Bonjour a tous ;
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Entamée en octobre 2005, l’irrigation de Caen la mer
en très haut débit numérique s’accélère désormais.
À la fin de l’année 2009, avec 142 km de fibre posés,
toutes les communes de l’agglomération seront reliées,
toutes les entreprises de 8 zones d’activités seront entièrement branchées,
les 4 zones « blanches » seront en passe d’être couvertes
et de nombreux opérateurs pourront proposer des bouquets de services.
Aujourd’hui, le réseau développé par Caen.com (groupe Covage)
entre dans sa dernière ligne droite
et se dote désormais d’un nom commercial :
Depuis octobre 2005, près de 120 kilomètres de fibre dite « noire » qui ont été posés
dans les 28 zones communautaires d’activités, dans 13 zones non communautaires et
dans 14 mairies de Caen la mer.
Ce projet bénéficie aujourd’hui d’une impulsion décisive, matérialisée le 2 avril 2009
par la signature d’un avenant au contrat initial entre Caen la mer et Caen.com
(titulaire d’une délégation de service public) pour achever le maillage numérique du
territoire de la communauté d’agglomération.
Il s’agit de :
1 - Terminer la pose des 142 km de fibre, au service des entreprises de l’agglomération
(voir page 2),
2 - Activer la fibre pour offrir tous les services (voir page 2),
3 - Couvrir les zones blanches (voir page 3),
Par ailleurs, Caen la mer prépare l’avenir par une réflexion sur les espaces numériques
d’entreprises et sur l’implantation d’un Datacenter (voir page 3).
C o m m u n i q u é d e p r e s s e
Le très haut débit au service
du développement économique :
Caen la mer relance la conquête numérique du territoire
02/04/2009
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Les objectifs sont réaffirmés :
- d’une part favoriser le rayonnement économique du territoire en le plaçant en tête
des territoires « branchés très haut débit »,
- et, d’autre part, permettre aux entreprises comme aux collectivités d’accéder à des
services en ligne performants1 et indispensables à leur développement.
1 - Terminer la pose des 142 km de fibre, au service des entreprises de l’agglomération
Il s’agit, dans un premier temps, d’achever la construction de ce réseau en posant les 23
kilomètres de fibre indispensables pour toucher l’ensemble des 29 communes de
l’agglomération. Au total, le réseau mesurera donc 142 km (dont 18 km pour les zones
d’activités).
Les 15 communes qui seront raccordées sont : Biéville-Beuville, Blainville-sur-Orne,
Colombelles, Cormelles-le-Royal, Cuverville, Démouville, Eterville, Fleury-sur-Orne, Lion-sur-mer,
Mondeville, Périers-sur-le-Dan, Saint-Contest, Saint-Germain-la-blanche-herbe, Sannerville et
Villons-les-buissons. Par « raccordement », il faut entendre un établissement public par
commune, en général l’Hôtel de Ville.
L’autre enjeu est de raccorder au réseau 6 zones communautaires2 d’activités:
- CITIS (Hérouville-Saint-Clair),
- Effiscience (Colombelles),
- Le Clos de la Tête (Giberville),
- Object’Ifs Sud (Ifs),
- le parc tertiaire de Fleury-sur-Orne,
- la zone de la Grande Plaine (Bretteville-sur-Odon),
À noter que deux parcs privés de Saint-Contest vont bénéficier également de cette
connexion.
À l’issue de ces travaux, qui devraient s’achever d’ici à la fin de l’été 2009, quelques 421
entreprises, réparties dans 224 bâtiments, pourront bénéficier de services très haut débit sur
fibre optique.
2 - L’activation de la fibre pour offrir tous les services
Dans le même temps, Caen la mer a demandé à Caen.com de procéder à l’activation des
infrastructures.
L’activation, c’est la mise en place des services de télécommunications sur le réseau 1066, en
installant des équipements qui permettent au délégataire de devenir « opérateur
d’opérateurs3 », ne s’adressant jamais au client final, mais louant du débit à des opérateurs
qui, ensuite, découpent ce débit pour le revendre, par tranche, aux clients finaux.
Ce qui n’était donc à présent qu’un réseau passif (d’où le qualificatif de « noire » accolé au
mot « fibre »), va devenir « allumé » et muter ainsi en un véritable bouquet de services.
Caen.com va ainsi pouvoir livrer à des opérateurs de télécommunications, entre deux points
donnés, de la bande passante très haut débit. Cette offre devrait attirer des nouveaux
opérateurs spécialisés et notamment ceux tournés vers les services aux entreprises.
