t'irais pas bien loin dans le métier avec un raisonnement pareil, mon pauvre, indépendance ou pas...
Quel métier ? Publicitaire ?
Ne vous inquiétez pas pour mon avancement professionnel, même si vous ne comprenez pas ce raisonnement, je connais très bien la déontologie du journalisme et je ne suis pas certain que vous puissiez donner des leçons à ce sujet.
je me fous de ce que tu penses et de ce que tu t'imagines pouvoir faire
Cela n'est pas surprenant...
(mieux que les autres évidemment),
Contrairement à toi qui aimes bien donner des leçons, je n'ai pas cette prétention...
maintenant, tu SAIS très bien (même si ça t'arrange de ne pas le dire) que la relation entre le journaliste et ses principales sources est vitale.
C'est un peu exagéré, mais il y a du vrai.
C'est valable partout, et depuis toujours, ça n'a rien de nouveau et encore moins de scandaleux. Pour avoir accès à des infos confidentielles, il faut un lien de confiance, et si tu le brises en révélant une info qui t'avait été donnée, tu peux t'assurer d'être définitivement grillé dans le milieu et de ne plus jamais avoir accès à quoi que ce soit... tout ça pour ouvrir sa gueule quelques jours avant les autres...
On ne peut pas être d'accord sur ce point.
D'abord, parce qu'il y a une différence entre ne pas dévoiler une info et donner une fausse info (i.e. ce n'est pas pareil de ne pas dire la V5 va sortir bientôt et de dire que la V5 ne va pas sortir bientôt),
Ensuite parce que ne pas dévoiler une info que l'on a, juste pour favoriser des intérêts privés et financiers, déontologiquement, que l'on soit super bien payé ou bénévole, ce n'est pas correct ; quand on fait cela on ne peut plus parler d'information et d'indépendance.
Si on veut revendiquer une démarche journalistique, on ne peut pas admettre un tel comportement.
Si on admet un tel comportement, on fait de la communication d'entreprise, et non de l'information, on agit au service de l'entreprise, il n'est plus question d'indépendance.
je comprends pas cette mentalité du scoop à tout prix, sans respect pour rien ni personne, je croyais que c'était bon pour la presse à sensationnalisme.
Il ne s'agit pas de scoop ou de sensationnalisme, ce que je n'aime pas, mais de détenir une info et d'en publier son contraire, d'agir non pas dans le cadre d'une information indépendante mais d'une propagande d'entreprise dans l'intérêt de celle-ci.
Une frontière a été franchie, je le regrette, c'est mon point de vue.