Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #800 le: 05 January 2016 06:56:54 »
Brèves du sport business et des médias - N° 129

Valeur des droits sportifs
Après l’acquisition de la Coupe de la Ligue, comment se répartit la valeur des droits sportifs à la télévision ? Selon la société de courtage Raymond James, Canal+ détient 60% de la valeur de ses droits (74% avant l’arrivée de BeIN Sports), BeIn Sports 30%, TF1 et Altice 8% et France Télévisions 5% (L’Equipe, édition papier du 18/12).

Canal+
Pendant les fêtes de fin d’année BFM (23/12) a publié une info qui insiste sur la volonté de Bolloré et Vivendi de passer un accord avec beIn Sports et de redéfinir son modèle économique. La dernière solution serait de distribuer BeIn Sports en exclusivité sur CanalSat. C’est déjà le cas pour Eurosport contre un chèque de 50 millions d’euros annuels croit savoir BFM. Toutefois, cette voie semble compliqué car BeIN Sports est une chaine premium et ne peut pas être diffusée en exclusivité.
Les pistes sont nombreuses, début décembre, le blog de Vincent Revel, indiquait que Bolloré envisageait un deal et avait "d’ores et déjà approché les hauts dirigeants qataris de beIN Sports, en vue d’un « deal » visant à sécuriser des droits vitaux pour la chaine cryptée".
Pour le courtier Natexis, le "salut" de Canal+ passe par un rachat de beIN Sports et une segmentation des offres, avec une offre spécifique pour le sport entre 25 et 35€. Le point mort serait à 30€ et 5,7 millions d’abonnés, soit les chiffres des abonnés de Canal+ actuellement. En échange Al Jazeera deviendrait actionnaire de Canal+ dans le cas d’un rachat de beIN Sports France ou de Vivendi dans le cas du rachat de beIN Sports monde.

Canal+
Le même article indique que Vivendi étudie la piste d’une séparation en deux lots de le l’offre actuelle. Un lot avec du cinéma et l’autre avc la Ligue 1. Chaque lot serait vendu 20€. Pour Natexis : "Le découpage est la seule option possible pour augmenter fortement le revenu moyen par abonné (Arpu). Le groupe pourrait alors proposer une offre plus proche de celle de Sky, qui pourrait permettre une hausse de l’ARPU avec une offre mieux segmentée".

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #801 le: 06 January 2016 07:10:05 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°10
Orange et Bouygues ont confirmé que des discussions étaient engagées entre les deux groupes.
Bouygues déclare être "intéressé par tout schéma qui lui permettrait de conforter son ancrage durable dans les télécoms" et donc de devenir actionaire d'Orange, mais de se vendre cher : "Bouygues reste convaincu que son activité dans les télécoms est créatrice de valeur pour l’avenir dans un contexte marqué par le développement rapide du Très Haut Débit Mobile et Fixe".
De son coté, Orange déclare qu’il : "confirme la reprise de discussions préliminaires avec le Groupe Bouygues en vue d’un rapprochement avec Bouygues Télécom. et qu’il préfère ne pas acheter trop cher "n’agira que dans le seul intérêt de ses actionnaires, de ses salariés et de ses clients et sera particulièrement attentif à la création de valeur d’un tel projet."

Un accord de confidentialité a bien été signé entre les deux groupes. Si les discussions actuelles se passent bien, l’étape suivante pourrait être celle de discussions exclusives. Stéphane Richard s’est exprimé sur RTL hier. Pour lui c’est "une affaire de quelques semaines (…) un mois ou deux mais dans tous les cas, ça n’ira pas au-delà" (Le Monde, 05/01).

Alors que TF1 ne semble pas faire partie du deal, car trop sensible politiquement, économiquement cela pourrait avoir du sens. Natexis un courtier se penche sur les effets positifs d’une reprise de TF1 par Orange. Pour TF1, cela "pourrait accélérer la diversification du groupe TF1 et donc sa transformation en groupe mondial.". Et pour l’ensemble, les deux groupes pourraient mutualiser leurs efforts de R&D dans le domaine de la TV, de la production cinématographique. Toujours sur RTL, Stéphane Richard a déclaré qu'un rapprochement aurait du sens au niveau des contenus. Rachat ? Rapprochement ?

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #802 le: 07 January 2016 06:56:12 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°11
Le rachat de Bouygues Telecom par Orange ferait passer le nombre d’opérateurs de 4 à 3 aussi bien dans le mobile que sur le fixe. Et cela pose une question : quid de la concurrence ? Et donc craintes sur une remontée des prix.

Que-Choisir vient de publier un communiqué dans ce sens. L’association demande aux autorités de régulation d’:"imposer toutes les mesures garantissant aux consommateurs le maintien sur le long terme d’une réelle intensité concurrentielle"  et propose mettre en place des : "conditions techniques et tarifaires favorables à l’accueil d’opérateurs virtuels aux réseaux mobiles et fixes, éventuellement gel de fréquences mobiles pour un potentiel futur opérateur de réseau)". C’est généralement ce qu’impose la Commission Européenne lors du rachat d’un opérateur. 

Stéphane Richard – le pédégé d’Orange – lui a répondu : "Je le dis très clairement: en aucune manière si rapprochement il devait y avoir entre Orange et Bouygues Telecom, cela ne se traduirait par une augmentation des prix. La question n'est pas là" (BFM, 05/01).

A plusieurs reprises, l’Autorité De La Concurrence a rappelé que le dynamisme du marché ne se mesurait pas au nombre d’acteurs sur le marché. Et dernièrement Bruno Lasserre son président l’a rappelé lors d’une interview à France Info (17/12) : "Soyons clairs. Pour la concurrence, quatre opérateurs, c’est mieux que trois. Qui pourrait dire le contraire ? Et qui pourrait nier le rôle de Free qui a sérieusement animé un marché insuffisamment concurrentiel au départ ? (...) Mais faut-il avoir la religion de quatre et dire que la concurrence est uniquement une affaire de nombres ? Certainement pas (...) Il faut avoir un équilibre dynamique dans lequel rien n’est jamais acquis et certains opérateurs veulent bousculer l’ordre établi.".

Avec le lancement de la 4G, la baisse des prix dans le mobile s’est globalement arrêté. Seul SFR pour des raisons financières a augmenté quelques tarifs de ses offres, ce qui lui vaut aussi de perdre des clients et de voir Free arriver sur ses talons dans le fixe.

Difficile de préjuger de la future politique tarifaire si ce rachat devient effectif. Free qui est toujours en conquête de part de marché sur le mobile devrait continuer à maintenir des prix bas. Sur le fixe seul, cela fait longtemps que les tarifs n’ont pas fondamentalement bougé. Le mouvement déclenché par Bouygues il y a deux n’a fait qu’accentuer les promotions diverses et variées, sans que les prix faciaux ne changent.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #803 le: 08 January 2016 07:03:58 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°12

Macron bienveillant mais attentif
Emmanuel Macron s’est exprimé au sujet de cet éventuel rachat. Il évaluera la situation selon des critères "simples" comme l’investissement, l’emploi et la protection des consommateurs mais aussi la création de valeur. Il a réaffirmé que l’Etat restera "un actionnaire de référence" chez Orange (Les Echos, 06/01).
Autre voix gouvernementale, Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargé du Numérique, a déclaré à Europe1 que : "Il ne faut pas faire preuve de dogmatisme", tout en rappelant qu’il fallait que les opérateurs retrouvent des marges et qu’il fallait être vigilant sur d’éventuelles hausses de prix (Europe 1, 05/01).

SFR joue le mal-aimé !
SFR via la voix de son pédégé Michel Combes s’est exprimé sur ce rapprochement : " On avait nous-même proposé de racheter Bouygues Telecom il y a six mois, donc de passer de 4 à 3. Mais ça ne s’est pas fait. C’est la vie des affaires. Aujourd’hui, notre priorité c’est le développement de SFR et notre activité à l’international".
Toutefois après le constat, une pointe d’amertume ironique: "Le rapprochement entre le numéro deux et le numéro trois du secteur semblait poser problème il y a six mois, alors qu’aujourd’hui il n’y en aurait aucun pour un mariage entre le numéro un, avec l’Etat au capital, et le numéro trois. Etonnant, non ?" (Les Echos, 07/01).

Orange et Bouygues se sont exprimés. Les Ministres concernés se sont exprimés. L'Autorité de la Concurrence s'est exprimé. SFR s'est exprimé. Reste Free à la faire...


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #804 le: 11 January 2016 06:56:33 »
L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2015. Ces statistiques permettent d’avoir une image définitive du nombre de clients sur le haut et très haut débit. Il y a peu de différences avec les chiffres provisoires publiés début septembre.

1- Récapitulatif calculé à partir des communiqués des FAI



Le rachat de Bouygues par Orange conduirait à une part de marché de 50,1%. A noter que Free est sur les talons de SFR : il n'y a que 83 000 clients de différence.
 
Précisions
- La catégorie « autres » est calculée en prenant le total ARCEP à fin septembre 2015 défalqué des totaux publiés par les opérateurs à fin juin.
- Pour lire le tableau : Orange est à 39,94% de parts de marché avec 10,613 millions de clients et a recruté 355 000 nouveaux clients entre le T3 2014 et le T3 2015, soit une augmentation de 3,5% de sa base clientèle.

2- Nombre d’abonnements haut et très haut débit (chiffres ARCEP)



Evolutions
Globalement, sur les 12 derniers mois le marché poursuit sa croissance avec un taux de 3,6%. En 2014, sur la même période, ce taux était de 4,0%. Le marché est en voie de stagnation et est uniquement porté par le développement du très haut débit. A noter que la croissance sur les douze derniers mois est juste en dessous du million avec 920 000 nouveaux abonnements. Sur le dernier trimestre, l'ARCEP calcule 301 000 nouveaux clients.   

Le nombre d'abonnements à haut débit s'élève à 22,6 millions, soit un recul de 464 000 sur un an trimestre et une hausse de 43 000 sur le trimestre.
Pour le FTTH, sur un an, c'est une augmentation de 648 000 et pour les autres abonnements THD, c'est 284 000 et 452 000 pour un débit compris entre 30 et 100 Mbit/s.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #805 le: 12 January 2016 06:55:33 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°155

Orange Banque
Orange vient d’annoncer être rentré en négociations exclusives avec Groupama pour racheter 65% de la filiale bancaire de l’assureur. Orange prévoit le lancement de ces nouveaux services pour début 2017 en France. Ce sera ensuite le tour de la Belgique et de l’Espagne. Pour Orange : « Nous voulons être dans le siège du conducteur et non du passager. Groupama Banque n’étant en outre pas un acteur traditionnel, il va nous permettre d’être véritablement disruptif » L’Objectif d’Orange est de diversifier ses revenus comme annoncé dans son plan Essentiel 2020.
Groupama Banque compte 530 000 clients et avec la combinaison de son réseau de boutiques, Orange espère participer à la croissance du marché de la banque mobile. Il va d'abord devoir former des commerciaux pour cela. Il y a du travail. 

Le million pour Orange ?
Stéphane Richard – le pédégé d’Orange – l’avait réaffirmé sur Twitter : Orange serait à 1 million de clients raccordés au FTTH à fin décembre. Est-ce que la promesse a-t-elle été tenue ? Réponse ce matin lors de la présentation des voeux à la presse ?



Free
Free avait également annoncé qu’il pourrait lancer une offre en ZMD et cela pourrait même être "une des surprises de Free en 2015". Rien ne s'est passé. La promesse sera-t-elle tenue en 2016 ? (lafibre.info 02/2015).