C’est le cas par exemple de l’opérateur caennais Adista, qui vient rejoindre Complétel et
Altitude Télécom, déjà prestataires sur le réseau pour les entreprises.
1 Le très haut débit du réseau 1066, c’est l’opportunité d’offres des services aux entreprises avec des débits de 1 à 1 000 Mégabits.
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Pour l’accès au réseau par les particuliers, il faut désormais attendre que les opérateurs s’engagent dans l’exploitation des lignes existantes
et proposent leurs offres de services. Rappelons que depuis le 11 mai 2006, Free et Complétel sont déjà opérateurs sur le réseau de
l’agglomération. SFR l’est depuis quelques semaines.
3 Ou opérateur d’entreprises importantes, c’est le cas notamment de NXP qui est un client direct de Caen.com.
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3 - Sortir les zones blanches
de l’isolement
Dernier objectif de cette ultime phase de travaux : la couverture des « zones blanches »,
c’est-à-dire qui ne sont pas couvertes en services ADSL.
Il s’agit en particulier de quartiers de Biéville-Beuville, Saint-Aubin d’Arquenay, Saint-Contest
et Villons-les-Buissons.
Deux solutions existent pour y
remédier.
Soit rapprocher la fibre optique de
l’abonné final (en amenant la fibre
au sous-répartiteur), soit mettre en
place des liaisons radio type WIFI
ou WIMAX.
Caen la mer a choisi la première
solution, plus pérenne, plus
efficace techniquement et de
meilleure qualité. Une solution
longue à mettre en place, mais qui
prépare mieux l’avenir.
Car c’est justement la mission de Caen la mer : réduire la fracture numérique et se lancer à la
conquête de l’aménagement numérique de son territoire.
4 - Et demain ?
Pour accompagner la mutation d’une économique industrielle vers une économie de la
connaissance, Caen la mer a d’ores et déjà mis à l’étude la création d’espaces numériques
d’entreprises (lieux d’information et de formation pour les entreprises), ainsi que l’implantation
d’un Datacenter (site mutualisé et hautement sécurisé de stockage numérique).
Pour le grand public, Caen la mer prépare l’avenir par la pose systématique de fourreaux lors
de travaux de génie civil, afin de faciliter les futurs raccordements.
5 - Financement
Le réseau 1066 est une opération qui n’a pu être réalisée que par un partenariat entre
acteurs publics et privés. Ainsi, si l’investissement est un « risque » partagé entre le public et le
privé, le fonctionnement sera, lui, totalement à la charge du privé.
Les 12 700 000 € TTC investis sont supportés par Caen la mer (35 %), mais aussi par :
- le concessionnaire, Caen.com (groupe Covage) : 37 %
- la région Basse-Normandie : 19 %
- le FEDER : 7 %
- le département du Calvados : 2 %
Contacts presse :
Caen.com (groupe Covage) Caen la mer Direction de la communication
Olivier Achin – 02 31 70 75 71 – courriel : Marc Thébault - 02 31 39 40 56
[email protected] courriel :
[email protected]Tous les dossiers sur le site :
www.caenlamer.frRetrouvez le réseau sur :
www.reseau1066.net4
ANNEXE 1 : LE RÉSEAU 1066, UNE DÉMARCHE GLOBALE
1066, le réseau numérique de Caen la mer, c’est
une triple démarche, unique dans le Calvados :
1 - c’est une démarche d’aménagement
numérique de l’ensemble du territoire,
2 - c’est une démarche de développement
économique,
3 - c’est enfin une démarche de marketing
territorial qui vise à rendre notre
agglomération plus attractive puisque
offrant, pour être plus compétitive, des
services attendus par tous les entrepreneurs
et, à terme, par le grand public.
Parce que les technologies de l’information et de la communication envahissent le
quotidien, les possibilités d’accès à des services à forte valeur ajoutée sont devenues des
facteurs de compétitivité et d’attractivité des territoires.
Une entreprise ne choisit plus son implantation uniquement en examinant la carte des
réseaux d’accès routiers, mais en examinant aussi, parfois surtout, celle des réseaux de
télécommunications.
Bientôt, le public considérera aussi comme un atout le fait d’avoir accès à toutes les sortes
de services possibles grâce à un réseau de communication très performant.
Les « autoroutes de l’information », autoroutes virtuelles, sont devenues plus déterminantes et
plus discriminantes que les autoroutes réelles.
