Ce qui m'a toujours "plu" en ces lieux est que tout un chacun refait le monde, et on trouve plus "d'experts" et de professeurs Diafoirus par article que la terre peut en fournir. Le truc est tellement "magnétique", que tout un chacun peut s'y laisser entraîner, y compris l'imprudent qui écrit ces lignes (Mea maxima culpa!)...
Lorsque Bouygues Télécom s'est lancé dans la téléphonie mobile, certains ont pu émettre les "doutes les plus extrêmes" sur la pérennité de l'affaire, apparaissant alors comme une simple diversification du portefeuille de Bouygues... L'opérateur, "quelques années" après vit toujours, même si les derniers semestres n'ont pas été au beau fixe.
Lorsque Free s'est lancé dans le fixe, il ne pouvait "que se casser la figure à court terme"... On voit le résultat aujourd'hui, avec justement cette fameuse "marge indécente", telle que l'ami Martin l'a qualifiée. Discours politico-marketing s'il en est, car on peut se poser la question ce que pourrait donner une guerre des prix dans le fixe avec le risque d'effet "Arroseur arrosé". La période n'est pas du tout à ce genre de jeu de c... (jeu qu'il est très dangereux de lancer, car on peut y gagner la place de 1er, pas très enviable!).
Bref, sortis de tout ce verbiage, seuls les résultats compteront à terme... Et les situations instantanées de chacun ne sont que des péripéties, y compris sur des durées d'un ou 2 ans. Les investissements télécoms, et les résultats en découlant se réalisent sur des durées nettement supérieures, et les débordements marketing de l'un ou de l'autre ne font vivre que les médias, mais pas vous, ni moi... (Enfin, je crois!?!)