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #806 le: 13 January 2016 07:05:08 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°13

Lors de sa présentation des vœux à la presse, Stéphane Richard est revenu sur quelques points de l’opération : "C'est Martin Bouygues lui-même qui est venu nous voir cette fois-ci. Pas moi qui ai pris l'initiative (...) Bouygues remplit les conditions pour l'accueillir autour de la table" du conseil (...) le timing se compte en semaines. On saura dans quelques jour si c'est l'autorité de la concurrence en France ou l'Europe (...) A priori plutôt un examen par autorité de la concurrence en France. N'escompte pas une plus grande facilité à Paris / Bruxelles (...) TF1 n'est  pas dans les discussions (...) veut une opération créatrice de valeur pour Orange et socialement irréprochable (...) l'opération n'aurait pas d'incidence sur les prix des forfaits pour les consommateurs et que la baisse des prix de la téléphonie en France est un "acquis irréversible"

Selon BFM Business, les "négociations sont entrées dans la phase" où sont associés Free et SFR.

Stéphane Richard était revenu lors de son interview à BFM (05/01) sur le volet social de ce rapprochement : "Orange ne s'engagera jamais dans une opération qui ne soit pas socialement irréprochable. (...) Il n'y aura absolument personne au bord de la route, ni du côté de Bouygues Télécom et a fortiori ni du côté des salariés d'Orange".

D'autre part, voilà qui pourrait enlever une épine du pied à Orange et Bouygues Telecom : Coriolis va entamer des discussions pour racheter les activités entreprises de Bouygues Telecom. Et ceci alors qu’Orange vient va d’être condamné pour abus de position dominante sur le segment entreprise entre 2002 et 2008.
Le quotidien Les Echos (11/01) souligne : "Fin 2014, Bouygues Telecom comptait 1,7 million de clients professionnels, et 800 salariés dédiés à cette activité. Si la société ne communique pas de chiffres précis, analystes et observateurs du marché y évaluent ses revenus à près de 700 millions d’euros (entreprises et petits artisans)".
Selon le cabinet Idate, globalement Orange détient environ 60% du marché entreprises, là où Numericable-SFR en possède environ 25%, Bouygues Telecom 6%, le reste revenant à plusieurs petits opérateurs spécialisés.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #807 le: 14 January 2016 06:58:10 »
L’ARCEP a enfin délivré sa feuille de route sur la fin de l’itinérance 2G/3G de Free sur le réseau Orange et de la mutualisation 4G entre Bouygues Telecom et SFR. Elle est soumise à consultation publique et devraient être adoptées pour fin mars. La feuille de route est donc susceptible d’évoluer.

Pour rappel, cette feuille de route fait suite à l’avis de l’Autorité de la Concurrence rendu en mars 2013 qui jetait les fondements (Communiqué de presse, l’avis) sur l'itinérance et la mutualisation en général et sur l’accord d’itinérance entre Free et Orange. L’ADLC avait donné quelques pistes, mais pas de méthode tout en poussant Free à déployer un réseau 3G et 4G, car en mars 2013, il y avait des craintes pour l’ADLC que Free joue la montre dans ses investissements.   

En résumé, fin Itinérance Bouygues/SFR entre fin 2016 et fin 2018. Pour la 3G Free/Orange entre fin 2018 et fin 2020 et pour la 2G Free/Orange entre début 2020 et fin2022.
Ce n’est pas un calendrier spécialement contraignant, mais il donne une bonne visibilité. En 3G, Free doit de toute façon être à 90% de couverture de la population en janvier 2018 et son contrat avec Orange se terminait en décembre 2017. 

Reste à savoir que le calendrier de l’ARCEP est construit avec un marché de quatre opérateurs. La donne changerait forcément si Bouygues était racheté par Orange, car cela impliquerait une revente d’une grosse partie du réseau à Free, voir à SFR pour la partie mutualisé.
Est-ce que ce calendrier poussera Free et SFR à vouloir acquérir une partie du réseau de Bouygues afin de répondre à ces nouvelles obligations ? Ce serait certainement le moyen le plus rapide pour s’affranchir des obligations et peut être le moins cher pour y parvenir.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #808 le: 15 January 2016 06:51:18 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°14
Est-ce que Free pourrait être un grand gagnant d’un rachat de Bouygues Telecom par Orange ?

C’est ce que semble penser de nombreux experts. Au printemps 2015, lors du rachat avorté de Bouygues  par SFR, Free s’était proposé de racheter un millier d’antennes afin de développer son réseau. Au printemps 2014, lors du rachat avorté de SFR par Bouygues, Free avait proposé 1,8 milliard pour racheter une partie du réseau de Bouygues.

A ce jour Free a densifier son réseau et il a fait des emplettes sur le 700MHz et a un peu moins besoins d’autant d’antennes. Mais pour le Cabinet Bearing Point : "Free a un besoin moins pressant d'un réseau déjà installé qu'il y a six mois, lors de l'offre d'Altice, mais récupérer une partie du réseau de Bouygues Telecom lui permettrait de gagner énormément de temps, notamment en vue de la fin de son contrat d'itinérance avec Orange" (JDD, 03/01).

Pour le Cabinet Stallych Consulting : "Xavier Niel et son groupe Iliad ont clairement le choix du roi, ils décident si le deal peut se faire ou non. Qu'ils refusent de racheter certains actifs et c'est l'ensemble de l'accord qui tombe à l'eau" (BFM, 06/01).

Si il rentre dans l’opération, le but de Free va être de payer le moins cher possible. Mais ce rachat lui permettrait aussi de gagner du temps et de se dégager plus rapidement que prévue de l’itinérance Orange et des obligations de l'ARCEP.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #809 le: 16 January 2016 07:18:48 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°15

Une dépêche de l'agence Reuters a confirmé les discussions entre Orange d'une part et Free et SFR de l'autre. BFM Business (13/01) annonçait déjà que les "négociations sont entrées dans la phase" où sont associés Free et SFR.
Pour que le rachat de Bouygues par Orange puisse être accepté par l'ADLC ou la Commission Européenne, il faut que des actifs soient vendus.

Selon un source de l"agence : "Les échanges, qui portent principalement sur la rétrocession d'une partie des fréquences, du réseau, des boutiques et de la clientèle de Bouygues Telecom, sont encore à un stade préliminaire mais ils devraient s'accélérer sous peu".
Une autre source déclarant : "Tous les acteurs ont envie d'y arriver. Il y a le sentiment partagé que le train ne va sans doute pas repasser et que c'est probablement la dernière opportunité d'aboutir à une consolidation du marché"

Orange voudrait pouvoir faire une annonce lors de la présentation de ses résultats annuels le 14 février. Stéphane Richard a précisé cette semaine que pour le moment il y avait une chance sur 2 pour que ce lourd projet aboutisse.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #810 le: 18 January 2016 07:20:28 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°16

Il ne s'était pas encore exprimé sur le sujet ! C'est fait...Le président de l'ARCEP le fait dans Les Echos du jour. Si l'ADLC prend en charge le dossier du rachat, l'ARCEP interviendra en tant qu'expert et sera très attentif sur les points suivants.

Ligne rouges (1)
"Il ne faut pas que cette transaction, si elle se fait, résulte en un renforcement de la position d’Orange, particulièrement sur les marchés où il est leader. L’opérateur historique est déjà très fort et conserve une capacité à déployer des réseaux plus vite que tout le monde. Il l’a démontré dans le mobile avec la 4G et dans le fixe avec la fibre. Attention à ne pas revenir en arrière dans l’ouverture à la concurrence du secteur. Les acquis pour les consommateurs restent fragiles."

En gros, cela pourrait signifier un vente des fréquence 4G de Bouygues et certainement un "revente" des clients très haut débit de Bouygues Telecom. Dans les deux cas à Free ?

Ligne rouges (2)
"Nous serons particulièrement attentifs aux marchés où la concurrence est encore limitée, notamment auprès de la clientèle des entreprises et dans les zones rurales.
Par ailleurs, l’Arcep a un pouvoir direct de véto sur la question des fréquences utilisées par les opérateurs. Nous pouvons nous opposer à leur transfert entre opérateurs si l’on juge que cela perturbe l’équilibre concurrentiel. Nous pouvons aussi décider de les rétrocéder à l’Etat si l’on considère que le secteur des télécoms dispose d’assez de fréquences et que leur utilisation pourrait être plus efficace ailleurs
."

Bref, les clients des entreprises chez Bouygues Telecom vont devoir migrer. Coriolis a déjà fait savoir qu'il était interessé. Pour les zones rurales, c'est le serpent de mer de la régulation, difficile de penser que le rachat de Bouygues va accelerer le passage à la 3G/4G beaucoup plus rapidement. Mais l'ARCEP pousse Orange à un compromis sur les fréquences : au pire, l'ARCEP pourrait ne pas procéder à une revente.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #811 le: 19 January 2016 07:01:34 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°156

Telecom Italia
Stéphane Richard lors de la présentation de ses vœux à la presse est revenu sur les rumeurs concernant un intérêt d’Orange pour l’opérateur historique italien. Stéphane Richard a d’abord rappelé qu’il ne "discutait pas avec Vincent Bolloré et Xavier Niel", mais que " à moyen terme devenir un des champions européens des télécoms et prendre sa part dans la consolidation, ce qui peut passer par Telecom Italia" (Les Echos, 12/01).
De son côté, le président du CA du groupe italien lui a répondu qu’il n’avait pas de contact avec Orange : "Ce ne sont que des spéculations" (Le Figaro, 13/01).

Ce serait quand même étonnant qu'Orange vienne manger dans les plates-bandes de Vivendi. Une bataille franco-française pour prendre le contrôle d'un opérateur européen serait du plus mauvais effet.

Orange en Afrique
Orange poursuit son développement en Afrique. Il vient d’annoncer l'acquisition de deux filiales de son concurrent indien Airtel au Burkina Faso et en Sierra Leone. Orange réalisera ces opérations en partenariat avec ses filiales en Côte d'ivoire et au Sénégal. Le montant de la transaction pour Orange sera construit sur un multiple de 7,9 fois l'Ebitda de ces deux filiales d'Airtel à la fin de leur exercice annuel au 31 mars 2016.
Orange Côte d’Ivoire va également acquérir Cellcom le deuxième opérateur mobile au Liberia. Orange est présent dans dix-sept pays d’Afrique et deux au Moyen-Orient.



Free Mobile
Selon Le Monde (13/01) : "Selon nos informations, 43 % d’entre eux ont contracté des forfaits à 20 euros et 57 % ont souscrit à l’offre à deux euros par mois".
Au 30 septembre, Free comptait 11,315 millions de clients. Soit 6,450 millions sur un forfait à 0/2€ et 4,865 millions à 16/20€.

Si Free veut que son activité mobile finance ses investissements mobiles (ce qui n'est pas une obligation), il va lui falloir convertir ses clients vers le forfait premium.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #812 le: 20 January 2016 06:59:10 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°17

Aprs Free, les autres "gagnants" d'un rachat de Bouygues Telecom par Orange pourraient être les Mvno's. Le quotidien (Les Echos (11/01), est revenu sur ce point. Ceux-ci pourraient bénéficier de conditions d'ouverture au marché plus importantes et permettre ainsi un rebond de ce secteur qui a été "mangé" par l'arrivée de Free Mobile et le développement des forfaits sans engagement à petits prix.   