Caen la mer pose donc, via son concessionnaire Caen.com (groupe Covage), la première
des trois « briques » nécessaires : l’infrastructure de fibre noire.
La deuxième brique a été posée en mai 2006, en accueillant l’offre de services faite par des
opérateurs.
L’action menée par Caen la mer a
donc permis de faire émerger des
réseaux mis à disposition de tous et
offrant de nouvelles opportunités aux
opérateurs. Libérés des contraintes
de débits, ils peuvent procéder au
dégroupage4 total et proposer à tous
les services attendus en matière de
très haut débit (téléphonie, internet,
télévision).
Sur cette deuxième brique, viendra
s’appuyer la brique ultime qui donne
du sens à toute la démarche et sur
laquelle opérateurs, entreprises et collectivités s’investissent : les usages.
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Par dégroupage, il faut entendre le fait de désolidariser les lignes grandes distances de France Telecom (réseaux de transport et de collecte
qui relient les centraux téléphoniques entre eux) des lignes terminales (réseau de distribution qui relient un abonné à un central téléphonique).
De cette manière un opérateur alternatif peut avoir accès à la ligne de l’abonné pour lui rendre les services suivants :
- l’accès à internet, l’abonné restant chez France Telecom pour le service de téléphonie fixe. On parle alors de dégroupage partiel,
l’abonné continuant à s’acquitter de l’abonnement téléphonique chez France Telecom,
- tous les services possibles sur la ligne téléphonique. On parle alors de dégroupage total, l’abonné ne payant plus alors
l’abonnement à France Telecom.
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Une mobilisation permanente
Les infrastructures, qu’elles soient publiques ou privées, doivent suivre l’évolution des services
pour supporter des usages toujours plus gourmands en capacité de débits.
L’intervention publique stimule ainsi la concurrence en supprimant les barrières à l’entrée,
sans se substituer à l’initiative privée, notamment quand elle se limite aux infrastructures.
Les enjeux liés à ces réseaux doivent mobiliser la communauté d’agglomération mais aussi les
communes. En effet, l’infrastructure du réseau téléphonique actuel atteint ses limites, avec
des distances souvent trop importantes entre l’abonné et les répartiteurs. Il est nécessaire de
pouvoir s’appuyer sur des réseaux de dessertes mis à disposition de tous les opérateurs et de
leurs abonnés. De nouvelles opportunités devraient apparaître à moyen terme, au niveau
des sous répartiteurs ou en termes de raccordement direct en fibre des abonnés.
Il faut se préparer, dès aujourd’hui, à exploiter ces opportunités par l’intégration systématique
de fourreaux dans les travaux de génie civil et l’intégration des réseaux haut débit dans les
démarches d’aménagement.
En somme, chaque chantier doit être l’occasion de multiplier les opportunités de pose de
nouvelles fibres.
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ANNEXE 2 : LE RÉSEAU 1066 DANS LE DÉTAIL ...
En ce qui concerne les réseaux existants, le réseau 1066 est relié aux points de présence
des opérateurs de transport :
- Covage Networks,
- France Télécom,
- SANEF Télécom,
- SAPN (Autoroutes Paris-Normandie),
- SFR.
Il est aussi relié aux réseaux de desserte : les répartiteurs France Télécom.
Il est de plus connecté au réseau caennais « ROC » :
- 1066 ouvre donc le réseau ROC vers l’extérieur,
- le réseau ROC, lui, ouvre de multiples accès vers l’intérieur au réseau de Caen la mer
et permet une plus grande capillarité.
Les chiffres-clefs
S’il faut s’intéresser aux chiffres, il est primordial de rappeler le sens de l’évolution de l’histoire
numérique :
Tout d’abord, il faut bien comprendre que le « haut débit » d’hier (512 kilobits) n’est plus que
le « bas débit » d’aujourd’hui.
Et ce « haut débit » d’aujourd’hui (2 Mégabits) est le « bas débit » de demain. C’est
inéluctable.
Qu’en est-il du réseau 1066 ?
• Les entreprises pourront interconnecter leurs sites jusqu’à 1 000
Mégabits en louant de la fibre noire et en installant leur propre matériel pour
activer ces fibres,
• Les opérateurs pourront bénéficier de fibres noires avec lesquelles ils
pourront interconnecter tous les répartiteurs France Telecom du territoire de
la communauté d’agglomération avec leurs infrastructures de transport,
• Les opérateurs pourront offrir des services aux entreprises avec des
débits de 1 à 1 000 Mégabits.
Retrouvez le réseau sur :
www.reseau1066.net