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Bouygues Telecom et SFR viennent d'annoncer, dans un communiqué de presse commun, qu'ils rentraient en phase de négociations exclusives avec, pour objectif, un accord de mutualisation d'une partie de leurs réseaux mobiles avant la fin de l'année.

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raudi



Tiens, deux qui se réveillent ?

Raudi

babar75

et deux autres qui n'ont pas finis de déposer des recours devant le conseil d'état :


PoilàGratter

Les négociations pour une mutualisation partielle entre les réseaux de B-T et de SFR ont commencé il y a environ trois ans.
A l'époque ça portait sur la mutualisation, en 4G LTE à 800 MHz, de 8000 sites en commun.


Arnaut78


et avant que tous les fantasmes des uns et des autres ne produisent des écrits hors de propos, je pense qu'il est préférable que chacun lise l'avis de l'autorité de la concurrence sur le sujet.

http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=482&id_article=2061

Leur accord, si il y a, devra être validé par cette autorité et par l'arcep.

Citer
Les recommandations de l'Autorité

L'examen des différentes modalités de partage de réseaux, au regard des critères qui viennent d'être énoncés, permet de dégager un certain nombre de recommandations. Celles-ci varient selon les zones.
Zones peu denses ou zones de déploiement prioritaire (ZDP)
Dans ces zones, et sous réserve d'un examen détaillé au cas par cas qui restera toujours nécessaire, l'Autorité de la concurrence n'exclut a priori aucun type de mutualisation. Elle considère cependant que les accords de partage de fréquences devraient être étudiés avec une attention particulière.
Zones denses
Les zones denses sont le terrain naturel sur lequel plusieurs opérateurs peuvent se déployer simultanément et indépendamment de manière rentable. La mutualisation d'installations passives comporte peu de risques concurrentiels puisqu'elle nécessite peu d'échanges d'informations et ne compromet nullement la capacité des opérateurs à se différencier. Elle ne présente donc pas de difficultés particulières.

Le partage de fréquences qui enlève toute capacité de différenciation entre partenaires remettrait en cause le principe de concurrence par les infrastructures et suscite de très fortes réserves de la part de l'Autorité.

La mutualisation d'infrastructures actives ou RAN sharing - qui laisse aux opérateurs la possibilité de se  différencier – suppose l'échange d'informations sensibles : elle doit être encadrée et en tout état de cause limitée. Elle paraît risquée dans les zones très denses, dans lesquelles la mutualisation exige des échanges d'informations riches et fréquents sur la consommation des abonnés pour dimensionner correctement le réseau. Elle l'est vraisemblablement moins dans les zones « semi-denses », dans lesquelles des échanges d'informations aussi précises ne sont pas indispensables pour déployer un réseau commun.
L'itinérance dont bénéficie Free a permis d'animer la concurrence dès son entrée sur le marché. Elle doit cependant être bornée dans le temps.
...


PoilàGratter

et avant que tous les fantasmes des uns et des autres ne produisent des écrits hors de propos, je pense qu'il est préférable que chacun lise l'avis de l'autorité de la concurrence sur le sujet.

http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=482&id_article=2061

Leur accord, si il y a, devra être validé par cette autorité et par l'arcep.

Les négos en cours respectent ce cadre (Autorité de la Concurrence et ARCEP):



Les négociations entre SFR et B-T sur la mutualisation d'une partie de leurs réseaux concernent essentiellement la couverture, sous 800 MHz 4G LTE, des Zones Prioritaires (définies dans les Licences 4G LTE à 800 MHz, voir ARCEP).

En effet, ces Zones Prioritaires, qui visent contractuellement à couvrir 18% de la population française métropolitaine répartie sur 62% du territoire ne seront pas facilement rentables. Certaines de ces 22.708 communes ont à peine 200 habitants !!

D'où la tentative de mettre en commun environ 8000 sites (SFR et B-T), et se répartir certains travaux de Génie Civil (fibrages, ...)

