Voyons, c'est un mal bien français (mais pas que) de répondre à un risque par des effets d'annonce, euh, pardon, "un geste fort" ...
C'est réactions sont relativement récentes et sont à mettre en parallèle du sacro-saint principe de précaution : les dirigeant ont, depuis une 40ène d'années, le moyen de voir, grâce à l'évolution globale (technique, scientifique, comportementale) que des choses considérées comme sûres sont battues en brêches quelques années plus tard ...
... Et donc ils ne savent comment réagir, et doive se positionner de façon à ne pouvoir être pris en défaut dans le futur :
- soit le principe de précaution
- soit en proposant quelque chose de radical (et donc à 99% des cas, d'irréalisable concrètement), mais du coup, c'est pas leur faute, ce sont les autres qui n'ont pas voulu/pu/su mettre en oeuvre la solution !!!
Un parallèle pour cette affaire :
Les couteaux de cuisine ça engendre des centaines de mort violentes, donc créons des couteau pas pointus, sans tranchant, et souples ... comme ça, il n'y aura plus de tués par couteaux de cuisine !!!
;-)
ça fait peur ...