Free peut dépenser ses 250 millions d'euros tranquillement et serainement.
Free peut maintenant dépenser jusqu'à 500 millions d'euros..... _______________________________________________________________________________
Iliad remplit ses poches pour assurer ses arrièrespar Laurent Calixte
Challenges.fr | 29.06.2006
Le 21 juin, si cors et trompettes ont résonné près du siège de Free, rue de la Ville-l’Evêque, à Paris, ce n’était pas pour saluer le lancement d’une Océane (obligation convertible en action) de 287 millions d’euros, mais simplement parce que ce jour coïncidait avec la fête de la Musique.
Pour le reste, les financiers et les analystes ont été aussi surpris que si Michaël Boukobza, le jeune directeur général d’Iliad, la maison mère, leur avait soufflé un bon coup de trompe dans les oreilles. Car personne ne s’attendait à une telle annonce : « Free est le seul opérateur alternatif qui affiche un cash-flow positif », relève Lars Goddel, analyste à Forrester, dont une récente étude montre que le business model du triple play risque de coûter très cher aux opérateurs historiques européens, avec un coût cumulé estimé à 4 000 euros par abonné sur dix ans.
Mais le ratio dette sur ebitda de Free est largement inférieur à deux – trois étant la limite au-delà de laquelle l’endettement pose un problème. Le groupe n’a donc pas besoin d’argent frais pour consolider sa trésorerie.En fait, la société s’offre de « l’argent pas cher » : alors que les taux d’intérêt remontent, celui de cet emprunt ne dépasse pas 2,2 %. Dans le même ordre d’idée, Free s’était déjà fait accorder une ligne de crédit de 220 millions d’euros, une réserve d’argent utilisable à tout moment.
A quoi ces 500 millions d’euros cumulés pourront-ils servir ? Lire la suite