Une fois de plus, les majors veulent récupérer leur "gâteau". Convaincus que leur chiffre d'affaire doit être le même qu'avant le développement d'Internet, ils réclament finalement le versement d'un revenu qu'ils considèrent être garantis, par tous les moyens, et ils l'obtiennent, leur "SMIC" du secteur, pas à pas.
Revenu qui pourrait être garanti par une licence globale, mais non, ils n'en veulent pas, car le gâteau, qu'ils veulent récupérer, ils imaginent déjà qu'il pourrait être plus gros, toujours plus gros. Ils sont là, devant un petit biscuit et quelques miettes, à rever d'une dizaine de Paris-Brest... oui la vie est cruelle parfois.
Mais ce qui est ironique dans cette histoire, c'est qu'au bout du compte, à réclamer des choses contradictoires, ils en arrivent à encourager leur système en distribuant des mp3s financés par l'impôt. Un genre de... licence globale. Sauf qu'elle est ultra-restreinte, et risque bien de ne rien résoudre.