Le vrai soucis, c'est que les autres opérateurs veulent imposer à free des règles que eux n'ont pas eu à suivre:
Quand Orange, Bouygues ou SFR ont monté leur propre réseau 3G, si la 3G ne passait pas, eh bien tant pis, il restait au moins la 2G.
Qui plus est, les premières années du déploiement de la 3G n'étaient pas aussi critique que la situation actuelle, où la plupart des smartphones consomment de la bande passante à foison.
Alors, oui, les opérateurs auraient sûrement pu indiquer, comme le suggérait le président de L'ARCEP lors de son audition au parlement, que les règles de vérification de la couverture soient modifiées et à la limite revues à la hausse du fait même qu'une itinérance allait avoir lieu. Néanmoins, si ils ne l'ont pas fait, c'est bien qu'ils craignaient certainement le retour de bâton.
Cependant, on en revient au même: Ce n'est sûrement pas l'accord d'itinérance que free a obtenu en 2G et en 3G qui pourra pérenniser ses offres. Pour que cela soit profitable, il faudra bien que son réseau se développe partout en France, soit bien dimensionné (rapport densité population/distance émission) et fiable. Et ce constat ne pourra se faire que dans quelques mois, au mieux.