L'application Netstat est un outil intéressant, à usage statistique personnel. Il ne peut pas refléter une statistique nationale, ni mesurer l'apport du 900 MHz 3G en Zones Denses depuis le 1er janvier 2013, en raison des interrogations suivantes:
-- Un échantillon de 5000, sur > 5 millions d'abonnés, constitue t-il un échantillon suffisant ? De plus, il semble qu'avec la dernière version de Netstat, l'échantillon soit plutôt d'environ 600 ...
-- Répartition géographique: Si les 5000 (ou 600) abonnés résident à Paris ou dans la Creuse, ça reste-t-il représentatif ?
-- Et si, dans l'échantillon, une proportion significative a bloqué l'itinérance sur leur terminal, sciemment ou non ?
-- La statistique nationale révèle qu'il reste une quarantaine de % de terminaux "2G only". Si on extrapole (pure hypothèse) à la base client de Freemobile (notamment les abos 0/2€), une quarantaine de % d'abonnés qui sont --par essence-- 100% en itinérance, ça reste-t-il représentatif ?
-- Combien de sites en Zones Denses ont activés le 900 MHz 3G depuis le 1er janvier 2013 ?
-- Quelle est la proportion d'abonnés Freemobile disposant de terminaux compatibles avec le 900 MHz 3G ?
-- Avant le premier janvier 2013, et comme mesuré par l'ANFR, 2/3 des sites Freemobile émettaient déjà en 900 MHz 3G (hors zones denses bien entendu). Comment distinguer si le taux d'utilisation qui serait en hausse provient de la totalité des sites ou bien seulement des zones denses ? En effet, le tiers des sites qui n'émettaient pas en 900 MHz 3G hors zones denses a dû mettre en service le 900 MHz 3G depuis (?)
-- Quel est le profil et la motivation des abonnés qui font l'effort d'installer Netstat sur leur terminal ? Est-ce que ce profil et les motivations concomitantes sont représentatives de l'ensemble des abonnés Freemobile ?
En fait, le taux d'usage réel au niveau national du réseau Freemobile est parfaitement connu de Freemobile, d'Orange-France, de l'ARCEP et de l'ANFR.
Mais l'outil Netstat est vraiment intéressant pour un usage personnel.