Alors qu’ils représentent moins de 11% du marché résidentiel de la téléphonie en métropole et qu’ils ont aussi subit lourdement le recul du prépayé et l’arrivée de Free Mobile, la crainte est de ne plus avoir que SFR et Orange comme interlocuteurs, ce qui pourrait augmenter leurs tarifs.

La consolidation peut malgré tout offrir une opportunité via les décisions que pourraient prendre les régulateurs afin de laisser des portes ouvertes. C’est par exemple ce qu’a imposé l’Union Européenne en Allemagne ou en Espagne.  Mais à moins d’une montée en gamme, l’avenir des Mvno n’est pas rose. Les opérateurs offrent une très large palette d’offres et il n’est pas facile de se distinguer.
 
Pour rappel (derniers chiffres/estimations connus, les Mvno's sont de vrais cachotiers), CIC Mobile ce serait 1,4 million de clients, Lebara et LycaMobile +/- 2,2 millions, La Poste 1,150 million, Ortel 250 000, Prixtel 120 000, Zéro Forfait 90 000, Budget Telecom 25 000. Pour un total de 7,476 millions décomptés par l’ARCEP à fin septembre 2015.

Orange décompte 750 000 clients Mvno sur son réseau. Au plus fort fin 2011, ils étaient 3,351 millions ! Par choix, Orange laisse complétement filer ! Le plus gros contingent se trouve chez SFR qui ne donne pas de chiffre. Bouygues ne donne pas de chiffres et Free n’en accueille pas.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #813 le: 21 January 2016 07:07:21 »
Brèves du sport business et des médias - N° 130

Orange
Stéphane Richard lors de la présentation de ses vœux à la presse a lâché une petite phrase un peu mystérieuse : "La question des droits Sportifs nous amènera à faire des choses ces prochains mois". De quoi s’agit-il ?
A la fin de la saison 2015/2016, Orange cessera la diffusion du championnat de L1 sur mobiles et tablettes. Ces droits étaient les derniers commercialisés par Orange France. En Espagne, Orange et le britannique Vodafone vont débourser à deux 330 millions d'euros pour avoir le droit de retransmettre les matchs de football espagnols dans les bars, les restaurants et d'autres espaces publics.

Coupe du Monde de Foot 2018 et 2022
TF1 et BeIN Sports co-diffuseront les prochaines Coupe du Monde de Football en 2018 (Russie) et 2022 (Qatar). Comme pour la Coupe du Monde 2012, TF1 diffusera les 28 meilleurs matchs et BeIN Sports l’intégralité de la compétition. Et la Coupe du Monde 2022, pouvait difficilement lui échapper. Seule différence par rapport à 2014 ou c’est TF1 qui lui avait revendu les droits, pour 2018 et 2022 c’est directement la FIFA.
TF1 s’est également offert l’intégralité des droits de la Coupe du Monde féminine 2019 qui se déroulera en France et la Coupe des Confédérations 2017 en Russie.
Les montants n’ont pas été précisés.
BeIN Sports  diffusera également en intégralité l’Euro 2016. La diffusion de la Coupe du Monde 2014 lui avait permis d’augmenter très sensiblement son nombre d’abonnés.

Principaux droits sur le marché
Chaque début d’année Mediasportif fait le point sur les droits tv du sport qui sont remis sur le marché. Pour 2016, hors les droits de Coupe du Monde de Foot 2018 et 2022 qui viennent de trouver preneur, il y a notamment ces compétitions : 

Foot : FA CUP et Carling Cup (Angleterre), Championnat du Portugal. Compétitions diffusés actuellement par BeIN Sports.
Rugby : Tournée d’hiver de l’Equipe de France. France TV. Super Rugby (Super 15) et (Four Nations). Canal+.
Basket : Championnats du Monde et Europe masculin et féminin. Canal+. NBA, BeIN Sports.
Hockey sur Glace : NhL, Canal+.
Athlétisme : Diamond League, BeIN Sports.

Pas de droits Premiums, mais des droits qui permettent de constituer une solide grille des programmes.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #814 le: 22 January 2016 07:03:15 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°18
Quel pourrait être le montant des cessions que devrait faire Orange afin d’acquérir Bouygues Telecom ?

Cessions pour quoi faire ?
Le but est de passer l’obstacle de l’Autorité De La Concurrence et de l’ARCEP, alors que l’Union Européenne gardera certainement un œil sur cette opération de rachat.
Pour rappel Bouygues Telecom est estimé à environ 10 milliards d’euros. Ce qui est peut-être un peu beaucoup, mais la disparition d’un concurrent vaut bien un bonus. 10 milliards, c’est environ deux années de chiffres d’affaires de Bouygues Telecom.
Le chiffre couramment exprimé depuis le début serait des cessions de l’ordre de 4 à 5 milliards. Même si Natexis a chiffré lui à 7 à 8 milliards : "Pour que cette transaction soit envisageable, il faudrait, selon nous, que les cessions aux autres opérateurs atteignent 7 à 8 milliards (soit 70% à 80% de Bouygues Telecom), afin que la part d'Orange dans Bouygues Telecom ne soit que résiduelle" (Jdd, 03/01).

Vente à la découpe ?
Le Figaro (Le Figaro, 20/01) récapitule ce qui pourrait être cédé et à quel prix ?Le secteur Entreprise de Bouygues intéresse Coriolis (Les Echos, 11/01). Les 1,7 million de clients pèseraient 1 milliard pour Le Figaro. Le réseau de 550 boutiques de Bouygues Telecom serait valorisé à une centaine de millions.

Free et SFR ont besoin de fréquences et d’une partie du réseau. Bouygues avait payé 466 millions le 700Mh et 891 millions le 800Mhz. SFR pourrait récupérer ce qui est mutualisable avec Bouygues Telecom, d’autant qu’il n’est pas en avance sur le déploiement de la 4G. Lors de la tentative de rachat par SFR, le chiffre de 1,8 milliard avait été évoqué pour le rachat du réseau de Bouygues par Free. Selon de derniers bruits, cela pourrait être à ce jour de l’ordre d’un milliard.
Du coté mobile, la totalité des clients B&You pourrait être cédée. Le nombre de clients pourrait être d’environ 3 millions pour un coût d’un milliard. Free et SFR pourraient être intéressés, le premier pour se rapprocher de SFR et le second pour retrouver les clients perdus depuis 1 an. 

La totalité des clients du segment fixe de Bouygues serait dans la balance pour 500 millions. Bouygues compte 2,696 millions de clients dont 396 000 en très haut débit. Soit 190€ le client. En Janvier 2014, juste avec son rachat par Altice, un client Virgin Mobile était estimé à 147€. Qui pour les reprendre ? SFR pourrait reprendre les clients THD, car ils sont quasiment tous présents sur son réseau.

Alors ?
En fonction de la revente des fréquences et du réseau de Bouygues Télécom, la totalité permettant d’atteindre 4 milliards et de se rapprocher des 5  milliards.
Sur le fixe, Orange resterait à 40% de parts de marché et 48,6% en incluant les clients du segment fixe hors THD. SFR serait à 24,7% en incluant le segment THD et Free resterait à 22,9%.
Sur le mobile, Orange grimperait à 48,7% de parts de marché. Et en fonction de la vente de B&You SFR serait à 33,7% (29,6% actuellement) et Free à 19,9% (15,8% actuellement). 
Si l’opération se réalise, le plus dur sera de toute façon de fidéliser ces nouveaux clients. 
Orange garderait au minimum les clients mobiles hors entreprise et B&You soit 7 millions de clients, les salariés de Bouygues Telecom ainsi que des fréquences et une partie du réseau. Sur le fixe et en fonction des différents arbitrages, il pourrait également garder une partie des clients Bouygues.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #815 le: 22 January 2016 09:12:08 »
Exane BNP Paribas estime la transaction à 9 milliards d’euros. Orange en assumerait 5 milliards, Iliad 2,8 milliards et Numericable-SFR un peu plus d’un milliard et pense que la transaction a 75% de chance. (Les Echos, 21/01).
« Modifié: 22 January 2016 09:20:36 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #816 le: 24 January 2016 08:50:25 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°19

Le Monde (24/01) donne des détails sur les négociations en cours. Cela recoupe largement, les infos données par Le Figaro (20/01). Par contre Natexis estime le prix de Bouygues Telecom à 8,4 milliards d'euros et estime qu'Orange devrait céder 70 à 80% de la valeur de Bouygues, ce qui fait quand même 6,3 milliards, alors que l'ADLC exigerait au moins 6 milliards.
Coté transaction, pour faire baisse réa part de marché mobile d'Orange, SFR se verrait bien reprendre une partie des clients Sosh. L'ADLC ne donne pas un plafond en terme de parts de marché, mais veut que Free soit suffisamment motivé pour continuer pour "entretenir la concurrence".
Le Yalta des télécoms se poursuit...

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #817 le: 25 January 2016 07:01:09 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°157

Deezer
Deezer a annoncé avoir levé 100 millions d'euros auprès de ses actionnaires dont Orange et Access Industries, la société de l'homme d'affaires russo-américain Len Blavatnik (propriétaire de Warner Music) se donnant ainsi les moyens d'étendre son offre, après l'échec de son entrée en Bourse l'an dernier ou il avait l’ambition de lever 300 millions d’euros.
Deezer revendique 6 millions d’abonnés payants dont la moitié sont actifs, Spotify 20 millions et Apple Music comptait 6,5 millions à fin octobre 2015. 

British Telecom
L’ex British Telecom (BT) va-t-il renaître de ses cendres ? BT vient d’obtenir l’aval des autorités de la concurrence pour racheter définitivement EE (propriété d’Orange et de Deutsche Telekom) pour 16,5 milliards d’euros. BT va pouvoir lancer des offres convergentes mêlant internet fixe et téléphonie mobile. Orange va recevoir un joli chèque de 3,4 milliards de livres (4,5 milliards d'euros), ainsi que 4% de l'opérateur historique britannique.
Ce qui pourrait permettre à Orange de payer Bouygues Telecom sans puiser dans ses réserves. Cela va surtout lui permettre de diminuer mécaniquement la part de ses revenus européens par rapport à ceux réalisés en France ce qui augmente la probabilité que ce rapprochement soit examiné par l’Autorité De La Concurrence française.

Consolidation in UK
Autre mouvement : Telefonica cède l’opérateur britannique O2 pour 13,9 milliards d’euros à Hutchison Whampoa. Déjà propriétaire de Three Mobile, 3e opérateur du Royaume-Uni.
Le marché britannique va passer de 4 à 3 opérateurs, actuellement il était avant ces rachats : EE (filiale d’Orange et de Deutsche Telekom) 27 millions de clients, O2 (filiale de Telefonica) 22 millions de clients, Vodafone 19 millions de clients, « 3 » (filiale de Hutchison Whampoa) 8 millions de clients. Après consolidation, il sera le suivant : O2 + "3" : 30 millions de clients, BT : 27 millions de clients, Vodafone : 19 millions de clients.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #818 le: 26 January 2016 07:07:19 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°20

Selon des sources proches du dossier l'éventuel rapprochement entre Orange et Bouygues serait examiné par l'Autorité française de la concurrence. Ce qui pourrait permettre un examen moins strict et surtout plus rapide que celui de l’Union Européenne.
 
