En réponse à jbf69. Mais bon, interrogeons l'Acacémie!
Ben voilà:
ICI, adv.
[...]
b) D'ici (à)... (pour marquer un laps de temps). À partir de maintenant. D'ici là, d'ici peu. Cf. de1 ex. 5.
D'ici à ce que + subj. D'ici à ce que ma vaste opération soit finie, je suis dans les embarras les plus étroits (LAMART., Corresp., 1830, p. 6). D'ici à ce que ton neveu ait l'âge de Péclet, la condition des travailleurs peut s'être améliorée (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p. 281).
D'ici que + subj. (plus rare). D'ici que l'on donne le nom de Régis Lalande à une rue... (E. TRIOLET, Le Grand Jamais, pp. 139-140 ds GREV. 1975, § 916, N.B. 2).
Au fig. D'ici à + inf. D'ici à s'imaginer que je passe mes nuits à sabler le champagne, que je suis vendu à l'Amérique, il n'y a qu'un pas : on le franchira vite (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 394).
Rem. La prép. à est facultative pour
introduire l'indication de la limite considérée; l'usage tend à l'omettre. D'ici demain/à demain; d'ici janvier/à janvier, d'ici le 13/au 13... Cf. de1 I A 3 c.
Donc d'ici l'été signifie "de maintenant jusqu'à l'été", mais il a toujours été dit "d'ici au deuxième trimsetre"