Fansat70

De toute évidence, c'est la piste à privilégier pour les zones peu denses... Il est à noter que certains départements ayant déposé des SDTAN  appuient très fortement pour cette mutualisation, en étant prêts entre autres à participer à des travaux de génie civil pour amener la fibre au pied des antennes, dans le cadre d'un certain "désenclavement numérique" à l'aide de la 4G pour les lieux les plus isolés...


PoilàGratter

De toute évidence, c'est la piste à privilégier pour les zones peu denses... Il est à noter que certains départements ayant déposé des SDTAN  appuient très fortement pour cette mutualisation, en étant prêts entre autres à participer à des travaux de génie civil pour amener la fibre au pied des antennes, dans le cadre d'un certain "désenclavement numérique" à l'aide de la 4G pour les lieux les plus isolés...

De plus, ça sert aussi à compenser le déploiement inachevé du RAN Sharing (Zones Blanches 3G) ... car couvrir les zones où s'exercent le RAN Sharing coute moins cher en 4G LTE, surtout à 800 MHz ! D'une pierre deux coups  ;)

Joearchi

Sans parler de la possible (relative) baisse d'ondes émises (non pas qu'on arrivera à diviser par deux, mais cela devrait quand même avoir un impact sur les zones moyennement dense qui auraient été déployées par les deux opérateurs).

Sinon, free ne bénéficie toujours pas des accords en zone blanche, quelqu'un sait si il y a pourparlers à ce sujet?

Arnaut78

F-contact, c'est NIET.
Moran, il est prévu qu'il y participe financièrement, puis matériellement si je me souviens bien. Par contre je ne sais pas si cela lui ouvre droit pour l'instant à l'infrastructure 3G en Ran sharing.
« Modifié: 23 July 2013 20:13:45 par Arnaut78 »

PoilàGratter

Sans parler de la possible (relative) baisse d'ondes émises (non pas qu'on arrivera à diviser par deux, mais cela devrait quand même avoir un impact sur les zones moyennement dense qui auraient été déployées par les deux opérateurs).

Sinon, free ne bénéficie toujours pas des accords en zone blanche, quelqu'un sait si il y a pourparlers à ce sujet?

Non, aucun. Et X.N. a fait des déclarations --pour une fois-- limpides en ce sens: Freemobile ne couvrira pas les Zones Blanches 2G.
http://www.freemobileactu.com/2012/06/11/si-vous-connaissez-des-personnes-habitants-dans-ces-zones-blanches-il-vaut-mieux-leur-dire-de-ne-pas-venir-chez-free-mobile/

La raison en est le prix à payer, versus la rentabilité quasi nulle. Et l'ARCEP ne l'y oblige pas ...

Si vous regardez comment le déploiement des Z.B. 2G a été financé, vous comprendrez facilement qu'il a fallut "convaincre" énergiquement (et financièrement) les trois MNO pour qu'ils y aillent  ;)

Cela dit, si Freemobile demande l'attribution de fréquences 1800 MHz à partir d'octobre, et si c'est pour faire de la 2G comme Freemobile l'avait susurré, cette affaire de Z.B. 2G pourrait évoluer ...
« Modifié: 24 July 2013 07:37:28 par PoilàGratter »

PoilàGratter

F-contact, c'est NIET.
Moran, il est prévu qu'il y participe financièrement, puis matériellement si je me souviens bien. Par contre je ne sais pas si cela lui ouvre droit pour l'instant à l'infrastructure 3G en Ran sharing.

Freemobile participe au MORAN (ex-RAN-Sharing), et il n'a pas eu le choix. Car le quatrième entrant était pris en compte dans le montage financier avant que le lauréat de la quatrième Licence 3G soit connu, pour cet accord sur les Z.B. 3G.

Toutefois, la participation opérationnelle de Freemobile au MORAN est à l'horizon 2020. D'ici-là, sa participation est purement financière, mais il bénéficie du service.
« Modifié: 24 July 2013 06:50:59 par PoilàGratter »