Ben quand meme je ne sais pas ce qu'il te faut... de mémoire ça se situe au-dessus des 40% en temps d'utilisation pour les abonnés Free Mobile, c'était à moins de 10% au lancement...
A moins que le mécanisme d'itinérance ait changé (Chap. III du rapport
http://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/Actualites/Rapport_ANFR_Free_Mobile.pdf), ça semble impossible.
Ce mécanisme est très défavorable pour Freemobile, dont les terminaux ont de multiples raisons de préférer une cellule radio O-F neuf fois sur dix, lors de l'envoie ou de la réception d'appels (voix ou data).
Par ailleurs, comment satisfaire une demande qui augmente notablement (nombre d'abonnés Freemobile) avec une ressource qui n'augmente pas (bande passante radio Freemobile 3G) ou très peu (nombre de cellules radio Freemobile 3G) ?
(Une exception: les abonnés Freemobile qui disposent d'un terminal "2G only", lesquels utilisent à 100% du temps la ressource radio d'O-F.)
Une cellule radio 3G ne peut accueillir qu'un nombre finit d'abonné et de trafic, au delà duquel la cellule est en état "d'entropie" et s'écroule. Cette capacité limitée est fonction des profils d'usage des abonnés sous cette cellule. Ce phénomène n'existe pas en 2G, où la ressource est dédié.
Enfin, les cellules radio d'O-F sont deux fois moins chargées que celles de Freemobile, et pourtant elles sont régulièrement aux limites de la saturation en heures chargées. Alors que dire de celles de Freemobile ...
Le jour où le taux d'usage du réseau Freemobile augmentera de façon significative, le contrat d'itinérance sera rapidement revu à la baisse. L'ANFR voit cet événement assez loin dans le futur:
Chap. III.2 du rapport
http://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/Actualites/Rapport_ANFR_Free_Mobile.pdf " ... La forme des courbes indique que le développement de l’infrastructure en début de déploiement contribue relativement peu à la croissance du taux d’usage du réseau. En revanche, l’apport marginal de l’infrastructure croît sensiblement lorsque celle-ci atteint une densité comparable à celle du réseau partenaire. Cela peut s’expliquer par le fait que la résorption quasi-complète des trous de couverture élimine alors les « fuites » vers le réseau d’itinérance, et permet ainsi de réintégrer l’essentiel du trafic sur le réseau propre. Cet effet favorable se produit, selon ces modèles simplifiés, lorsque le taux de couverture des zones d’étude s’approche de 80 %. "Le nombre actuel de cellules radio O-F 2G et 3G est d'environ 228.000
Le nombre actuel de cellules radio Freemobile est d'environ 13.242
80% de 228.000 = 182.400
Si le rythme de déploiement de la ressource radio Freemobile n'augmente pas de façon drastique (en moyenne 51 nouveaux sites/mois, donc 306 nouvelles cellules/mois dans le meilleur des cas --> 3 cellules 900 3G et 3 cellules 2100 3G/par site), les 80% de densité seront donc atteint dans ... assez longtemps.

Mais, pendant ce temps, la densité cellulaire d'O-F augmente aussi !