Le choix du régulateur est fonction de la proportion des revenus réalisés par les opérateurs sur le seul marché français par rapport au chiffre d'affaire réalisé en Europe. S'il n'y a aucune interrogation dans le cas de Bouygues Telecom, les revenus d'Orange flirtent avec le seuil des deux-tiers (réalisés en France) fixés par les textes.

La vente des parts d'Orange dans EE, qui sera bouclée fin janvier, permettra à Orange de dépasser de peu ce seuil et ainsi de rester sous la régulation de l'ADLC et de l'ARCEP.

Toutefois, l’Union Européenne devrait garder un œil très attentif sur ce rapprochement. Au final donc les conclusions de l’ADLC ne devraient pas être très éloignés de la jurisprudence de l’Union Européenne (Les Echos, 20/01). Cette dernière étant réputée plus "sensible" aux bénéfices pour le consommateur (BFM[/b], 11/12). 
A suivre...

Chistine7l

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #819 le: 26 January 2016 08:03:18 »
Bonjour, je suis interessée mais j'ai pas tout compris.




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« Modifié: 19 February 2016 09:17:11 par Chistine7l »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #820 le: 27 January 2016 07:13:19 »
L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2015. Ces statistiques permettent de faire le point sur cartes SIM en service en 3G et 4G et d’en déduire la 2G.

La proportion de la 2G baisse et a beaucoup baissé en 12 mois, mais son extinction n’est pas pour tout de suite.  La baisse est de 6 points sur les douze derniers mois et de 14 sur les 24 derniers mois.
La 3G et la 4G représentent 65,1% avec 46,697 millions de cartes SIM (59% et 42,075 millions à fin T3 2014) du part total en France. La 4G représente 25% du parc total avec 18,452 millions de cartes SIM (11% et 7,786 millions à fin T3 2014).
Par déduction la 2G représente donc 34,9% et 25,062 millions (41,0 % et 29,282 millions à fin T3 2014) du parc des 71,759 millions de cartes SIM Hors M2M. L’année 2016 sera-t-elle l’année où la 4G va passer devant la 2G au nombre de cartes SIM en service ?
Le passage des utilisateurs de la 2G vers la 3G/4G permet de comprendre aussi pourquoi le revenu des opérateurs a quasiment arrêté de baisser et qu’il commence même à reprendre des couleurs. 

Récapitulatif de l'ARCEP




Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #821 le: 28 January 2016 07:00:09 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°21
BFM (26/01) annonce que selon un négociateur : "il y a aujourd’hui environ 80% de chances que l’issue des négociations soit positive, avec l’objectif d’une annonce officielle avant la publication des résultats annuels d’Orange prévue le 16 février". Le 12/01, lors de la présentation de ses vœux à la presse, Stéphane Richard annonçait qu’il y avait 50% de chances.
Toujours selon BFM : "il y a certes des obstacles, mais ils ne pèsent pas grand chose en comparaison des immenses avantages de l'opération, qui fait que tout le monde veut aboutir".

Création de valeurs
Pour Les Echos (26/01) : "Selon nos informations, Orange prévoit ainsi entre 15 et 20 milliards d’euros de création de valeur sur le marché des télécoms, en cas de rapprochement avec Bouygues Telecom. Il faut déduire de cette somme le prix de ce dernier, soit 10 milliards d’euros, la valeur de base sur laquelle sont engagées les discussions (…) Au final, en fonction de la négociation à laquelle tous ces acteurs aboutiront, la création de valeur nette pourrait se chiffrer entre 6 et 8 milliards d’euros pour le secteur des « telcos".

"La création de valeur se fera essentiellement par des synergies de réseaux et des synergies commerciales. La mutualisation des infrastructures, ce sont des synergies gigantesques et ce n’est pas difficile à démontrer".
Comme le note Le Figaro (26/01) : "Au final, Orange pourrait débourser 5 ,5 milliards d'euros, et le solde serait supporté par Free et SFR, soit 2 à 2,5 milliards par opérateur".

Le poids de Bouygues Telecom dans le capital d’Orange serait compris entre 12 et au maximum de 15% : "Après, Bouygues pourra toujours monter un peu plus dans le capital d’Orange en réinvestissant une partie de son cash. Cela serait une très bonne chose pour le cours Orange"

Points en suspens ?
Pour BFM, il reste principalement à régler l’activité entreprise de Bouygues Telecom. Qui pour racheter ce morceau valorisé à 1 milliard. Cela ne peut pas être Orange et SFR car cela renforcerait le poids du duopole. Coriolis a fait une offre. Free pourrait-il s’y coller ?
Autre point et c’est le principal, les 7500 salariés de Bouygues Telecom. Pour BFM : " ils devront être replacés soit chez Orange, soit chez Free ou SFR, en fonction des ventes d’actifs". Pour rappel, Stéphane Richard s’était exprimé sur le sujet lors de son interview à BFM (05/01): "Orange ne s'engagera jamais dans une opération qui ne soit pas socialement irréprochable. (...) Il n'y aura absolument personne au bord de la route, ni du côté de Bouygues Télécom et a fortiori ni du côté des salariés d'Orange".

Enfin sur Twitter, le compte de Sosh indique :

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #822 le: 29 January 2016 07:00:23 »
Brèves du sport business et des médias - N° 131

Rachat de BeIN Sports par Canal+ ou une alliance entre les eux groupes?
Liberation (28/01) relance le sujet : pour "sauver" Canal+, Bolloré pourrait racheter BeIN Sports : "Les discussions, entamées en décembre, ont repris mi-janvier". Propos confirmé par une source proche du dossier : "Les discussions sont en cours depuis plus d'un mois, a affirmé cette source, ajoutant qu'un accord ou un échec devrait être acté fin février ou début mars" (Le Figaro, 28/01).

Accord d'exclusivité
Depuis quelques mois un deal implicite semble avoir été passé entre Bolloré et BeIN Sports : il s’agit de ne plus s’attaquer frontalement sur l’obtention de droits tv, mais depuis la perte de la Premier League par Canal+, Bolloré cherche à passer à la vitesse supérieure et recherche un accord explicite. Celui-ci pourrait passer par un accord de distribution exclusive de BeIn Sports sur CanalSat contre un joli chèque.
Toutefois, cette voie semble compliqué car BeIN Sports est une chaine premium et ne peut pas être diffusée en exclusivité, car Canal+ ne le peut pas avant 2017.

Un "deal" plus global ?
Une autre solution serait carrément le rachat de tout ou partie de BeIn Sports contre une entrée dans Canal+ ou Vivendi.Le prix de BeIN Sports serait de 500 millions. C’est en tout cas ce qu’avancent plusieurs courtiers.
C’est d’abord Natexis début décembre qui indiquait (lui aussi) que le "salut" de Canal+ passerait par un rachat de beIN Sports et une segmentation des offres, avec une offre spécifique pour le sport entre 25 et 35€. Le point mort étant à 30€ et 5,7 millions d’abonnés, soit les chiffres des abonnés de Canal+ actuellement. En échange Al Jazeera deviendrait actionnaire de Canal+ dans le cas d’un rachat de beIN Sports France ou de Vivendi dans le cas du rachat ou d'une alliance avec beIN Sports monde.

Fin janvier, c’est au tour d’Exane/Paribas de soumettre l’idée d’un rachat de BeIN Sports France. Cela permettrait à Canal+ d’acquérir des clients et des droits et au Qatar de limiter les pertes financières en pleine baisse des prix du pétrole et du gaz.Vu les reserves financières du Qatar, la vente de BeIN Sports ne changerait pas beaucoup la donne de ce coté.

Quoi qu'il en soit un rachat de BeIN Sports par Canal+ serait examiné à la loupe par l’Autorité De La Concurrence, celle-ci n’ayant pas que de très bons souvenirs du rachat de TPS par Canal+ en 2007 et ayant rappelé à l’ordre Canal+ en de multiples occasions. Sur le fond, cela ne doit pas empêcher Canal+ à une rénovation de son modèle afin de proposer des offres compétitives. Car un autre concurrent pointe : P.Drahi et Altice.

A suivre…

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #823 le: 31 January 2016 09:56:34 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°22
Les dernières nouvelles du JDD (31/01) : SFR récupérait B&You, des clients avec box (le THD) pour 1,5 milliards d'euros et des fréquences pour 500 millions. Free récupérerait pour 2,5 milliards d'euros des fréquences, des clients mobile et fixe.  Un majorité des boutiques avec 2500 et 3000 salariés. Pas de mutualisation de fréquences avec SFR.
La transaction se ferait à 9,5 milliards. Selon l'article, la seule difficulté reste la part de Bouygues qui demande 15% et l'Etat qui voudrait pas plus de 11% et bien sur garder une minorité de blocage (votes doubles loi Florange). Orange voudrait 20% pour soutenir note financière. Cela négocie.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #824 le: 01 February 2016 06:56:03 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°158

Vivendi
Vivendi poursuit sa montée au capital de Telecom Italia et vient de prendre 0,89% du capital pour 134 milions d’euros. Cela porte le total à 21,39% (La Tribune, 15/01). Vivendi a vendu également ce qui lui restait dans Activision pour 1,1 milliard d’euros. En Octobre 2013, Vivendi avait vendu 85 % du capital d’Activision pour 8,2 milliards de dollars puis 5,8 % du capital pour la somme de 850 millions de dollars en mai 2014 (Le Monde, 15/01).

Vivendi et Telecom Italia
Lors d'une audition devant une commission sénatoriale, le représentant de Vivendi - Arnaud de Puyfontaine – a réaffirmé que Vivendi n’agissait pas pour le compte d’un tiers comme Orange : "Nous sommes un investisseur industriel et de long terme, nous sommes en Italie pour réaliser un projet ambitieux en accord avec d'autres actionnaires, parties prenantes et le gouvernement que nous tenons en estime"

Ftth chez Orange
Orange vient d’annoncer avoir atteint le millionième client en Ftth. Orange était à 827 000 clients à fin septembre. Sur 4 mois - et en enlevant la période des fêtes de fin d’année – cela donne une moyenne de 47 200 par mois, soit entre 125 et 126 000 nouveaux clients supplémentaires sur le T4 et donc un total de 953 000 à fin décembre. Ce qui porte le total à 390 000 nouveaux clients sur l’année 2015
A confirmer lors de la publication des résultats du quatrième trimestre.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #825 le: 02 February 2016 07:00:46 »
Brèves du sport business et des médias - N° 132

Rachat de BeIN Sports par Vivendi ou exclusivité ?
Un source proche a déclaré à la chaine TV Sports Markets (Sportbusiness.com, 29/01) que la discussion porterait sur une reprise en exclusivité de BeIn Sports par CanalSat. Dans le cadre de cet accord Vivendi prendrait une petite part dans BeIn Sports qui ne cherche pas à vendre sa chaine. Si il y a accord celui-ci pourrait prendre des mois avant un éventuel accord de l’Autorité De LA Concurrence.

L’ADLC considère BeIN Sports comme un chaine premium qui ne peut être distribué en exclusivité par CanalSat avant 2017, voir 2022. Il va falloir que l’ADLC revoit l’avis rendu en juillet 2012 concernant le suivi de rachat de TPS par CanalSat.

Pour l’ADLC (injonctions de juillet 2012) , une chaine premium sportive est : "une chaîne diffusant des droits sportifs premium, à savoir les droits de diffusion des matches de Ligue 1 ou des championnats étrangers attractifs ou de la Ligue des champions".

