S’il y a une consolidation aux Pays-Bas ou au Royaume unis, c’est parcequ’il y avait une vraie concurrence des opérateurs de la téléphonie mobile. Malheureusement, ce n’était pas le cas en France ou il y avait une entente illicite des 3 opérateurs (Bouygues, SFR et Orange, condamnés il ya quelque temps par la cour européenne de justice) sur le dos de leurs clients.
Je ne partage pas votre analyse, que je reformulerai plutôt ainsi:
Avant l'arrivée de Freemobile, la concurrence se faisait par les infrastructures.
L'ARCEP ayant modifié cet état de fait (sans aucune concertation d'ailleurs), les investisseurs en infrastructures de télécom deviennent très frileux. Et on peut les comprendre: à quoi sert désormais d'investir s'il n'y a plus confiance dans les régulations ni l'avenir ?
Les deux questions fondamentales soulevées par le traitement réservé à Freemobile par l'ARCEP sont:
1) Qui désormais doit investir dans les infrastructures de télécom ? L'Etat ? Des opérateurs privés ?
2) S'il n'y a plus d'investissements dans les structures de télécoms, comment vont survivre, à terme, les opérateurs qui ne disposent pas d'infrastructures de réseau télécom (les MVNO et les Full MVNO) ?
Nota bene: aux Pays-Bas et au Royaume uni, tous les opérateurs de téléphonie mobile sont sur un pied d'égalité de traitement (par rapport au régulateur), d'où la "consolidation" rendue possible.