Bonjour à tous !
Même si je n'ai pas en mémoire l'intégralité du propos tenu par cet internaute, je ne suis pas convaincu que l'action engagée par le FAI soit juridiquement fondée.
En effet, pour autant que je me souvienne et sauf erreur de ma part, cet internaute m'avait l'air plutôt calé côté technique.
Il a relaté avec moult détails et précisions techniques ses mésaventures.
Certes, certains jeux de mots et autres qualificatifs peuvent, s'ils sont sortis de leur contexte, apparaître déplacés voire choquants, mais il convient d'apprécier le contexte dans son ensemble.
Le simple fait de relater des faits dans leur intégralité et dont l'exactitude ne peut être remise en cause suffit-il à caractériser la diffamation ?
Absolument pas, et loin s'en faut !
De plus, le caractère intentionnel est loin d'être évident en l'espèce.
Enfin, un mot sur le montant des dommages et intérêts réclamés, compte tenu de l'audience du site de cet internaute (quelques dizaines, voire quelques centaines tout au plus) il apparaît que la demande est disproportionnée par rapport à l'éventuel préjudice subi.
A cet égard, je crois qu'il convient de rappeler à la demanderesse (la partie qui intente l'action en justice) qu'il est un principe majeur et incontournable du droit positif français et européen (La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen mais également la Convention Européenne des Droits de l'Homme) qui affirme avec force la liberté d'opinion et d'expression par tout moyen et tout support.
A mon sens, même si cet internaute a émis un jugement de valeur qui a pu déplaire à la demanderesse il l'a fait coinjointement à la relation de faits exacts et dans le respect des dispositions de la DDHC et de la CEDH.
Cet internaute a également la possibilité de faire une demande reconventionnelle (contre la partie qui l'attaque en justice) pour procédure vexatoire et tentative d'enrichissement indû.
Je l'invite également à contacter soit un avocat, si ce n'est déjà fait, soit une association de consommateurs qui pourrait se porter partie civile.
Et comble d'ironie, si le FAI est débouté, voire condamné pour procédure vexatoire, l'internaute serait également fondé à réclammer la publication du jugement dans la presse !
L'arroseur arrosé en somme !
A bon entendeur !!!
P.S : Vous avez remarqué ? Je n'ai cité personne... Ah ! Ah ! Ah !