BeIn Sports est une chaine premium et va se poser la question pour la chaine du groupe Altice qui va diffuser le championnat de foot anglais. Et il n'est pas possible de reprendre cette chaine de façon exclusive : "reprendre dans l’offre de CanalSat, ou dans toute offre qui viendrait se substituer ou s’ajouter à celle de CanalSat, sur une base non exclusive, toute chaîne premium indépendante conventionnée en France".

Les injonctions sont prévues pour 5 ans renouvelables (soit 2022): "Sauf disposition contraire, les présentes injonctions sont imposées pour une période de cinq ans à compter de la notification de la décision, renouvelable une fois. Avant le terme de la première période de cinq ans, l’Autorité mènera une nouvelle analyse concurrentielle afin d’examiner la pertinence d’une levée totale ou partielle de ces injonctions. Cette décision, motivée et précédée d’un débat contradictoire avec les parties, sera notifiée à GCP un mois avant l’expiration de cette période.
Les Parties pourront adresser à l’Autorité une demande de levée ou d’adaptation partielle ou totale des présentes injonctions, si les circonstances de droit ou de fait prises en compte à l’occasion de l’examen de l’opération venaient à être modifiées de manière significative au point de remettre en cause l’analyse concurrentielle sur les marchés concernés et donc la nécessité des injonctions
".

Il va falloir que Vivendi soit très convainquant pour démontrer qu'une exclusivité de BeIn Sports permettrait de renforcer la concurrence sur les chaines payantes...Netflix n'est clairement pas un danger dans ce domaine et la future chaine d'Altice/SFR va devoir faire ses preuves avant de venir concurrencer Canal+.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #826 le: 03 February 2016 06:49:54 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°159

Consolidation au Royaume-Uni
Alors qu’Orange et Deutsche Telekom ont pu vendre EE à British Telecom, le régulateur britannique a publié une (La Tribune, 01/02) tribune dans le Financial Times dans laquelle il se montre critique sur la fusion entre Three et O2 : "Le groupe combiné contrôlerait plus de quatre connexions mobiles sur dix", et pour l’OFCOM : "L'opération pourrait signifier des prix plus élevés pour les particuliers et les entreprises"
A ce jour, c’est la Commission Européenne qui examine ce projet de fusion et Bruxelles pourrait imposer d'importantes cessions d'actifs (des antennes, des boutiques ou des clients).
O2 est propriété de l’espagnol Telefonica et l’acheteur est le conglomérat hongkongais Hutchinson Whampoa qui est propriétaire de Three. La vente pourrait se réaliser pour 14 milliards d’euros.
Le marché britannique pourrait passer de 4 à 3 opérateurs. Avant consolidation : EE (filiale d’Orange et de Deutsche Telekom) 27 millions de clients, O2 (filiale de Telefonica) 22 millions de clients, Vodafone 19 millions de clients, « 3 » (filiale de Hutchison Whampoa) 8 millions de clients.
Après consolidation,  O2 + "3" : 30 millions de clients, BT : 27 millions de clients, Vodafone : 19 millions de clients.

Free chez les anglais ?
C’est dans ce contexte que selon une indiscrétion du Financial Times (Le Figaro, 21/01), Xavier Niel souhaiterait rentrer sur le marché des télécoms britanniques et aurait pris contact avec le régulateur local. De quoi lever le inquiétudes de l'OFCOM ?

A noter que la holding de Xavier Niel a déjà racheté Et est présent sous licence de marque sur l’archipel des Comores et vient de prendre 50% du capital des activités mobiles de l’ex-Outre-Mer Telecom anciennement propriété d’Altice sur l’Ile de la Réunion.
En décembre 2012, Xavier Niel s’était offert Orange Suisse pour 2,3 milliards d’euros et en avril 2014 Monaco Telecom pour 322 millions. Et qu’il vient de se mettre sur le marché pour acquérir 15,1% (et 2 milliards d’euros) du capital (via des options d’achat dépourvues de droits de vote et exerçables entre juin 2016 et novembre 2017. de Telecom Italia.
Ceci alors qu’il avait échoué à reprendre T-Mobile USA en août 2014 et n’avait pu reprendre une partie de Bouygues Telecom au printemps 2014 et au printemps 2015. Mais le rachat de Bouygues par Orange pourrait le remettre dans le jeu.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #827 le: 03 February 2016 12:05:38 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°23
Stéphane Richard est revenu sur le calendrier (Les Echos, 03/02) : "Je suis incapable de donner un calendrier aujourd’hui. De toute façon, on ne peut pas mettre des mois, Donc je ne sais pas si ce sera fin février ou mi mars mais ce sera dans ces eaux là (...)  il est impossible d’aller jusqu’à l’été parce qu’il y a 14 millions de clients chez Bouygues Télécom qui se disent ou est-ce que je vais aller ? Et qu’il y a 7.500 salariés. Donc ce n’est pas possible, je trouverai irresponsable d’aller jusqu’à l’été".
Pareil chez Bouygues Telecom : "C’est un deal compliqué avec beaucoup d’acteurs concernés. Ca prend du temps (...) Mais pas question là non plus de laisser les choses s’éterniser pendant des semaines et des semaines (...) C'est pas facile pour les collaborateurs".
Stéphane Richard estime : "que les discussions sont serrées, mais la tendance reste positive". Il estime toujours que les chances de réalisation de l’opération sont de 50/50 (Le Figaro, 03/02).

Orange présente ses résultats le 16 février et Bouygues le 24 février. Ce sera donc après.
« Modifié: 03 February 2016 12:26:07 par Hammett »


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #828 le: 04 February 2016 06:49:23 »
L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2015.
Ces statistiques permettent de faire le point sur la facture moyenne mensuelle par client (hors taxes).

La facture moyenne (hors taxes)

1/ Le fixe


2/ Le mobile


L’historique de l’évolution de la facture moyenne mensuelle sur le fixe et le mobile (hors taxes)

Alors que jusqu’à présent le développement de la 4G n’avait pas permis d’endiguer la baisse des revenus pour les opérateurs, le T3 semble marquer une augmentation de 3,7% de la facture mobile depuis le T1 2015 et une baisse de 0,6% sur les 12 derniers moisd.
Sur le fixe, après une légère remontée sur le T2, le T3 reprend sa baisse. Depuis fin 2014, c’est une baisse de 1,2%.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #829 le: 04 February 2016 11:47:48 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°24
Sebastien Soriano qui redonne le point de vue de l’ARCEP sur un possible rachat de Bouygues par Orange et Stéphane Richard qui fait le point des négociations avec Free et SFR et qui déclare que l’Etat pourrait accepter de diluer sa part dans le capital de la future entité.

Sebastien Soriano est revenu sur les conditions que posera l’ARCEP en cas de rachat de Bouygues par Orange. C’était lors d’une audition par la Commission des affaires économiques du Sénat (La Tribune, 03/02).
Même si c’est l’ADLC qui sera en avant, l’ARCEP sera là en tant qu’expert et aura son mot à dire " Et ce qu'on veut absolument éviter, c'est un retour en arrière dans l'ouverture à la concurrence, dont on a constaté les bénéfices".

Biensur, c'est tout naturel, mais est-ce vraiment un risque réel ? A trois ou à quatre, le risque est le même...Il saut simplement qu'un opérateur ait un peu plus faim que les autres.

Transferts de fréquences entre opérateurs
"On devra autoriser les transferts de fréquences entre les opérateurs (...) On devra d'abord examiner s'il y a bien un équilibre entre les acteurs. Mais aussi s'il n'y a pas une thésaurisation du spectre par le secteur mobile. En clair, on se demandera s'il n'y aurait pas intérêt [...] à ce que certaines fréquences retournent à l'Etat pour être, peut-être, attribuées différemment par la suite".

Rien d'irréalisable dans les principes. Orange Free et SFR vont devoir faire un effort pour présenter un package acceptablle.

Ne pas renforcer Orange
L’ARCEP sera "particulièrement vigilante aux situations de marché dans lesquels la concurrence est limitée (ou)  dans celles où la position de l'opérateur historique est demeurée très forte". Lors d’une interview au quotidien Les Echos (18/01),il avait rappelé que : "Nous serons particulièrement attentifs aux marchés où la concurrence est encore limitée, notamment auprès de la clientèle des entreprises et dans les zones rurales".
Enfin, L’ARCEP sera "vigilant au fonctionnement des marchés de gros, c'est-à-dire les marchés intermédiaires, notamment ceux qui permettent aux MVNO, les opérateurs mobiles virtuels, d'être présents sur le marché".

A ce niveau, c'est du classique et c'est quasiment demandé à chaque consolidation.

Dilution de l’Etat actionnaire
Le JDD (31/01) relatait qu’une des difficultés restait la part de Bouygues qui demandait 15% et l'Etat qui voulait pas plus de 11% et garder une minorité de blocage (votes doubles loi Florange). Orange souhaitant une part de 20% pour soutenir la note financière.
Selon Bloomberg, l’Etat serait prêt à accepter une dilution de sa part tout en restant actionnaire de référence et qu’il maintienne sa minorité de blocage. C’est ce qu’a rappelé Stéphane Richard : "C’est une opération qui peut présenter une augmentation de capital, donc une dilution pour l’Etat qui est soucieux de limiter cette dilution comme tous les actionnaires  (...) L’Etat veut avoir un certain niveau de capital pour garder sa représentation au board et aussi sa capacité à influer sur les assemblées générales" (Les Echos, 03/02).

Si cela se confirme, cela devrait permettre de lever un obstacle au projet de rachat.

Négociations avec Free et SFR
Ajoutant au sujet des négociations avec Free et SFR : "Ce sont des discussions serrées, mais je tiens à souligner la dynamique d’ensemble. Car il n’y a pas un acteur qui se met en travers. Tout le monde a envie qu’on trouve une solution. C’est une opération majeure, une mutation très radicale (...) On a fait des propositions, on a eu des contre-propositions, on négocie, tout cela est compliqué. C’est une entreprise dont personne ne peut garder l’entièreté donc il va y avoir répartition. Et il faut que les autres parties proposent une valorisation qui soit compatible avec la valorisation d’ensemble".

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #830 le: 05 February 2016 07:05:03 »
L’ARCEP vient de publier son tableau de bord sur la téléphonie mobile pour le quatrième trimestre 2015.

Quelques tendances
- Développement des forfaits sans engagements, avec une augmentation de 9,3 points sur an à 65,5%. L’augmentation ne faiblit pas. Les taux de résiliation et le nombre de numéros portés ont augmenté par rapport à la fin 2014. Le nombre de numéro porté atteignant plus de deux millions et retrouvant un score digne du lancement de Free Mobile. A qui cela va-t-il profiter ?
- En métropole, les opérateurs ont gagné 997 000 lignes supplémentaires : hausse de 1,237 000 forfaits (+515 000 grand public et +722 000 M2M) et baisse de 240 000 prépayés. Les Mvno ont perdu 97 000 cartes. Soit un gain de 900 000 lignes sur la Métropole. Au niveau national, c’est une augmentation de 903 000 nouvelles lignes. avec un gain de 3 000 lignes sur les DOM-TOM
- C’est un trimestre dans la lignée de ceux de l’année 2015. A noter que les fêtes de fin d’année avec ses promotions assez fortes ont engendré de forts mouvements, mais dans un marché en augmentation moyenne et qui se développe grâce au M2M..

Précisions
- Les données sont exprimées en milliers. 
- Pour lire le tableau : Le nombre de cartes SIM (résidentielles, entreprises et M2M) a augmenté de 1,237 000 (+1,09%) sur le trimestre et 3,4% sur un an.

