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C'est bien "après que + indicatif"

Après que: l'action est finie puisqu'elle se déroule "après", elle n'est donc pas souhaitée ou suggérée => indicatif
Ce n'est pas une exception à la règle du subjonctif, c'est terriblement logique
Disons que la règle est bien d'utiliser l'indicatif (ou le conditionnel dans quelques cas précis) mais que l'usage est tout autre
Je trouve ce débat intéressant à l'époque où on souhaite réformer la grammaire et l'orthographe:
Dans un soucis de simplification, il est toléré de ne plus utiliser le subjonctif et lorsqu'on ne doit pas l'utiliser, on tente de l'imposer
[http://freelog.chez.tiscali.fr/emoticon/Pensif/pensif_29.gif ]...d'après mon "Souché/Lamaison" qui date de... 1962 (page 98):
...se construisent au subjonctif:... 2° Les subordonnées circonstancielles de temps introduites par "avant que", "en attendant que", "jusqu'à ce que". (Edit: guillemets rajoutés)
Ex.: "Berce-la du pied jusqu'à ce qu'elle dorme." (LAMARTINE)
...je suppose que si "avant que" est concerné, "après que" devrait également l'être... donc, la forme correcte semblerait bien être: "Après que la communauté ait découvert les nouveautés du dernier firmware..."
...à moins que les règles aient changé depuis cette lointaine époque, et, dans ce cas, je me fais "Barbare de la Langue" !!! [/http://freelog.chez.tiscali.fr/emoticon/Pensif/pensif_29.gif ]
Monsieur Grevisse n'est pas d'accord :
La locution conjonctive après que régit logiquement l'indicatif (ou le conditionnel s'il s'agit d'un fait éventuel). Après que vous aurez parlé, il parlera.. On constate par ailleurs une forte tendance à construire après que avec le subjonctif. Cette construction heurte les principes: la subordonnée introduite par la locution exprime un fait passé, relativement au verbe principal. Ce fait est enregistré sur le plan de la réalité, dans une époque déjà écoulée ou dans une époque à venir; l'indicatif est donc logique.
De son côté, la locution avant que, qui amène un fait non encore accompli, donc encore simplement envisagé dans la pensée, gouverne le subjonctif. J'irai le voir avant qu'il parte.
(Maurice Grevisse, Le Bon Usage, Paris, Éditions Duculot, 1980, p. 1337-1338.)
