bonne initiative !
ils se rendent enfin compte qu'entretenir 2 réseaux qui font la même chose (téléphonie mobile) c'est très couteux alors qu'on peut très bien mutualiser ce travail...
à quand un seul opérateur qui s'occupe de la totalité des 4 réseaux ?
car en terme d'économie d'échelle et croissance économique du pays, créer et maintenir 4 réseaux mobiles qui font peu ou prou la même chose c'est totalement débile et anti-productif :
ca coute trop cher et bride voire empêche de faire émerger d'autres choses comme par exemple la fibre optique...
m'enfin bon... la france pourrait être mieux organisée...
mais que font les têtes "pensantes" du pays 
les opérateurs, en s'affrichissant de la gestion de l'infra', pourraient simplement payer les licences comme un passe-droit pour accéder aux fréquences : si pas de sous pas de 4g par exemple...
ca mettrait sur un pied d'égalité tous les opérateurs mobiles sur leur principal métier : le service de téléphone sans se soucier de l'infra'
Il faut raisonner à partir de l'existant, dont on ne peut s'affranchir: les infrastructures se sont constituées sur fonds privés et coutent une fortune. Les réseaux physiques d'O-F, de SFR et de B-T totalisent une quarantaine de milliards d'Euros de CAPEX ...
Et l'investissement dans les infras est constant: O-F, SFR et B-T y dépensent plusieurs milliards d'Euros
chaque année.Qui indemniserait les "ex-investisseurs" et paierait pour tout ceci ? (exploitation/maintenance, gestion des obsolescences, R&D, implémentation des nouvelles technos, ...) Les caisses de l'Etat sont désespérément vides ... comme nos poches de contribuables saignés à blanc

Alors oui, empiler des réseaux similaires ("similaire" est inexact) semble du gâchis ... mais l'alternative est le monopole !

L'exemple de l'alliance Freemobile/O-F l'illustre: Le premier est pieds et poings liés par le second, lequel possède l'essentiel de l'infrastructure.
Je m'insurge contre l'aspect soit disant
"contreproductif", je crois que c'est le contraire: plusieurs réseaux indépendants favorisent l'émulation, la concurrence et la créativité.
Surtout, la différenciation entre opérateurs de téléphonie mobile repose en bonne partie sur les infrastructures, qui reflètent des stratégies différentes. Là aussi, l'exemple Freemobile/O-F est très parlant: les deux réseaux exploitent la même norme (3G), mais les résultats sont aux antipodes ...
En tançant vertement l'ARCEP en janvier dernier, l'Autorité de la Concurrence ne dit pas autre chose: la concurrence doit rester par les infrastructures.