La question ne concerne hélas pas seulement les alims. Merci à Free d'avoir fait appel, ce qui permet grâce aux nombreuses citations de ce jugement par la presse d'alerter un très grand nombre de consommateurs sur les pratiques exclusives de ce FAI.
L'argument usé jusqu'à la paire de cuivre, selon lequel tous les FAI font pareil, est explosé par ce jugement. D'ailleurs Free représente 41 % des plaintes reçues par l'AFUTT pour 24% de parts de marché, ce qui démontre très simplement qu'il existe un vrai problème qu'il n'est plus possible de séparer de la chute continue des recrutements depuis deux ans.
Cerise sur le gâteau, la Cour précise même que l'intérêt collectif des internautes est "d'autant plus atteint qu'au regard du faible préjudice éprouvé par chaque abonné, ces abonnés pouvaient être tentés de renoncer à toute action". C'est d'ailleurs exactement ce que la fumeuse "Communauté des Freenautes" avait reproché à FreeKs lorsque cette association a voulu assister les clients lésés. Cette décision de la Cour d'Appel pèsera sur les actions judiciaires en cours. Free a du pain sur la planche pour changer.