J'avoue personnellement etre indecis sur ces questions d'emplois et de pouvoir d'achat. On parle ici de Free mais ca s'applique a bien d'autres domaines comme certains l'ont souligne.
Si je prends 2 exemples pour le pouvoir d'achat :
Pour les telecoms en general, l'arrivee de Free a ete tres benefique aux consommateurs, donc la liberalisation a ete une bonne chose de ce cote la.
Pour la distribution d'eau, les boites privees sont souvent nettement plus cheres que les villes qui gerent l'eau elles memes, donc la liberalisation n'a pas eu d'effet positif pour le consommateur, bien au contraire.
J'ai donc bien du mal a avoir un avis tranche sur l'impact des privatisations/services publiques/liberalisation.
Pour l'emploi (et donc pour le citoyen au sens large), il en a deja ete question dans d'autres sujets, mais j'ai bien l'impression qu'on manque de chiffres pour se faire une opinion aussi objective que possible. On doit pouvoir trouver facilement le nombre d'embauches directement chez Free pour le mobile, c'est deja plus difficile d'estimer le nombre d'emplois crees ou maintenus grace a Free chez ses sous traitants pour l'installation du reseau mobile, mais il y en a tres probablement. C'est tout aussi difficile chez la concurrence pour savoir si les sous traitants de ces derniers ne vont pas licencier. Et qui peut affirmer que le nombre d'emplois crees ou maintenus par Free sera superieur ou egal aux emplois probablement perdus chez les autres (directement ou indirectement) ? Si meme le bilan est nul en terme de nombre d'emploi, est-il equilibre ensuite sur les salaires, les conditions de travail ?
Pour finir, s'il peut y avoir des abus quant aux remunerations des actionnaires, je me dis quand meme que actionnariat et dividendes ne sont pas des gros mots. Ce sont grace aux actions que les societes disposent d'un capital a investir. Pour Free, avec un actionnaire mega majoritaire, il est facile de ne pas verser de dividendes, Xavier Niel n'a pas besoin de se "fideliser" a Free. Pour une entreprise a l'actionnariat disperse, si les actionnaires ne sont pas "remercies" de preter des capitaux, ils s'en vont. Ok, je schematise a l'extreme, ne me tapez donc pas dessus pour ce qui ressemble un peu a des cliches bien sur mais j'espere avoir reussi a faire comprendre les grandes lignes de mon opinion, bien floue je l'admet.