Récapitulatif


Professionnels et particuliers en Métropole : les Mvno
7,365 millions de clients ont souscrit à un service mobile auprès d’un Mvno, soit une baisse de  97 000  (-1,3%), mais sur un an, la hausse est de 0,9%.
Pour l’ARCEP, comme il y a un an, les Mvno représentent 10,6% du marché total métropole.

Parts de conquête - Forfaits (y compris M2M) à fin 09
Orange 1 745 000 nouveaux clients, soit 48,6% de parts de conquête,
Free, 1,210 000 soit 33,7%,
Bouygues 635 000, soit 17,7%,
SFR -430 000.
Total 3,160 000

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #831 le: 08 February 2016 07:04:27 »
L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2015.
Ces statistiques permettent de faire le point sur les revenus des opérateurs.

Au troisième trimestre 2015, sur le marché de détail des services mobiles (hors taxes et hors ventes de téléphones) ont pesé 3,62 milliards d'euros HT, en baisse de 1,8% sur un an et de 4,16 milliards HT pour les services fixes (-2,4%).

La baisse totale est de 1,6% après une baisse de 1,0% au T2, une baisse de 2,5% sur le T1, une baisse de 1,2% sur le T4 2014 et de 2% sur le T3 2014.

Pour l’ARCEP : "Le revenu des opérateurs de communications électroniques sur le marché final s’élève à 9,0 milliards d’euros HT au troisième trimestre 2015 ; celui des services de communications électroniques (hors revenus annexes des opérateurs), à 8,2 milliards d’euros HT. La baisse, du revenu se poursuit, mais n’est que de 2,2% en un an au troisième comme au deuxième trimestre 2015 après trois trimestres autour de 3% et deux années entre 5 et 8%.".

Globalement, cela confirme que la situation des opérateurs est moins pire, mais ce n’est pas encore le retour à la croissance. Sur les 9 premiers mois de l’année la perte de chiffre d’affaire de l’ensemble Bouygues-Free-Orange-SFR est de 405 millions (1,12 milliards en 2014, 2,46 milliards en 2013 et 1,5 milliards en 2012) soit une baisse de 0,8% par rapport au T3 2014.

Récapitulatif de l'ARCEP


Récapitulatif des 4 principaux opérateurs


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #832 le: 09 February 2016 06:48:24 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°160

Consolidation au Brésil
Telecom Italia et Oi discutent fusion au Brésil. Oi a le premier réseau de téléphonie fixe au Brésil alors que Tim est le deuxième opérateur de téléphonie mobile. Ensemble, ils auraient 44% du marché national de la téléphonie mobile, devançant l'actuel leader Telefonica Brasil et la filiale locale d'America Movil SAB, qui ont des parts de marché respectives de 29 et 25%.

Consolidation au Royaume Uni
Le PDG de Three tente son va-tout pour sauver sa fusion avec O2. Canning Kof a promis de substantielles concessions pour gagner le feu vert de la Commission européenne. Il a indiqué être prêt à garantir un blocage des prix pendant cinq ans, tout en ouvrant son réseau à des concurrents, et à investir 6,5 milliards d’€ (Revue de Presse de l’ARCEP – 05/02).
Cela suffira-t-il à attendrir la Commission Européenne ?

ARCEP : chiffres de la convergence
L’ARCEP vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2015.

Ces statistiques permettent de faire le point sur le quadruple-play par rapport au segment mobile.  Ce sont des offres qui sont en constante augmentation.



Du coté des opérateurs, peu de statistiques. A part Orange qui chiffre via ses offres Open. C’est 4,530 millions de clients soit 42,7% de sa base clientèle fixe. SFR/NC était à 50,2% à fin décembre 2014, soit 3,288 millions. Free ne dit pas grand chose sauf que +/- 50% de ses clients du segment fixe auraient également une offre mobile, soit 3,041 millions.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #833 le: 10 February 2016 06:58:52 »
Qui a dit que la Culture et l’Economie n’étaient pas liées ? C’est ce que montre un rapport d’octobre 2015 publié par le cabinet EY et France Créative, une organisation réunissant des acteurs de la culture comme la Sacem pour la musique, le CNC pour le cinéma ou le SPQN pour la presse.
Les secteurs de la musique, du cinéma, du théâtre, de la presse et du jeu vidéo ont enregistré une croissance de 1,2% entre 2011 et 2013 contre 0,9% pour le reste de l’économie. L’industrie culturelle génère 83,6 milliards d’euros de revenus et 1,3 million d’emplois, soit plus du double des emplois liés à la production automobile. Les exportations représentent 2,7 milliards d’euros.

Poids de la Culture en France
Un rapport de mars 2014, publié conjointement par le ministère de l'Economie et celui de la Culture (La Tribune, 03/2014) donnait aussi des chiffres intéressants. La culture contribue 7 fois plus au PIB français que l'industrie automobile avec 57,8 milliards d'euros de valeur ajoutée par an. Son coût total pour la collectivité approche 21,5 milliards d'euros. Les seules entreprises culturelles emploient quelque 670.000 personnes, que leur profession soit culturelle ou non, soit 2,5% de l'emploi dans le pays.
A cela s'ajoutent les 870.000 professionnels de la culture qu'emploient les entreprises non culturelles. Pour l’Etat c’est une dépense de 13,9 milliards d'euros par an, et de 7,6 milliards pour les collectivités territoriales. Les activités culturelles ont aussi un effet d'entraînement sur le reste de l'économie de l'ordre de 46,7 milliards d'euros grâce aux activités induites comme les matériaux utilisés, les loyers, l'électricité etc...Au total, l'apport de la culture à l'économie, y compris ces effets d'entraînement, atteint donc les 104,5 milliards d'euros, selon l'étude. Soit 5,8% de la somme de toutes les valeurs ajoutées (ce qu'est, par définition, le PIB).
Le rapport établit en outre "une corrélation positive" entre la présence d'une implantation culturelle et le développement socio-économique d'un territoire.

Poids de la Culture en Europe
En 2012, le Groupement européen des sociétés d'auteurs et de compositeurs (GESAC), avait demandé à E&Y d'évaluer le poids économique du secteur culturel pour mieux démontrer qu'il fallait le protéger.
Les industries culturelles et créatives au sens large, du livre à la publicité en passant par les arts visuels ou le spectacle vivant, pèseraient, selon les consultants d'E&Y, 536 milliards d'euros de revenus, soit 4,2 % du PIB européen.
Elles emploient 7,1 millions de personnes, ce qui en fait le troisième employeur de l'Union européenne (hors secteur public), derrière le secteur de la construction et celui des services de restauration. 90 % de la création de valeur provient du secteur privé. Il fait ensuite remarquer que le secteur a continué à voir le nombre de ses emplois croître de 0,7 % pendant les années de crise (de 2008 à 2012), alors que l'Union dans son ensemble perdait des emplois au même rythme.
Une infographie publiée par Les Echos de décembre 2013 permettait de mesurer le poids de plusieurs secteurs économiques. Les télécoms pèsent peu.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #834 le: 11 February 2016 07:46:28 »
Brèves du sport business et des médias - N° 133

Canal+
«Nous avons perdu 250 000 abonnés en 2015», c’est ce que déclare un proche de Bolloré au Canard Enchainé du 3 février. Au mois de décembre Canal+ aurait recruté 30% de clients en moins par rapport à décembre 2014. Mais de quoi s’agit-il du seul Canal+ ou du total Canal+/CanalSat.

Difficile d’en déduire le chiffre réel d’abonnés chez Canal+, car le groupe ne donne pas de détails et regroupe ses résultats avec ceux de CanalSat et CanalPlay.
Lors du troisième trimestre, hors CanalPlay, l’ensemble Canal+/Canalsat aurait subit une perte de 334 000 clients sur 12 mois.

C’est aussi ce qui explique la volonté de Bolloré de rechercher la distribution exclusive de BeIN Sports et  de ramener vers lui ses 2,5 millions de clients. C’est en tout cas ce qu’a expliqué Bolloré aux dirigeants du foot français lors d’un déjeuner (Liberation, 05/02). Avec une question importante : les droits tv de la L1 sont acquis jusqu’en 2020 et ce rapprochement pourrait en faire baisser le montant, à moins que SFR/Altice ne se lance.

Mais d’abord, Boloré va devoir passer devant l’Autorité De La Concurrence ce qui ne va pas être simple. L'Equipe (édition papier) du jour annonce que l'ADLC va lancer une consultation du marché (détenteurs de droits, chaînes de télé, fournisseurs d'accès Internet...) pour avoir leur position.

Droits tv du foot européen
Récapitulatif des droits tv domestiques des 5 plus gros championnats de foot en Europe. La L1 se traine vraiment.



Droits tv du foot allemand
Cela devrait d’autant plus se creuser que les droits tv du championnat allemand vont être renouvelé courant 2016 pour la période 2017/2021. Le but de la Ligue va être de faire augmenter ces droits et y introduire de la concurrence : Sky l’actuel diffuseur pourrait voir venir Deutsche Telekom, l’opérateur télécom historique ainsi que d’autres opérateurs de télévision.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #835 le: 11 February 2016 12:16:28 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°25
C'est Paris Match  qui l'annonce : le Mvno Coriolis pourrait être un des grands gagnants du Yalta des télécoms.
Coriolis pourrait reprendre le secteur Entreprise de Bouygues soit "1,1 million d’abonnés aux forfaits mobiles et 140 000 aux lignes fixes. Sa valeur est estimée autour de 500 millions d’euros.". C'est une hypothèse qui avait été soulevé il y a quelques jours par Les Echos (11/01).
D'autre part, Coriolis pourrait reprendre les clients fixe pour environ 1 milliard d'euros. Le cas des abonnés mobiles et au fixe ne serait pas dans le lot.

Enfin, selon le Canard Enchainé du 10/02, un conseiller de François Hollande aurait déclaré que : "Le plus pertinent aurait été que Niel (le patron de Free, NDLR) rachète Bouygues Telecom" (Silicon, 10/02). Certes, mais Xavier Niel aurait-il accepté l'entrée de Martin Bouygues à son Conseil d'Administration ? Pas sur quand même...

Et pour finir, L'Etat va obtenir deux sièges au Conseil d'Administration d'Alstom (Usine Nouvelle, 08/02). Cela rentre dans le plan de sauvegarde du Groupe en juin 2014. Faut-il y voir un lien avec la vente de Bouygues Telecom à Orange et l'entrée de Bouygues Telecom pour 11 à 15% dans le Capital ?
« Modifié: 11 February 2016 12:20:16 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #836 le: 12 February 2016 06:44:35 »
Avant la publication la vague de résultats sur le fixe et le mobile du quatrième trimestre 2015, un rappel sur les chiffres arrêtés au 30 septembre 2015.

Première partie : haut et très haut débit

1 - Calendrier de publication des résultats du quatrième trimestre 2015
Orange, le 16 février  (avant bourse).
Bouygues Télécom, le 24 février (avant bourse).
ARCEP, services fixes (prov.), le 3 mars (après bourse).
Free, le 10 mars (avant bourse).
SFR, le 15mars  (avant bourse).
ARCEP, services fixes (déf.), le 7 avril (après bourse).

2 - Nombre d’abonnements haut et très haut débit (chiffres ARCEP)


3  - Récapitulatif calculé à partir des communiqués des FAI


Précisions
- La catégorie « autres » est calculée en prenant le total ARCEP à fin septembre 2015 défalqué des totaux publiés par les opérateurs à fin juin.
- Pour lire le tableau : Orange est à 39,94% de parts de marché avec 10,613 millions de clients et a recruté 355 000 nouveaux clients entre le T3 2014 et le T3 2015, soit une augmentation de 3,5% de sa base clientèle.

4- Le très haut débit
Récapitulatif des parts de marché pour le très haut débit selon les critères de l’ARCEP (débit >= 30Mbts), mais hors petits opérateurs.
 


5  - Parts de conquête
Quelques statistiques sur les parts de conquête. Cela indique le gain (ou la perte) de nouveaux clients en ADSL et Fibre Optique.

Parts de conquête sur fixe (ADSL et très haut débit) au T3
Orange 116 000 nouveaux clients, soit 38,5% de parts de conquête,
Bouygues 94 000, soit 31,2%,
Free, 91 000 soit 30,2%,
SFR est négatif -29 000.
Total 272 000

Parts de conquête sur fixe (ADSL et très haut débit) au T2
Bouygues 78 000 nouveaux clients, soit 39,0% de parts de conquête,
Orange 76 000, soit 38,0%,
Free, 46 000 soit 23,0%,
SFR est négatif -119 000.
Total 200 000 

Parts de conquête sur fixe (ADSL et très haut débit) au T1
Bouygues 96 000 nouveaux clients, soit 40% de parts de conquête,
Free 77 000, soit 32,1%,
Orange 67 000, soit 27,9%,
SFR est négatif -57 000.
Total 240 000

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #837 le: 13 February 2016 12:25:14 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°26

Le Figaro (12/02) annonce qu'un accord est quasiment scellé entre Orange, SFR et Free pour la vente de Bouygues Telecom.

"Orange veut s'accaparer les 2 millions de clients haut de gamme, tandis que Free et SFR se partageraient les clients restants (B&You, Bbox et professionnels)". Free "est prêt à racheter l'essentiel" des fréquences mais "est plus réservé" en ce qui concerne les réseaux, l'ensemble "est valorisé un peu plus de 2 milliards d'euros". "Free pourrait reprendre des salariés, notamment ceux associés aux réseaux", mais, la question est "plus ardue sur les boutiques et leurs employés". Free "pourrait en acquérir une cinquantaine sur 550. Les autres pourraient être transférés à un acteur hors du champ des télécoms". SFR et Free devraient débourser 4 milliards d'euros ensemble (hors fréquences).

Reste à régler "les impôts sur les plus values à payer sur les actifs cédés par Orange à Free et SFR" et le coût de démantèlement de Bouygues Telecom. Enfin Bouygues a "accepté de se contenter de 10% du capital d'Orange" et "pourrait accepter de bloquer son niveau de participation dans le cadre de sa déclaration d'intention vis-à-vis des autorités de marchés".
« Modifié: 13 February 2016 12:29:28 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #838 le: 13 February 2016 22:15:55 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°27

Selon le JDD : "Jeudi, Orange, SFR et Free se sont mis d’accord sur le prix des actifs de Bouygues Telecom qu'ils vont se partager. Reste à savoir qui reprend quoi. Free reprendrait une large part des abonnés mobile classique et SFR les "low cost" de la marque B&You. Ils se partageraient les clients Internet. Au total, Free dépenserait entre 3 et 3,5 milliards d’euros contre 2,5 milliards d’euros pour SFR. Xavier Niel héritera aussi de l’essentiel des 550 boutiques de Bouygues Telecom et ses quelque 3.000 salariés.

Les discussions se prolongent encore ce week-end pour présenter un projet, mardi, lors des résultats 2015 d'Orange. "L'objectif est de conclure dans le week-end" assure une source. "C'est une question de jours" promet une autre."

Plus d'infos avec l'édition papier...

Edit : pas beaucoup plus, sauf de détailler la dureté des négociations entre les parties.
« Modifié: 14 February 2016 09:58:54 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #839 le: 15 February 2016 06:54:44 »
Avant la publication des chiffres sur le fixe et le mobile du quatrième trimestre 2015, un rappel sur les chiffres arrêtés au 30 septembre 2015.

Deuxième partie : la téléphonie mobile

1 - Récapitulatif calculé à partir des communiqués des Opérateurs

Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR. 
- Par opérateur, c’est le nombre total de clients (y compris les Mvno et filiales) qui est pris en compte. Pour avoir un peu plus de détails voir les chiffres de L’ARCEP et ceux publiés par les opérateurs.
- Pour lire le tableau : Orange est à 39,3% de parts de marché avec 28,976 millions de clients et a gagné 637 000 clients entre le T3 2014 et le T3 2015, soit une hausse de 2,5%.

2 – Situation sur les forfaits (avec M2M)

Précisions
- Au T3, Orange compte 23,706 millions de clients (particuliers, M2M, professionnels) avec un forfait, ce qui représente une part de marché de 37,8%.

3 - Situation du M2M

Précisions
- Les données (exprimées en milliers) sont compilées à partir des communiqués publiés par Orange et SFR et l’ARCEP.
- Au T3 2015, SFR avec 4,503 millions de cartes SIM est à 44,9% de parts de marché.
- La rubrique "autres" est calculée en défalquant les chiffres de SFR et Orange au total de l'ARCEP. 

4 - Parts de conquête sur les forfaits mobiles (y compris M2M) à fin T3 :
Orange 880 000 nouveaux clients, soit 57,8% de parts de conquête,
Free, 390 000 soit 25,6%,
Bouygues 224 000, soit 14,7%,
SFR +28 000, soit 1,8%.
Total 1,522 000

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #840 le: 16 February 2016 07:27:08 »
Orange vient de présenter ses résultats au 31 décembre 2015. C’est un trimestre qui est dans la lignée des précédents. C’est toujours bon sur le ftth, Open et Sosh. Dans le mobile, c’est plutôt moyen sur les forfaits, mais une nouvelle fois catastrophique sur le prépayé et la baisse se poursuit sur l’ADSL.
Rien de nouveau n’a été annoncé concernant le rachat de Bouygues Telecom et son calendrier.

En France, la baisse du chiffre d’affaires ralentit avec une baisse de 0,1% (-0,6% au T3, -0,8% sur le T2, -1,6% sur le T1, -1,5% sur le T4, -2,6% sur le T3, -4,6 sur le T2, -4,9 sur le T1 et -6,2% sur le T4). L’amélioration relative concerne à la fois les services mobiles et les services fixes. Le taux de marge est un peu meilleur. La part de conquête sur le fixe est estime à 50%



Fixe
La Fibre Optique est en augmentation de 133 000 clients sur le trimestre, après une augmentation de 107 000 sur le T3, de 82 000 sur le T2, et de 397 000 sur un an. Le nombre de clients ADSL est en baisse  de 8 000 sur le T4 et de 17 000 sur un an.

Téléphonie mobile
Petit trimestre, avec un gain de seulement 198 000. Les forfaits gagnent 435 000 nouveaux clients (+257 000 M2M et +178 000 pour le grand public), alors que le prépayé poursuit sa chute -237 000.
Sosh continue de progresser - mais à un rythme plus lent - avec 2,938 millions de clients, soit +121 000 sur le trimestre et 479 000 sur un an.
Les Mvno ne représentent plus que  793 000 contre 750 000 pour le T3, 838 000 pour le T2, 978 000 pour le T1, 1, 059 million au T4 2014, en baisse de 266 000 sur l’année.
 
Source : Communiqué de presse Orange.
« Modifié: 16 February 2016 17:31:13 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #841 le: 17 February 2016 06:52:40 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°28
A l’occasion de la présentation des résultats d’Orange, Stéphane Richard a fait le point sur le rachat de Bouygues par Orange.

Tout d’abord, il y a ce qui est écrit dans le CP : "Par ailleurs, le Groupe a confirmé en début d’année la reprise de discussions avec le Groupe Bouygues en vue d'un rapprochement avec Bouygues Télécom. Ces discussions se poursuivent et requièrent plusieurs semaines au moins avant d’aboutir à une décision. Orange n’agira que dans le seul intérêt de ses actionnaires, de ses salariés et de ses clients et sera particulièrement attentif à la création de valeur d’un tel projet".

A noter le "par ailleurs" du CP qui est quand même grandiose... ;)
 
Stéphane Richard en a dit un peu plus devant la pressse : "C’est une opération complexe. Les discussions se poursuivent. Il faut quelques semaines supplémentaires. Mais cela doit être rapide car on ne peut pas laisser les salariés de Bouygues Telecom dans l’incertitude (...) C’est une opération complexe. Les discussions se poursuivent. Il faut quelques semaines supplémentaires. Mais cela doit être rapide car on ne peut pas laisser les salariés de Bouygues Telecom dans l’incertitude (...) je n’ai pas encore recueilli l’accord de l’Etat (...) L’Etat n’a pas d’opposition de principe au rapprochement envisagé avec Bouygues (...) L’Etat comme actionnaire d’Orange a fixé des objectifs qui ne sont pas incompatibles avec le projet".

Officiellement, pour lui "La valorisation de 10 milliards d’euros pour Bouygues Telecom est une donnée de l’équation, difficile de s’en éloigner beaucoup". Il fait valoir une participation de Bouygues entre 10 et 15%, probablement autour de 12%, sachant que l’Etat ne veux pas descendre en-dessous de 21% et veut limiter la montée en puissance de Martin Bouygues au Capital.
Pour rappel, le montant de 10 milliards correspond au montant de l'offre formulée en juin dernier par Patrick Drahi.

Alors que ce week-end la presse a présenté ce qui pouvait être le contenu d’un accord de partage, il reste encore des points en discussion : l’avenir social des salariés de Bouygues, le niveau et l’organisation de la présence de Bouygues dans Orange.

A suivre...

Sources : Le Figaro (16/02), Le Monde (16/02), Les Echos (16/02).


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #842 le: 18 February 2016 06:49:35 »
Avec la publication des résultats d’Orange, il est possible de calculer une estimation sur le fixe (y compris le FTTH) et les forfaits sur le mobile. 

Fixe (HD + THD)
Avec un total de 121 000 nouveaux clients sur le T4. Orange estime sa part de conquête à 40,7%. Cela laisserait donc un solde de +/- 176 000 pour Bouygues Telecom, Free et SFR. Selon François04, Free aurait gagné 105 000 clients sur le T4.
SFR sera-t-il encore négatif sur le T4 ? Ce qui donnerait un bon résultat également pour Bouygues Télécom ? L’estimation d’Orange est-elle totalement fiable ?

Forfait mobile
Sur le mobile, la seule base de calcul est celle de l’ARCEP qui a déjà donné ses chiffres pour le T4. L’ARCEP a compté 1,237 millions de nouvelles cartes SIM sur les forfaits. Soit +515 000 grand public et +722 000 M2M. Orange décompte 435 000 nouveaux clients (+257 000 M2M et +178 000 pour le grand public). Ce qui lui ferait une part de conquête de 35,2% (35,6% sur le M2M et 34,6 sur le grand public). Ce qui ferait un relatif « petit »  trimestre pour Orange.

