Et même si cela était le cas en quoi cela regarde Bruxelles, surtout à partir du moment où cela n'entrave aucune concurrence?
Je suis pas sûr que tous les mvno partagent ton opinion. Mais dans tous les cas, à partir du moment où cette aide n'est accordée qu'à quelques entreprises nationales (notion d'avantage sélectif), elle est susceptible de faire obstacle à l'arrivée d'un nouvel entrant, ce qu'il est l'une des caractéristiques de l'aide d'Etat, que la Commission européenne contrôle. Mais nous verrons ce qu'il en est lorsque la France notifiera ce dispositif à la Commission, comme elle en a l'obligation chaque année.
Je rappelle que des aides à des entreprises il y en a tous les jours, on n'a pas vu Bruwelles au moment du credit d'impôts accordé aux entreprises actionnaires!
Il y a plusieurs autres conditions à la qualification d'aide d'Etat, assez complexes à résumer (
http://www.europe-en-france.gouv.fr/Centre-de-ressources/Aides-d-Etat),mais qui font que de nombreuses aides aux entreprises sont parfaitement admissibles (par exemple des aides très locales ou alors accordées à de très nombreuses entreprises - ce qui semble-t'il était le cas du crédit d'impôt).
Après il ne faut pas voir le diable partout (ce dont je ne t'accuse pas), certaines aides ont réellement servi à faire démarrer des activités ou à en relancer sans pour autant engraisser les poches des actionnaires (relance de Renault par exemple, ou Bull il y a très longtemps). Certes c'est difficile à complètement éviter...