en ces périodes de crise, l'humaine femelle n'aime pas trop les contacts rapprochés.
En effet, le mâle doit alors aller chercher la nourriture tout seul, garder les enfants et SURTOUT ne pas regarder les autres femelles de son espèce de trop près

Il peut arriver néanmoins parfois que la femelle accepte le contact avec son mâle (eh oui, l'humain est, à quelques exceptions près, unicouplipare).
Ce contact se traduit parfois par quelques gémissements, vagissements et autres sons émis par leur cavité buccale.
Mais il peut également arriver que le contact se réduise à quelques beignes.
Le mâle a alors la possibilité de rejoindre une meute d'autres mâles, qui s'acceptent sans protester, et ils se regrouperont alors dans des lieux baptisés "tavernes", pour lamper quelques bières (lamper, c'est comme boire, mais on en met plus à côté), agiter des tiges de métal sur lesquelles sont embrochés des représentations rouges et bleues d'eux même (mais en bois). On peut alors les entendre pousser des grognements bestiaux ("fanny au bar !", "ta mère en short" ou "Zidane il a tapé").
Plus tard dans la soirée, le mâle rentrera chez lui tout en urinant tous les 25 mètres, certainement pour marquer son territoire.
L'humain est décidément plein de surprises pour un observateur extérieur, et il est difficile de comprendre son comportement souvent erratique.