Nul doute que SFR a vu trop gros sur l'achat de la licence 800. Ils ont chopé 2 lots, ils en payent les conséquences aujourd'hui.
Quoique si Bouygues n'avait pas "lobyfié" l'Europe pour récupérer la 1800, ils seraient dans une position tout aussi inconfortable, voire même, pire.
La mutualisation reste la seule chance de survie pour SFR, c'est évident désormais. D'ailleurs Vivendi est en train de faire des pieds et des mains pour se détacher de cette ex-vache à lait qui ne rapporte plus que dalle.
La problématique de SFR est justement cette "non-prise" de décision, qui ne date pas d'hier, la lourdeur de gestion du groupe n'étant pas nouvelle, et cette lourdeur a encore été aggravée par le duel Bolloré - Fourtou à la tête de Vivendi... En dessous du CA, chacun reste derrière les créneaux pour ne pas prendre une balle perdue... Clair que les effets à court terme ne sont pas spécialement bénéfiques pour le groupe. Et dans le duel, c'est SFR qui se retrouve éjecté du train et sur une voie de garage, avec pour consigne "dém...ez-vous"!
Pas facile pour les mois qui viennent, l'entrée en bourse de l'opérateur au carré rouge ne devant pas intervenir avant la fin du printemps au plus tôt... D'ici là, quid des finances? Un coup à ce que des prise des participations croisées finissent par faire "tomber" le Carré Rouge dans l'escarcelle de l'inventeur des "poulies bretonnes"!
Un coup de billard à plusieurs bandes de l'intéressé, qui en est très friand! L'urgence pour SFR est de retrouver une vraie autonomie de gestion et de décision!