Sur les tutoriaux de Free :
Vient ensuite l’activation, donc : à ce stade, Free a relié son DSLAM à son réseau, et a branché l’appareil sur son propre compteur EDF. Il est fonctionnel : il peut alors commencer sa phase de tests, qui durent entre 1 et 2 mois en moyenne. Là encore, selon le central, ils peuvent durer de 1 semaine à plusieurs... mois ! En effet, l’activation ne signifie pas que tout est terminé : le DSLAM est certes activé, mais le câblage des renvois vers la salle principale du NRA, où arrivent toutes les lignes téléphoniques, n’est pas toujours terminé, mais surtout, le DSLAM peut très bien n’avoir aucune capacité pour recevoir des lignes. Pourquoi ? Essayons de schématiser le DSLAM. Il s’agit d’un rack, permettant de recevoir 504 à 1008 abonnés, selon son type. Ces abonnés sont reliés sur des cartes ADSL, d’une capacité de 72 connexions chacune. Or, celles-ci ne sont pas toutes installées avec le DSLAM : quel intérêt sur un NRA où Free ne peut espérer plus de 50 abonnés ? Il faut donc les ajouter au fur et à mesure. Livrées séparément, elles mettent parfois plusieurs semaines à arriver...
Peu après l’activation vient la connexion : les adresses IP des futures connexions des freenautes sont déclarées. Selon le nombre d’adresses IP attribuées au DSLAM, l’on peut déterminer la taille du DSLAM installé par Free : 504 abonnés (Mini) ou 1008 (DSLAM V2). Dès lors, la quasi totalité des NRA sont dégroupés dans les 2 mois.