Ce que tu décris ressemble aux méthodes irrespectueuses mises en place par les "paparazzis" et journaux people divers !
Je ne m'intéresse absolument pas à la vie privée des responsables de Free.
Je n'aspire à pas les voir en petite tenue, ni à savoir avec qui ils couchent et dans quelle position.
On retrouve le principe de confidentialité lors de présentations dans des tas de domaine, notamment culturels (musique, cinéma, high-tech...). Dans la plupart des cas cela est même scellé par contrat (les fameux non-disclosure agreement). C'est une partie du deal, c'est un rapport de confiance donnant-donnant, c'est de la déontologie tout simplement.
Les clauses de confidentialité s'appliquaient initialement au personnel des entreprises et de leurs sous-traitants.
Depuis, venant des boîtes de Com américaines, certains organes de la presse dite spécialisés (qui ne vivent que de promotion et de publi-reportage) ont accepté ce genre d'accords. Mais que la grande presse refuse à juste titre, car totalement contraires à son éthique. La déontologie du journaliste, c'est justement de donner l'information à ses lecteurs, pas de la retenir. Sinon c'est un autre métier.
Et c'est aussi pourquoi une partie de la presse est si mal vue du grand public.
Si tu te poses la question, non, il ne nous a pas été demandé d'orienter la communication dans un sens ou un autre, et non, il ne nous a pas été demandé d'éviter de parler d'un problème x ou y.
Accepter seulement de ne pas diffuser une information en échange de pouvoir assister à une telle journée, qu'est-ce d'autre, sinon participer à la communication de cette entreprise ?
Je ne mets pas en doute votre intégrité, je pense seulement que vous vous faites piéger.
Pourquoi vous donne-t-on une information qu'il ne faudrait pas connaître, sinon pour vous rendre redevable ?
Pour le reste, ce type de journée a clairement un sens, puisque ça nous permet de structurer nos relations avec Free, mieux communiquer avec la firme...
Jusque-là je suis d'accord.
et cela, c'est clairement dans l'intérêt des Freenautes car ça nous permet de vous apporter une meilleure information en temps et en heure. La course au scoop n'a aucun intérêt ; l'information de qualité en a un.
Là bien entendu, c'est impossible puisqu'on est clairement dans le conflit d'intérêts.
Il vous est demandé de choisir entre vos intérêts et ceux de vos lecteurs.
(Je ne parlerai pas de la course au scoop, ce n'est pas mon propos).
En revanche, les intérêts des Freenautes, si c'est votre but, ne peuvent être défendus que dans la plus totale indépendance par rapport à Free et dans la plus grande transparence avec les Freenaute.
Imaginez-vous une association de consommateurs (ce à quoi on devrait plutôt pouvoir vous assimiler, qu'à des journalistes), prétendant faire des essais comparatifs sur des lave-linge ou autres produits et services et dans le même temps passant des accords de confidentialité avec les fabricants ?
C'est impossible, la crédibilité à un coût.