Bien sur... Sauf que les chiffres de déploiement publiques ne concernent que les sites > a 5 w et que je cherchais à estimer à la louche le nombre de sites 2600 nécessaire pour atteindre les 25% de couverture de la population avec une densité de réseau qui tiennent la route.
Au delà des Picocells et Nanocells qui n'apparaissent pas dans les tableaux de l'ANFR:
La couverture radio d'un opérateur peut (et doit) être jaugée aussi en termes de cellules radio par site;
Un exemple: Si vous consultez, sous "Cartoradio", la constitution d'un site relais radio d'un opérateur de téléphonie mobile O-F, SFR ou B-T, vous constaterez qu'il héberge au maximum:
Du 900 MHz 2G, sur trois secteurs, donc 3 cellules radio;
Du 900 MHz 3G , sur trois secteurs, donc 3 cellules radio;
Du 2100 MHz 3G, sur trois secteurs, donc 3 cellules radio;
Du 1800 MHz 2G, sur trois secteurs, donc 3 cellules radio;
Du 1800 MHz 4G , sur trois secteurs, donc 3 cellules radio; pour le cas de B-T uniquement, pour l'instant;
Du 800 MHz 4G, sur trois secteurs, donc 3 cellules radio;
Du 2600 MHz 4G, sur trois secteurs, donc 3 cellules radio;
Donc un total de 21 cellules radio maximum pour un site B-T ou 18 pour un site O-F ou SFR.
Tandis que le site le plus chargé de Freemobile concentre:
-- Du 2100 MHz, sur trois secteurs, donc 3 cellules radio;
-- Du 900 MHz, sur trois secteurs, donc 3 cellules radio;
Ce qui fait 6 cellules radio/site.
Pour l'instant, je fais l'impasse sur les cellules radio 4G LTE de Freemobile, puisque ce service n'existe pas commercialement chez eux.
Au total et par rapport à son partenaire d'itinérance, Freemobile possède ainsi environ
neuf fois moins de sites actifs, lesquels disposent de
trois fois moins de cellules/site. Compte non tenu des Picocells et Nanocells, non publiquement répertoriées.
Pas étonnant qu'un terminal Freemobile qui appelle ou est appelé ne tarde pas à faire un choix entre une cellule Freemobile et une pléthore de cellules O-F à l'intérieur ou à proximité de celle-ci !
Voir Chap. III du document de l'ANFR qui décrit le mécanisme d'itinérance entre Freemobile et O-F:
http://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/Actualites/Rapport_ANFR_Free_Mobile.pdf)
Car, ce même rapport nous démontre également, Chap. III.2, que:
" ... La forme des courbes indique que le développement de l’infrastructure en début de déploiement contribue relativement peu à la croissance du taux d’usage du réseau. En revanche, l’apport marginal de l’infrastructure croît sensiblement lorsque celle-ci atteint une densité comparable à celle du réseau partenaire. Cela peut s’expliquer par le fait que la résorption quasi-complète des trous de couverture élimine alors les « fuites » vers le réseau d’itinérance, et permet ainsi de réintégrer l’essentiel du trafic sur le réseau propre. Cet effet favorable se produit, selon ces modèles simplifiés, lorsque le taux de couverture des zones d’étude s’approche de 80 %. "
C'est dire qu'en raison du mécanisme particulier d'itinérance entre Freemobile et O-F, la densité cellulaire est aussi importante que la couverture.
Donc en tenir compte lors d'estimations ou de calculs savants