Sur les forfaits Grand Public (à partir de la base ARCEP), il resterait donc +/- 802 000 cartes sim à répartir entre Bouygues, Free et SFR et dans une moindre mesure les Mvno's.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #843 le: 19 February 2016 06:52:13 »
Brèves du sport business et des médias - N° 134

Ligue 1et distribution exclusive de BeIN Sports par Canal+
Un accord de distribution exclusive de BeIn Sports par le Groupe Canal+ est quasiment acté : "que Groupe Canal+ et beIN Sports ont entamé des discussions. Le Conseil de surveillance de ce jour a autorisé le Directoire à conclure un accord de distribution exclusive de beIN Sports. Cet accord permettrait à BeIN Sports de bénéficier de la force de la distribution de Canal+ et à l’ensemble des clients des deux sociétés de disposer d’une offre complète". Cet accord serait d’une durée de 5 ans et porterait sur toutes les plateformes techniques (ADSL, SAT, OTT). 

Une question va se poser pour les finances de la Ligue 1 : l’entente entre les deux contributeurs ne va-t-elle pas enclencher une baisse sur les droits tv futurs ? A ce jour les droits pour la période 2016-2020 ont été renouvelés au printemps 2014.

Coup de chance pour, P.Drahi via Altice/SFR a acquis les droits tv de la Premiere League pour une période de 3 ans et compte lancer une offre spécifique. La logique voudrait qu’il y ait également de la Ligue 1 afin de vendre des abonnements. Nicolas Rotkoff (Directeur d’Altice Entertainment & Sport) déclarant à France Football (édition papier du 09/02) qu’il s’interrogerait le moment venu et verrait le découpage des lots.

A partir de la saison prochaine, les droits tv seront les suivants :



Dans le détail, c'est Canal+ qui a remporté les deux premiers lots pour 540 millions et BeIN pour Sports les autres lots pour 186,5 millions d’euros. A partir de la saison 2017/2018, les droits internationaux vont rapporter 80 millions d’euros au lieu des 32,5 millions actuels. C’est toujours BeIN Sports Group qui les commercialisera.

Prochaine étape : l'avis de l'Autorité De La Concurrence qui pourrait être rendu dans 2 à 3 mois, soit à la fin de l'accord de distribution de BeIn Sports chez les opérateurs. Quelles contraintes se verront imposser Canal+ et BeIn Sports afin de sceller cet accord ?

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #844 le: 22 February 2016 06:46:55 »
Quelques chiffres et statistiques (hors résultats financiers) suite à la publication des résultats d'Orange au 31 décembre. Ces chiffres portent sur l’activité Internet et sur l’activité mobile.
Orange s’appuie sur le FTTH, Open, le M2M et un peu moins sur Sosh pour présenter de solides résultats commerciaux. Ce trimestre est à l’image de l’année 2015.


* en milliers

Haut et très haut débit
Le très haut débit tire encore la croissance d’Orange. Sur ce trimestre, c’est un gain de 133 000 clients. 70 000 sont des nouveaux clients, contre 65 000 sur le T3, 39 000 pour le T2, 37 000 pour le T1.
Les clients FTTH représentent 8,9% de sa base clientèle contre 7,8% à fin T3, 6,9% à fin T2, 6,1% à fin T1, 5,4% à fin 2014, 3,2% à fin 2013 et 1,8% à fin 2012. Le nombre de clients avec une offre Open est de 7,039 millions et représente 43,5% des clients fixe. Il reste encore 58 000 clients en bas débit.

Téléphonie mobile
Sur les forfaits, Orange progresse de 435 000 nouveaux clients (+880 000 au T3, +414 000 au T2, +451 000 au T1) mais ce sont des forfaits sans engagement.
Sosh – qui stagne un peu – progresse de 121 000 nouveaux clients et représente 12,2% des clients avec un forfait contre 11,2% à fin 2014.
Et comme pour le trimestre précédent représente 10,3% de l’ensemble des clients chez Orange, contre 9,1% à fin 2014.
Sosh représente 27,8% des recrutements nets sur les forfaits (y compris M2M) contre 10,8% à fin T3, 26,8% à fin T2, 33,7% à fin T1 et 40% à fin 2014. 
Sur le prépayé, c’est encore et toujours la chute, même si elle est moins importante sur ce trimestre. Les Mvno hébergés font un résultat positif, le premier depuis des années.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #845 le: 23 February 2016 06:49:00 »
Orange lors de la présentation de ses résultats à fin décembre a publié quelques données annexes sur son activité fixe et mobile. Globalement, avec la 4G et le Ftth, les offres premium sont en train de s’imposer, mais à petite vitesse ce qui permet au chiffre d’affaire de ne quasiment plus baisser par rapport aux exercices précédents.

Activité mobile
Le taux de churn est passé de 17,6% pour le T4 2013 à 13,4% deux ans plus tard. Ce taux n’est pas donné pour les autres opérateurs, difficile donc de faire des comparaisons.
Avec le développement de la 4G, Orange poursuit son renforcement sur ses offres premiums (Open et Origami), même si il y a encore de la marge, car cela fait à petite vitesse. Dans le détail, Open et le M2M progressent. Les autres offres sont moyennes Sosh s’essouffle et Origami ne doit devoir son solde positif au renouvellement de portable. Orange ne réalise pas un bon T4.



Activité fixe
Si la part de conquête à 41% sur ce T4 est confirmée, ce sera un bon trimestre pour Orange qui sera une fois de plus lié au succès du couple Open/Ftth. Même si à ce jour, malgré de bons chiffres sur le Ftth, cela ne permet pas à Orange de gagner significativement des parts de marché, juste de se maintenir ses positions.



Evolution du CA
Même constat que depuis quelques trimestres : Orange est quasiment proche de l’équilibre et la baisse est quasiment stabilisée. La rentabilité est maintenue avec des économies et de bons chiffres sur le fixe et le mobile. Orange va-t-il finir par repasser dans le vert en terme de CA ?


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #846 le: 23 February 2016 11:56:51 »
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°29
En marge du salon Mobile World Congress qui se tient à Barcelone, Stéphane Richard est revenu sur le rachat de Bouygues Telecom par Orange. Cela prend du temps, car il y a beaucoup d’intervenants et que les points sont nombreux à régler.

Bfm, 23/02) affirme que cela pourrait passer par différentes structures. "Tout est négociable (...) Les discussions se poursuivent, de nombreux aspects doivent être abordés et les deux parties ont encore besoin de temps avant d'envisager un accord ".

Selon Le Point (23/02), Stephane Richard donne du temps au temps : "Je maintiens ma probabilité de succès de l'opération à 50-50 (...) Cela fait sept semaines que nous discutons. Il y a forcément des points où nous devons trouver un consensus. Mais tout est négociable. Pour ma part, je pense qu'il faut que l'opération soit créatrice de valeur pour nos actionnaires, qu'elle ait un intérêt industriel sur le long terme, et qu'elle soit socialement acceptable (...) Les opérations peuvent se faire en plusieurs temps. Un opérateur est un corps vivant".
Un cadre d’Orange précise : Nous nous fixons jusqu'à la fin mars pour voir si les choses ont une chance d'aboutir (...) le rachat d'un opérateur au Burkina Faso a pris deux ans, nous ne sommes pas à un mois près

Pour Tradingsat qui relaie des informations de la Société Générale :  "certaines difficultés liées aux réseaux et à l'indemnité due à la cible en cas d'échec de l'opération", d’autre part : "la fusion serait passée au crible non par la Commission européenne, mais par l'autorité française de la concurrence et son approbation pourrait prendre 12 mois". 
Enfin, selon Le Figaro (23/02)  : "Les choses seraient aussi plus complexes qu'il n'y paraît chez Free : "C'est un véritable changement de modèle économique. Jusqu'à présent, il s'est développé comme un opérateur virtuel, il deviendrait opérateur de réseau», note un connaisseur du dossier. Un bouleversement qui ne serait pas du goût de tous".

Bouygues présente ses résultats demain matin, de nouvelles précisions à attendre ?

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #847 le: 24 February 2016 06:58:46 »
Bouygues Telecom vient de présenter ses résultats à fin décembre.

Au sujet du rachat par Orange, le communiqué précise : "Parallèlement, Bouygues poursuit les discussions annoncées le 5 janvier 2016 en vue d’étudier un rapprochement entre Bouygues Telecom et Orange, qui conforterait son ancrage durable dans les télécoms. Bouygues attache dans toutes les discussions qu’il mène une grande importance à l’intérêt des collaborateurs de Bouygues Telecom, ainsi qu’à la dynamique d’investissement du secteur qui doit rester soutenue dans l’intérêt des clients".

Finance
Selon le communiqué : Le chiffre d’affaire et l’Ebitda sont en progrès mais comme en 2014, Bouygues ne dégage pas de bénéfices : "Le résultat opérationnel courant ressort à -11 millions d’euros en 2015 et le résultat opérationnel est de -134 millions d’euros après prise en compte de 123 millions d’euros de charges non courantes essentiellement liées à la mise en oeuvre du partage de réseau avec Numericable-SFR". 

Résultats commerciaux


Sur le fixe, Bouygues progresse de 92 000 nouveaux clients sur le T4 et de 360 000 sur 12 mois. Sur le mobile, c'est 174 000 nouveaux forfaits, Les chiffres sur le très haut débit seront connus dans la matinée.
« Modifié: 24 February 2016 07:39:37 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #848 le: 24 February 2016 10:41:50 »
Les résultats de Bouygues Telecom avec la découpe ADSL/THD. Pour le THD, c'est seulemement 10 000 clients supplémentaires sur le T4.



Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #849 le: 25 February 2016 06:46:55 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°161

Fin du RTC
Orange prépare la fin du téléphone fixe RTC à partir de 2021. Le réseau sera peu à peu remplacé par des technologies issues du numérique. Près de 13 millions de lignes téléphoniques sont concernées et il faudra s’équiper d’une box pour continuer de bénéficier d’une ligne fixe. Reste à définitivement régler les services qui fonctionne sur une ligne RTC : téléalarmes d’ascenseurs, alarmes, fax, systèmes de télésurveillance, terminaux de paiement, affranchisseuses, badgeuses. L'Arcep a assuré qu'elle ne s'opposerait pas à la fermeture du réseau RTC tant que l'opérateur respectera "un certain nombre de préavis", parmi lesquels l'annonce au moins cinq ans à l'avance de l'arrêt pour chaque zone géographique.

Consolidation aux Pays-Bas
Convergence entre la TV et les Télécoms : l'américain Liberty Global va se marier à Vodafone. L'opération va donner naissance au numéro deux des télécoms néerlandais, derrière KPN qui n’est pas au mieux de se forme et qui pourrait se voir racheter par SFR ou Orange. Au-delà de l'aspect commercial, la nouvelle entité valorisée 19 milliards d'euros, vise des synergies d'un montant de 3,5 milliards d'euros. En juin 2013, Liberty Global a racheté Virgin Media en Grande-Bretagne. En avril 2015,Liberty Global a racheté Base en Belgique. 

Telecom Italia
Lors de la présentation des résultats d’Orange, Stéphane Richard est revenu sur le sujet lors d’une discussion avec les journalistes. Selon Les Echos (16/02) : "Je n’ai aucun contact avec Vivendi ou Xavier Niel sur Telecom Italia. Je n’ai aucun plan de rachat de Telecom Italia  (...) on (Orange) a des relations professionnelles et d’estime réciproque, on échange sur les métiers et les projets".
Vivendi va avoir du boulot. Telecom Italia a vu son bénéfice net s'effondrer en 2015, à 150 millions d'euros contre 1,35 milliard l'année précédente. Son CA est en recul de 8,6%, à 19,718 milliards d'euros. TI annonce une accélération de ses investissements dans les réseaux fixes et mobiles en Italie, où il s'attend à renouer avec une croissance de son bénéfice brut à partir de 2017.