http://www.next-up.org/main.php?param=nouvellesdumonde13#1]LU ICIAnalyse,
Bouygues aurait admis étudier la cession de sa branche téléphonie mobile.
Le paysage français de la téléphonie mobile va-t-il changer ?
Les rumeurs d’assombrissement du marché de la téléphonie mobile qui après l’échec de la 3G (UMTS) ne décolle pas et cherche desespéremment des sources de diversifications rentables dans les services auprès des utilisateurs, se précisent-elles ?
Le désengagement inattendu de Bouygues Télécom, n’est-il pas guidé par les perspectives confidentielles inavouables des analystes financiers sur la possible prise de concience par la masse des utilisateurs des effets négatifs sur la santé générés par le téléphone mobile et les antennes relais avec ses conséquences directes sur les marchés ?
Cet argument est à prendre en compte, car concernant la téléphonie mobile, Bouygues a toujours eu une image de bon gestionnaire, . . . en étant un bon visionnaire.
Version "officielle" : Lors d'une conférence économique organisée à Barcelone, un représentant de Bouygues aurait admis "ne pas écarter l'idée" d'une vente de sa filiale téléphonie mobile afin de financer une éventuelle prise de participation au capital d’Areva, groupe français spécialisé dans le nucléaire.
Rapportée par la maison de courtage CM-CIC, l'information n'est toutefois pas confirmée par le groupe Bouygues, qui continue d'affirmer son intérêt pour sa branche de téléphonie mobile.
Rappelons que Bouygues possède une licence officielle en France lui permettant d'exploiter un réseau mobile 3G qui devrait être utilisé en principe en 2007 au travers d’un réseau spécifique 3G + HSDPA.
Est-ce le goût financier de la mise en place de ce réseau, face aux perspectives de la rentabilité de ce futur déploiement, ou une coucurrence suicidaire avec les deux autres opérateurs en place qui orientent aussi les choix stratégiques de Bouygues Télécom ?
De plus Free (groupe Iliad) confirme avoir exprimé un intérêt pour la 4ème et dernière licence d’opérateur mobile 3G en France dans le cadre de la consultation publique qui vient d'être lancée par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP).
On peut penser que cette arrivée directe de Free dans le paysage de la téléphonie mobile peut provoquer certaines inquiétudes sur les parts de marché des opérateurs mobiles actuels et influencer certains choix, notamment celui de Bouygues.
Autre grande inquiétude, la prespective d'ouverture de la téléphonie mobile à la transmission satellite qui serait de facto ingérable au niveau des "spécificités" nationales.
En France, face au futur groupe Neuf Cegetel + SFR, l'hypothèse la plus probable du rachat de Bouygues Telecom semblait s’orienter sur Deutsche Telekom ou Telecom Italia, deux opérateurs présents en France dans le fixe au travers de leurs filiales Club-Internet ou Alice.
Néanmoins, sur les marchés financiers, la Deutsche Bank a fait savoir qu’elle ne veux pas partiper à l'achat de la branche télécom de Bouygues.
Les pertinents analystes de la Deutsche Bank pensent que la perspective d'une cession des activités télécommunications de Bouygues suivie d'une entrée au capital d'Areva semble s'éloigner dans l’immédiat, alors que c'est sur ce scénario que reposait la nouvelle orientation de Bouygues.
La Deutsche Bank considère que les modalités de la privatisation d'Areva restent toujours incertaines et compte tenue des élections présidentielles en France rien ne devrait se décanter au mieux avant le deuxième semestre 2007, bien qu'elle croit toujours à une entrée de Bouygues au sein du capital du groupe nucléaire français.
Il n'en reste pas moins que le contexte est morose, l’ingéniosité des opérateurs pour imposer aux utilisateurs des diversifications ont actuellement toutes échouées. Même la fameuse expression commercialement porteuse dite du "couteau suisse" et sa kyrielle des services et fonctionnalités, pourtant attractive, appliquée au téléphone mobile n’a pas jusqu'à présent séduit la masse des utilisateurs.
La dernière en date étant "le pouvoir terminal" du mobile qui se heurte à une insuffisance de débit n’a pas réussi à décoller à ce jour.
Face à ces multiples échecs, la question sur laquelle se penche tous les opérateurs de téléphonie mobile est comment rebondir, comment dégager de nouvelles sources de revenus ?
Après avoir connu des sommets de croissance à deux chiffres, ceux-ci plafonnent désormais à quelques pour cent dans un marché européen qui est arrivé à maturité.
"Dans les principaux pays de l'Union européenne, cette croissance sera même inférieure à 3% en 2006", estime Yves Gassot, le Directeur Général de l'Idate, intervenant dans le cadre de la conférence internationale DigiWorld Summit qui vient de se tenir à Montpellier.
Une des autres réalités ne réside-t-elle pas dans le resserrement du revenu moyen généré par chaque abonné constaté sur les marchés européens ?
Des choix douloureux, qui ne sont pas des goûts des opérateurs ne risquent-ils pas de s’imposer ? Simplifications des abonnements trop complexes, et surtout à l’image de Vodafone Allemagne baisser les tarifs, voire diviser par 2 ou même par dix les tarifications . . .
Cerise sur le gâteau de cette décroissance, savamment occultée jusqu'à présent le paramètre santé, ne risque-t-il pas lui aussi de s’inviter dans le paysage "financier" de la téléphonie mobile ?.
Next-up
Prochaine Analyse sur Bouygues : Jean-Claude Bouillet, "Monsieur" Directeur du département radiofréquences et protection de Bouygues Telecom.
Mais bon... Bogyz est aussi sensé vendre TF1 après les élections :rolleyes: