Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #450 le: 12 November 2014 17:28:52 »
liad vient de publier ses résultats pour le troisième second trimestre 2014. Bon sur le fixe et sur le mobile, même si pour le mobile c’est en baisse par rapport au trimestre précédent. De ce coté, cela ressemble à un atterrissage, même si il reste de la marge par rapport à la concurrence.

A noter que Free ne donne pas d’indications sur Alice, sur la Fibre ou sur la répartition des forfaits 0/2€ de ceux à 16/20€.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #451 le: 12 November 2014 17:48:46 »
Il y a 96% de dégroupés, soit 5,573 000 et 232 000 non dégroupés.
Le consensus des analystes qui prévoyait +37 000 sur le fixe et +431 000 sur le mobile. Joli plantage...;)

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #452 le: 12 November 2014 19:17:35 »
Pour les pronostics :
Sur le fixe
pour le T3, Free estime sa part de conquête à 30% sur fixe. Orange a fait +84K, Free +70K, Numericable +21k et SFR -31K, Pour Bouygues cela pourrait être +89k voir 110K si Numericable n'est pas pris en compte.
Selon le décompte d'Orange (à prendre avec précaution, car il parle d'ADSL et le chiffre semble dépassé) celui-ci estimait sa part de conquête à 30,6% (Quarterly Orange DSL net adds divided by the quarterly DSL net adds in the market), soit un total de 274k nouveaux clients. Cela pourrait donner +130k clients pour Bouygues. Donc une fourchette entre 89k et 130K.
Le consensus des analystes donnait +37k pour Free et François04 +87k

Sur le mobile
Sur les forfaits, Free +480k, Orange +325k, #SFR -49k, Mvno +110 (?). Reste selon les chiffres de l'ARCEP (1,013k) +/- 147k pour Bouygues. Sur le mobile et en gardant ce rythme, Free devrait atteindre et dépasser les 10 millions de clients pour la fin de l'année. Le consensus des analystes donnait +431k pour Free.

Pour Bouygues, réponse le 14 novembre à la fraiche.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #453 le: 13 November 2014 05:30:25 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°98

Martin Bouygues
Est intervenu la semaine dernière lors d’un déplacement (La Tribune, 06/11). Il est revenu sur les difficultés de Bouygues Telecom : itinérance Orange/Free, l’arrivée de Free Mobile, le changement de Bouygues Telecom, sa confiance dans l’avenir, etc…Pour finir par : "Ce n'est pas dans la réussite que l'on progresse, c'est dans l'échec"...Et réciproquement : "Ce n’est pas dans l’échec que l’on régresse, c’est dans la réussite".

Xavier Niel
Est revenu lors d’une interview à BfmTv  (04/11) sur l’attribution des futures fréquences 700Mhz dites « en or » : "la mer va se retirer et on va voir les maillots. On verra qui sont les opérateurs qui investissent". En pensant très fort que SFR et Bouygues Telecom auraient du mal à surenchérir. C’est déjà un peu (beaucoup…) ce qu’avait dit Stéphane Richard lors d’une interview à France Info  (02/10): "Ca va mettre tout le monde au pied du mur. Il y a aujourd'hui quatre opérateurs. Il va falloir sortir le chéquier. On va voir qui est capable de le faire".
On verra, on verra…L’année 2015 devrait être musclée donc…

Orange
Pierre Louette (Directeur général adjoint et secrétaire général d’Orange) est revenu sur Sur l’ouverture du réseau de Numéricable lors d’une interview au quotidien Les Echos (05/11) : "Il est possible qu’on soit intéressés par le câble dans certaines régions. Nous n’avons pas encore pris de décision à ce sujet. Mais notre stratégie dans le fixe demeure clairement basée sur le déploiement de la fibre (…) Il faudra d’ailleurs veiller à ce que les prix proposés par Numericable ne soient pas trop bas. Cela inciterait les autres acteurs à lever le pied pour l’investissement dans la fibre.".
Pour le principe, Orange va-t-il profiter de l’avis de l’ADLC ? Bouygues pourrait en profiter pour renégocier des conditions plus avantageuses également.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #454 le: 14 November 2014 07:08:05 »
Bouygues Telecom vient de présenter ses résultats à fin septembre. Ils sont bons sur le fixe, et passables sur le mobile et mauvais financièrement.

" Le chiffre d’affaires s’établit à 3,3 milliards d’euros et le chiffre d’affaires réseau à 2,9 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de 2014 (respectivement -5% et -8% par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2013). L’EBITDA ressort à 538 millions d’euros (-189 millions d’euros sur un an). Le résultat opérationnel courant est de -26 millions d’euros et le résultat opérationnel de 60 millions d’euros après prise en compte de 86 millions d’euros de produits non courants.


B&you représente 20,4% des forfaits.
« Modifié: 14 November 2014 08:55:42 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #455 le: 14 November 2014 08:20:38 »
Parts de conquête sur les forfaits mobiles au T3 :
Free 480 000 nouveaux clients, soit 56,3%,
Orange 325 000, soit 38,1%,
Bouygues 48 000, soit 5,6%
SFR France est négatif -49 000

SFR publie ses chiffres définitifs ce soir. Cela permettra d'avoir une vue d'ensemble plus précise et notamment sur l'ensemble de ses forfaits. Le dernier chiffre publié ne prenant en compte que la France Métropolitaine. Cela permettra d'en déduire le nombre de nouveaux forfaits pour les Mvno en se basant sur le total donné par l'ARCEP.   

Parts de conquête sur fixe (ADSL et très haut débit) sur le T3 :
Bouygues 104 000 nouveaux clients, soit 37,3%,
Orange 84 000, soit 30,1%,
Free 70 000, soit 25,1%,   
Numericable 21 000, soit 7,5%.
SFR est négatif -31 000.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #456 le: 14 November 2014 17:11:27 »
Vivendi vient de publier ses résultats pour le troisième trimestre. Pour SFR, ils sont identiques aux résultats provisoires publiés il y a quelques jours. Vivendi annonce que l'opération de rapprochement entre Numericable et SFR sera finalisée le 27 novembre et que la reprise de GVT sera effective pour le T2 2015.



Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #457 le: 14 November 2014 17:28:34 »
Parts de conquête sur les forfaits mobiles au T3
Free 480 000 nouveaux clients, soit 47,4%,
Orange 325 000, soit 32,1%,
SFR Groupe 112 000, soit 11,1%, SFR France est négatif de 49 000
Bouygues 48 000, soit 4,7%,
Mvno 48 000, soit 4,7%,
Total ARCEP : 1,013 000 million.
Le total Mvno est calculé en défalquant le total publié par les opérateurs de celui donné par l’ARCEP.

Parts de conquête sur fixe (ADSL et très haut débit) sur le T3
Bouygues 104 000 nouveaux clients,
Orange 84 000, soit 30,1%,
Free 70 000, soit 25,1%,   
Numericable 21 000, soit 7,5%.
SFR est négatif -31 000.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #458 le: 15 November 2014 06:59:19 »
Quelques statistiques sur les parts de conquête fixe du troisième trimestre. Elles sont calculées à partir des communiqués publiés par les opérateurs.
Au moins 102 000 clients (hors Free qui reste secret) le sont sur le très haut débit, dont 66 000 pour Orange.   

Gain de nouveaux clients sur le troisième trimestre 2014
Bouygues : 104 000 soit 37,3 % en part de conquête.
Orange : 84 000, soit 30,1%.
Iliad : 70 000, soit 25,1%.
Numericable : 21 000, soit 7,5%.
Total : 279 000
SFR : -31 000
Total 248 000

Gain de nouveaux clients sur le deuxième trimestre 2014
Bouygues : 102 000 soit 58,6% en part de conquête.
Orange : 35 000, soit 20,1%.
Iliad : 24 000, soit 13,8%.
Numericable : 13 000, soit 7,5%
SFR : -4 000.
Total 174 000

Gain de nouveaux clients sur le premier trimestre 2014
Bouygues : 100 000 soit 39,5% en part de conquête.
Orange : 31 000, soit 12,2%.
Iliad : 71 000 soit 28,1%.
SFR : 43 000, soit 17,0%.
Numericable : 8 000 soit 3,2%.
Total 253 000

Gain de nouveaux clients sur l’année 2013
Iliad : 276 000, soit 30,3% en part de conquête.
Orange : 215 000, soit 23,6%.
SFR : 182 000, soit 20%.     
Bouygues Telecom : 168 000, soit 18,5%.
Numericable : 69 000, soit 7,6%.
Total 910 000

Bouygues avec ses nouvelles offres continue le match en tête et termine premier pour le quatrième trimestre consécutif. Toutefois la reconquête va être longue. En un an, Bouygues a comblé l’écart avec Free pour 153 000 clients, c’est 0,6% du nombre total de clients à fin septembre 2014.
Le très haut débit représente 15,9% de ses clients contre 16,5% à fin juin, 17,8% à fin mars, 18,3% à fin 2013 et 16,1% à fin 2012.

Orange termine encore deuxième. Le bilan est juste passable en ADSL et très positif sur le FTTH ou il fait quasiment jeu égal avec l’ensemble ADSL + Ftth de Free.
Le très haut débit représente 4,7% de ses clients contre 4,1% à fin juin, 3,6% à fin mars, 3,2% à fin 2013 et 1,8% à fin 2012.

Free termine troisième et fait un score en partie avec ses offres sur ventes privées. C’est son meilleur trimestre sur 2014.
Iliad n’a pas donné de détails sur la répartition entre Free et Alice et ce que représentait la migration des Aliciens vers Free et ne donne toujours pas de chiffres sur le très haut débit. 

Numericable poursuit sur ses chiffres habituels, sauf qu’une fois de plus il est  devant SFR. Au vu de ses capacités et du manque de concurrence sur son réseau, Numericable devrait faire beaucoup mieux. 

SFR termine encore dernier sur ce trimestre et gère les affaires courantes avant le rachat par Numericable.
Le très haut débit représente 4,8% de ses clients contre 4,5% à fin juin, 4,2% à fin mars, 3,7% à fin 2013 et 2,5% à fin 2012.

En ce qui est des offres en quadruple play. Orange revendique 5,765 000 millions clients Open, soit 56,2% de sa clientèle fixe. SFR avec son offre multi-packs 2,577 000 millions de clients soit 49,4%. Bouygues ne fait plus du quadruple play son fer de lance commercial. Free ne donne pas de chiffres, mais doit tourner autour de 50% de ses clients mobiles soit 4,787 000 millions.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #459 le: 17 November 2014 06:12:58 »
Après la publication des résultats à fin septembre 2014, voici le tableau récapitulatif des parts de marché dans le haut et très haut débit.

Pour la rubrique « Autres », dans l’attente des statistiques de l’ARCEP à fin septembre, ce sont les résultats à fin juin 2014 des statistiques trimestrielles de l’ARCEP auxquels sont retranchés les chiffres publiés par les opérateurs à fin mars. Les chiffres de Bouygues, Free, Numericable, Orange et SFR sont ceux des communiqués de presse publiés.

Les résultats sont exprimés en milliers.

Répartition haut et très haut débit
Sur le troisième trimestre, au moins 102 000 (hors Free qui reste secret) le sont sur le très haut débit, dont 66 000 pour Orange. Sur le second trimestre,  sur 174 000 nouveaux clients, au moins 69 000 (hors Free qui reste secret) l’étaient sur le très haut débit, dont 50 000 pour Orange. Sur le premier trimestre, sur 253 000 nouveaux clients, au moins 93 000 l’étaient sur le très haut débit, dont 47 000 pour Orange. L’année 2013 avait vu la croissance de 496 000 nouveaux clients en ADSL et de 444 000 nouveaux clients en très haut débit.



Orange va tranquillement passer sous la barre des 40% avant la fin de l’année. Les bons chiffres sur le très haut débit ne compensent pas assez la stagnation sur l’Adsl. Orange se place sur le Ftth, mais rien n'est acquis.   

Le total SFR + Numericable est à 24,5 du marché. Dans l’attente du démarrage de la fusion au dernier trimestre, l’encéphalogramme est plat et à la baisse pour SFR, sauf sur le très haut débit. La fusion va permettre au nouvel ensemble de passer à la deuxième place avec 500 000 clients d’avance sur Free

Free repart sur ses recrutements, en partie avec ses offres promotionnelles.
Selon le compte twitter friliad, qui cite la communauté Alice, Alice serait à 70 000 clients à fin juin, après avoir été à 120 000 clients à fin décembre 2013. Free ne donne plus de chiffres depuis 12 mois. Rien non plus sur le Ftth. A l’issue de la fusion SFR/Numericable, Free va perdre sa deuxième place du PIF et accuser un retard de 2%.

Bouygues poursuit sa lente remontée, mais il va lui falloir vraiment un rythme soutenu pendant de nombreux trimestres pour s’approcher des 10% du marché. En un an, Bouygues a comblé l’écart avec Free pour 153 000 clients, c’est 0,6% du nombre total de clients à fin septembre 2014.

La Poste Mobile compte 50 000 clients avec à son offre 4P et sa box SFR.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #460 le: 18 November 2014 06:58:26 »
Après la publication des résultats à fin septembre 2014, voici le tableau récapitulatif des parts de marché dans la téléphonie mobile.

Le récapitulatif a évolué. Par opérateur, c’est le nombre total de clients (y compris les Mvno et filiales) qui est pris en compte. Pour avoir un peu plus de détails voir les chiffres de L’ARCEP et ceux publiés par les opérateurs. Les résultats sont exprimés en milliers.



Operateurs
Bouygues continue sur sa lancée et ne s’en sort qu’avec ses forfait B&You. Son différentiel avec Free ne tient plus qu’à un fil. Sur les 15 derniers mois l’écart est passé de 6,6 points à 2,1 points. Sur les forfaits, Bouygues a encore une avance de 456 000 clients. Au rythme actuel, Bouygues pourrait être dépassé sur ce segment lors du T4 2014 ou du T1 2015.         

Free approche les 14% du marché. Pour atteindre l'objectif affiché de 25% du marché, il va falloir à Free d'autres leviers de croissance que son forfait à 0/2€. Par contre pour atteindre 15%, c’est bien parti. A ce rythme, il lui faudra encore quelques trimestres pour passer devant Bouygues Telecom.       

Orange continue de plonger, mais c’est d’abord à cause de ses clients Mvno, ses résultats propres étant plutôt bons sauf sur le prépayé qui est complétement à l’abandon. C'est le seul opérateur a compenser la perte du prépayé par un gain sur les forfaits. Arrivera-t-il à rester au-delà de la barre des 40% ?

SFR reprend un peu de couleurs mais pas sur sa marque. Pour Numericable, SFR devrait accuser des pertes jusqu’en 2016. Le nombre total de clients mobile serait 20,540 000 millions à fin 2014, de 20,460 000 millions, à fin 2015 et remonterait à fin 2016 à 20,480 000. A priori SFR devrait faire mieux, d’autant que l’intégration des 236 000 clients mobiles de Numéricable et les 1,690 000 millions de Virgin Mobile devrait permettre au nouvel ensemble d’être à +/- 32,2% du marché.
 
Offres sans engagement
B&You compte 2,044 000 clients soit 18,5% de sa base clientèle et 20,4% de ses clients avec un forfait. 
Red (chiffres du 31 mars) compte 2,065 000 clients soit 14,4% de sa base clientèle et 18,2% de ses clients avec un forfait. 
Sosh compte 2,292 000 millions de clients, ce qui représente 10,6% de ses clients avec un forfait contre 10,3% à fin juin contre 9,9% à fin mars 2014, 8,9% à fin décembre 2013 et 8,4% 8,1% de l’ensemble des clients chez Orange, contre 8,1% à fin juin, 7,7% à fin mars 2014 et 6,9% à fin décembre 2013. A fin décembre 2012, c’était respectivement 2,9% et 2,0%.

Mvno
8,971 000 millions de clients ont souscrit à un service mobile auprès d’un Mvno, soit une hausse de 267 000 (+13,3%) contre une hausse de 340 000 (4%) sur le T2, contre un hausse de 338 000 (+4,2%) à fin mars 2014, une hausse de 202 000 (+5,2%) à fin décembre 2013, hausse de 15 000 (+0,2%) pour le T3, de 151 000 (1,9%) sur le T2, de 27 000 (+0,4%) au T1 2013.
Les Mvno représentent  11,6% du marché total de ce trimestre contre 11,3% pour le T1, 11,0% du marché total sur le T4, de 10,9% pour le T3, T2 et T1 2013.

Virgin Mobile qui est le plus gros Mvno va rejoindre Numericable/SFR, ce qui va faire une perte de 1,690 000 clients sur ce segment et les 202 000 clients de Numericable qui vont être absorbé par le rachat de SFR. Qui sera le prochain sur la liste ?

Orange héberge 1,187 000 clients pour le compte de Mvno, contre 1,311 000 à fin juin, 1,424 000 à fin mars, 1,561 000 million au 31 décembre 2013  2,288 000 au 31 décembre 2012. C’est le seul opérateur qui donne des chiffres sur ses clients Mvno. Bouygues Telecom et SFR ne donnent pas de chiffres. Free n’en a pas.

Pour rappel, les quelques chiffres connus sur les Mvno :   
Virgin 1,690 000 millions de clients, NRJ +/- 1,2 million, LycaMobile +/- 1million, La Poste 1,000 000, Ortel 250 000,  Prixtel 120 000,  Zéro Forfait 90 000, Numericable 220 000, Budget Telecom 25 000.
« Modifié: 18 November 2014 07:06:20 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #461 le: 19 November 2014 07:00:01 »
Le match Free vs Bouygues Telecom tourne aussi souvent autour de l’idée de savoir qui est le troisième opérateur. 

Plusieurs éléments peuvent être pris en compte, ce tableau récapitulatif arrêté à fin septembre permettra de se faire une opinion. Bouygues est encore devant pour le nombre de clients mobiles. Mais sur les seuls forfaits et au rythme actuel, Free pourrait passer devant Bouygues pour le T4 2014 ou le T1 2015. Bouygues maintient son écart sur le chiffre d’affaire.

Free (comme Orange) ne communique pas de chiffres sur l'Editda, ni sur le résultat net, ni sur l'ARPU mobile.
Les chiffres sont cumulés à la fin du T2 et à la fin du T3.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #462 le: 20 November 2014 06:52:55 »
Quel régulateur des télécoms en 2015, alors que : le mandat de l’actuel président de l’ARCEP doit prendre fin au début de l’année 2015 ?

Un rapprochement de l’ARCEP et du CSA
Il y a quelques semaines, François Hollande a relancé l’idée d’un rapprochement entre le régulateur des télécoms (ARCEP) ert celui de l’audiovisuel (CSA) : "Il n’est pas concevable de nier la spécificité de chacun des secteurs ou des différents sujets qui supposent donc des mécanismes spécifiques mais il est aussi temps de faire évoluer notre régulation dans le sens de l’intégration comme cela s’est fait dans d’autres pays européens (...) J’ai demandé aux ministres de la Culture et du numérique de faire rapidement des propositions sur cette mutation de façon à ce que nous puissions être dans un débat (selon lui, il est) indispensable de mieux articuler les règles de la télévision et celles des télécommunications qui ne peuvent plus être pensées différemment".

Pour rappel, le projet d’un rapprochement entre les deux organismes avait été annoncé en juillet 2012 avant d’être abandonné au premier trimestre 2013. A l’époque Orange et Free étaient contre ce rapprochement, SFR et Bouygues Telecom étaient pour (La Tribune, 10/2012).

Le point de vue de la FFT 
Pierre Louette (Directeur général adjoint et secrétaire général d’Orange), mais aussi président de la FFT (syndicat patronal des télécoms) est intervenu sur le sujet lors d’une interview au quotidien Les Echos, 06/10). Pour lui au-delà d’un éventuel rapprochement et d’un changement de président : "Le plus important, c'est de bien définir la nouvelle mission du régulateur dans l'environnement actuel. On est très attachés à ce que celui-ci reste un arbitre équitable, qui aille dans le sens du jeu, mais ne descende pas forcément sur le terrain. Le régulateur a besoin d'avoir une vision vraiment synthétique du marché…L'essentiel est de pouvoir conserver un dialogue de qualité avec des intervenants techniquement compétents. Il faut quand même trouver en face de soi quelqu'un qui veuille bien mettre les mains dans le cambouis, et qui s'intéresse vraiment à la technologie. C'est essentiel dans les télécoms.".

Le point de vue d'Orange
Bref, c’est quand même un feu vert pour voir l’ARCEP se dissoudre, d’autant que pour lui et Orange, mais une ARCEP transformée serait acceptable si  : "…On passerait de l'asymétrie, où l'on avait un opérateur dominant, France Télécom, très régulé, à la symétrie, où tous les opérateurs seront logés à la même enseigne. C'est-à-dire qu'il faut de moins en moins de régulation, ou en tout cas d'une autre nature, car le marché a profondément changé. Orange n'a plus besoin d'avoir la même régulation que celle imposée à France Télécom…".

Et L’ARCEP ?
L’ARCEP ne s’est pas encore exprimée sur le sujet et en attendant instruit depuis quelques semaines 19 procédures à l’encontre de 11 opérateurs fixes et mobiles "pour des faits susceptibles de constituer des manquements aux obligations afférentes à leurs activités". L’Arcep n’a pas donné de détails sur qui est accusé de quoi. Elle souligne cependant que les procédures "portent notamment sur le déploiement des services mobiles, en particulier dans les zones les moins denses du territoire".

L’instruction ne vaut pas condamnation et peut aboutir à un non-lieu ou à une mise en demeure des opérateurs, qui doivent alors "se mettre en règle avec leurs obligations dans un délai determiné". En cas de non respect de celles-ci dans les délais prescrits, l’Autorité pourra prononcer des sanctions. Bref, le chemin est long.

L’ARCEP n’a prononcé que deux sanctions ces dernières années : contre La Poste, d’un montant d’un million d’euros, en décembre 2011, et contre Numericable, également en décembre 2011, d’un montant de cinq millions d’euros. Cette dernière avait été annulée par le Conseil Constitutionnel.
Pour rappel, l’ADLC souhaite que l’ARCEP mette en demeure Free sur son déploiement 3G.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #463 le: 20 November 2014 19:03:21 »
Après SFR, pour son Noel, Altice serait disponible pour racheter Bouygues Telecom.
"Nous nous considérons comme les acheteurs naturels (de Bouygues Telecom). Nous avons une importante base de revenus donc il y aurait un important potentiel de synergies", a déclaré Dexter Goei lors de la conférence Morgan Stanley sur les télécoms, les médias et la technologie. "Si vendredi, nous recevons un coup de téléphone de Bouygues, alors pourquoi pas ? Nous aurons cette discussion. Je serais surpris s'il n'y avait pas d'effort en 2015 pour que la consolidation en France se fasse"
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRP6N0Q502Y20141120?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0

Si l'opération se fait, l'Autorité De La Concurrence y mettrait certainement des conditions très strictes car, le nouvel ensemble poserait 47,9% du marché du mobile (SFR + Virgin Mobile + Bouygues + Mobile Numericable) et 33,5% du marché du fixe (chiffres au 30 septembre).
Le directeur général a ajouté qu'Altice n'aurait pas besoin de procéder à une augmentation de capital pour un rachat potentiel de Bouygues Telecom valorisé par les analystes entre 4,5 et 5 milliards d'euros. 
« Modifié: 20 November 2014 19:35:13 par Hammett »


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #464 le: 21 November 2014 06:03:35 »
Dailymotion la suite… Le Figaro (14/11) annonce qu’une rencontre aurait été organisée entre le pédégé de Microsoft et celui d’Orange au sujet de la vente de Dailymotion. Microsoft n’aurait pas montré un intérêt pressant et Orange aurait reçu de nombreuses manifestations d’intérêt.

Cette option avait été évoquée au mois de février dernier lorsque Stéphane Richard avait affirmé qu’il était en discussion (Bfmtv, 25/02) avec Microsoft pour trouver un partenaire à Dailymotion. En mai 2013, La vente avait été quasiment conclue avec Yahoo, avant que cela capote pour raisons politiques. Des discussions avaient également été entamées avec Canal+, mais ce dernier voulait faire de Dailymotion une plate-forme payante, ce que ne souhaitait pas Orange. Le changement de ministre a semble-t-il levé les blocages d‘une vente majoritaire à un acteur étranger.

Orange n’a toujours pas trouvé la bonne recette pour Dailymotion. En avril 2011, Orange a acheté 49% de Dailymotion pour 69 millions d’euros et est monté au printemps 2013 à 100% du capital pour 72 millions supplémentaires. Depuis des investissement ont été effectués afin de garder à niveau cette plate-forme, mais Orange ne veut pas aller plus loin.

Le feuilleton de production française est à suivre…

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #465 le: 22 November 2014 06:57:53 »
Voilà à quoi pourrait ressemble le marché du fixe et du mobile si (et seulement si) Bouygues Telecom était racheté par SFR/Numericable/Virgin Mobile.


Les résultats sont exprimés en milliers et proviennent des résultats à fin septembre publiés par les opérateurs. 

Cela pourrait-il être accepté globalement par l'Autorité De La Concurrence ? Le seul point noir pourrait être le déséquilibre sur le marché du mobile, mais avec 48,5% des forfaits qui sont sans engagement, le marché ne serait pas globalement considéré comme figé. Comme l'a répété l'ADLC ces derniers temps ce qui compte ce n'est pas le nombre d'acteurs, c'est l'animation du marché.
Orange perdrait sa première place, ce qui entrainerait certainement l'abandon de la régulation spécifique envers Orange. Free retrouverait sa place de "petit. Cela pousserait-il les deux à pousser un peu plus vers la mutualisation des réseaux ?
« Modifié: 22 November 2014 07:06:02 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #466 le: 25 November 2014 06:54:39 »
Brèves du sport business et des médias - N° 93

Top 14
Finalement la LNR et Canal+ ont décidé de se pourvoir en cassation. Mais cela ne désengage pas la LNR qui va devoir reformuler un appel d’offre pour les droits télévisuels du TOP14 avant le 31 mars 2015.

Pour rappel, l’Autorité de la concurrence saisie par BeIn Sports a suspendu le 30 juillet l’accord passé mi-janvier entre la Ligue nationale de rugby (LNR) et Canal+ (355 millions d’euros pour la période allant de 2014 à 2019). La LNR et la chaîne cryptée, soupçonnées d’«entente anticoncurrentielle » avaient déposé un recours et la Cour d’appel avait confirmé l’avis de l’ADLC et avait pris acte du passage des droits du Top 14 dans la catégorie  "premium", comme ceux de la Ligue 1, ce qui nécessite de se conformer scrupuleusement aux règles de la concurrence et exclut les négociations de gré à gré comme celles qui ont pu amener à la conclusion de l'accord de janvier.

D’autre part, la Cour avait estimé que la nouvelle procédure d'attribution des droits TV à partir de la saison 2015-2016 devait être "transparente, non discriminatoire et pour une durée qui ne soit pas disproportionnée

Coupe du Monde de rugby 2015
Le groupe de télévision TF1 a indiqué avoir mis en vente 29 matchs de la Coupe du monde de rugby 2015. Canal+ et beIn Sports seraient sur les rangs. TF1 a payé 45 millions pour ces droits et en espère 20 millions.
Pour la Coupe du Monde de Football, beIn Sports aurait versé 30 millions à TF1 pour diffuser l’intégralité de l’épreuve.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #467 le: 26 November 2014 05:57:52 »
Suite à la publication des résultats d’Orange, de Bouygues et de SFR, il est un peu plus simple de se faire une idée de l’effet Free Mobile pour ces trois opérateurs. A noter que les départs ne correspondent pas automatiquement à une arrivée chez Free, car il y aussi des mouvements entre opérateurs et Mvno. 
   


Après un peu plus de 33 mois d’exploitation de Free Mobile, il est à noter que la tendance se confirme de trimestre en trimestre : Orange, SFR et Bouygues perdent toujours autant de clients en prépayés, sur la période, c’est quand même un débours de 5 millions de clients ! 


Pour ce troisième trimestre, le solde des forfaits est toujours dans le vert et même au beau fixe pour Orange. C’est tout juste pour Bouygues et toujours négatif pour SFR.

Globalement, c’est toujours un solde négatif qui s‘affiche malgré un gain de près de 4,5 millions de forfaits. Les historiques profitent du développement du marché avec les offres sans engagement avec B&You, Red et Sosh et à l’essor du M2M. 
Par rapport à la base clientèle au 31 décembre 2011, Bouygues et SFR ont quasiment rattrapé leurs pertes, Orange lui est tout juste dans le vert. Le solde est encore négatif de 563 000 clients.



Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #468 le: 27 November 2014 05:38:49 »
Fin 2015, c’est la date confirmée par le Jean-Ludovic Silicani (président de l’ARCEP) pour une attribution aux opérateurs télécoms des fréquences de la bande 700Mhz, actuellement détenues par l’audiovisuel. Sauf que l’utilisation n’est pas pour tout de suite : "Si l’attribution a lieu fin 2015 ou début 2016, alors les fréquences pourront être utilisées par les télécoms à partir de 2018 ou 2019". Le calendrier précis n’a pas encore été fixé par le gouvernement qui a besoin de l’argent de ses enchères qui pourrait rapporter jusqu’à 3 milliards.

Pour l’ARCEP : le délai entre l’attribution des fréquences aux télécoms et leur utilisation effective "ne doit être ni trop long, ni trop court. Il ne faut pas que le délai soit trop long, car on ne peut pas vendre maintenant aux opérateurs des fréquences qu’ils ne pourront pas utiliser avant longtemps. Mais il ne faut pas que le délai soit trop court, car ces fréquences doivent être dégagées par l’audiovisuel".

Cette fréquence appartient à la bande des fréquences basses qui permet de mieux pénétrer les immeubles et de diffuser le signal à une plus grande distance. Autant dire qu'elles sont précieuses pour le très haut débit mobile.

Il va être particulièrement intéressant de suivre l’attitude des opérateurs.
Stéphane Richard a déclaré au Figaro (16/09) : "On verra qui a la possibilité d’être candidat, à quel niveau de prix.", propos réitérés France Info  (02/10): "Ca va mettre tout le monde au pied du mur. Il y a aujourd'hui quatre opérateurs. Il va falloir sortir le chéquier. On va voir qui est capable de le faire".

Xavier Niel est revenu lors d’une interview à BfmTv  (04/11) sur l’attribution des futures fréquences 700Mhz dites « en or » : "la mer va se retirer et on va voir les maillots. On verra qui sont les opérateurs qui investissent"…Les deux pensant fortement à Bouygues Telecom. Ce dernier par la voix Didier Casas avait déclaré en juin 2013 : "On en veut, mais pas tout de suite" (La Tribune, 06/2013). Depuis Bouygues s’est lancé dans un autre repositionnement commercial, aura-t-il les moyens financiers pour enchérir sur ces nouvelles fréquences ? SFR/Numericable ne devrait pas avoir trop de problèmes. 

Sauf consolidation en France, ce qui est sur c’est que Free en a vraiment besoin pour muscler son réseau. Orange - via sa directrice exécutive d’Orange- Delphine Ernotte-Cunci – s’est exprimée au sujet des futures enchères sur la bande des 700 MHz et a ménagé la chèvre et le choux (Silicon, 08/10) : "Les fréquences, c’est le pétrole des télécoms (...) ce sont de belles fréquences", et Orange "déposera un dossier", pour elle, les fréquences 4G, achetées en 2011 :"sont largement suffisantes pour les 10 prochaines années"..

Pour rappel, lors de l’attribution des dernières licences 800 Mhz, SFR avait déboursé 1,065 milliard, Orange 891 millions et Bouygues 683 millions. Free n’avait rien eu. Soit un gain de 2,639 milliards pour 1,800 milliard attendu. Pour le 2600 Mhz, Orange avait versé 287 millions, Free 271 millions, Bouygues 228 millions et SFR 150 millions, pour un total de 936 millions alors que 700 millions étaient attendus. Total 2,5 milliards attendus, 3,575 milliards reçus… 

Une longue partie de poker va commencer.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #469 le: 27 November 2014 12:55:29 »
L'Autorité de la Concurrence (ADLC) a donné son feu vert au rachat de Virgin Mobile et des ses 1,7 million de clients par SFR/Numéricable.
La seule contrainte (mais elle était déjà présente pour le rachat de SFR) est de :  "permettre l'accès aux MVNO à une offre de gros d'accès à très haut débit, notamment en recourant à la distribution d'accès très haut débit sur le réseau câblé en marque blanche, en utilisant si besoin des box mises à disposition par Numericable. Tous les acteurs du marché, y compris les MVNO, ont ainsi la possibilité de proposer des offres couplées comparables à celle de la nouvelle entité.

Sur le mobile, SFR passerait à +/- 32,3% en intégrant 1,690 million de clients de Virgin Mobile (dernier chiffre connu) et les 23 6000 clients de Numericable. Orange et ses 39,4% du marché serait dans le viseur. Derrière un deuxième bloc avec Bouygues et ses 15,4% et Free et ses 12,7%.
Les Mvno passeraient sous la barre des 10% avec un total de +/- 9,2% du marché au lieu de 11,6% au 30 septembre.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #470 le: 28 November 2014 05:32:25 »
L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres provisoires concernant le très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2014.
Pour l’ARCEP : "Ils sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d’accès complétées le cas échéant par l’estimation des non-réponses".



Hors FTTH
Hors FTTH et y compris le VDSL2, le nombre total d’abonnements est de 1,695 000 abonnements dont 362 000 pour Bouygues et 1,083 000 pour Numericable, soit une part de marché de 85,3%.

FTTH
Orange annonçait avoir atteint 481 000 clients pour un total de 800 000 abonnements comptés par l’ARCEP, soit une part de marché de 61,1% (58,0% pour le T2, 57,1% pour le T1, 59,1% pour le T4, 58,7% pour le T3, 57,6% pour le T2 et 56,4% sur le T1 et 56,0% au T4 2012.
SFR compte 249 000, soit une part de marché de 31,1% (33,3% pour le T2, 35,3% pour le T1, 36,5% pour le T4). Bouygues annonce 6 000 clients,  soit 0,8% (0,1% pour le T2). Soit un total de 93,0%.

En défalquant Orange et SFR et Bouygues des abonnements FTTH recensés par l’ARCEP, il reste 64 000 abonnements, soit une part de marché de 8,0%. A se partager donc entre les autres opérateurs, soit sur cette technologie, essentiellement Free et des opérateurs locaux.

Récapitulatif sur le très haut débit 


A noter, la montée en charge d’Orange, le tassement de SFR, la baisse relative de Bouygues Telecom. Numericable est en chute libre alors qu’il est quasiment seul sur son réseau et pourrait souffrir lorsque son réseau sera ouvert. L’ensemble Numericable+SFR est encore supérieur à 50% du marché.

Au total, sur les 12 derniers mois, l’augmentation (y compris vdsl2) est de 633 000 clients soit une augmentation annuelle de 34% pour 313 000 abonnements hors FTTH. Pour le FTTH, c’est une augmentation annuelle de 320 000 abonnements, soit une proportion de 50,5%.
Sur ce total FTTH, Orange représente 208 000 abonnements, soit une part de conquête de 65%.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #471 le: 01 December 2014 05:51:12 »
Dernières nouvelles du rachat de SFR par Numericable (14)
Eric Denoyer le nouveau pédégé de SFR a accordé une interview au Figaro(28/11).
L’occasion de donner le carnet de route et de déclarer quelques ambitions comme par exemple de passer N°1 devant Orange : "Nous voulons devenir le leader français du très haut débit fixe et mobile, devant Orange. Nous allons accélérer les investissements dans la fibre et continuer à moderniser le câble.", cela passera aussi par : "Le groupe compte actuellement six marques dans le grand public et sept pour les entreprises. C'est trop. SFR sera la marque emblématique du groupe.", mais "nous n’entrerons pas dans une nouvelle guerre des prix (…) Il n’y aura pas de migration forcée des clients des services fixes "

Et enfin contrairement à ce qu’avait laissé fuité un dégé du nouveau groupe "Nous nous considérons comme les acheteurs naturels (de Bouygues Telecom). Nous avons une importante base de revenus donc il y aurait un important potentiel de synergies", pour lui : "Nous n'en avons pas besoin! (…) La situation evoluera mais à quelle échéance ?"

Et si la situation « évoluait », l’ADLC "serait extrêmement attentive à la puissance du nouvel ensemble a déclaré Bruno Lasssere le président de l’Autorité de la Concurrence ajoutant : "je ne suis pas adepte du meccano, je n'ai aucune vision préalable ni pensée unique. La qualité de la concurrence ne vient pas d'un nombre idéal d'acteurs, ni d'un chiffre magique, mais des incitations qui seront maintenues entre les opérateurs pour qu'ils puissent continuer à se faire une concurrence non seulement en termes de prix, mais aussi en qualité et en innovation" Interview à la lettre de l'ARCEP (28/11).
De toute façon il n’a : "été approché, sondé par personne, ni Altice, ni Numericable, ni Bouygues Telecom (…) Ni Free non plus.". (La Tribune[/u], 27/11).

Numéricable vient de débourser 19 milliards pour racheter SFR et 325 millions pour racheter Virgin Mobile.Il est endetté pour 11,6 milliards, mais il ne remboursera que 600 millions d’euros d’intérêts par an sur 7 ans avant de rembourser le capital, ce qui lui laisse un peu de marge.
Le nouvel ensemble va peser 53% de parts de marché sur le très haut débit, 24,6% sur le haut et très débit et 32,2% sur le mobile.  Bref un vrai numéro deux pour challenger Orange, mais il y a du travail.

Selon Les Echos, Altice devrait également s’offrir Portugal Telecom, il est entré en négociations exclusives avec le brésilien Oi pour 7,4 milliards d’euros pour acquérir l’opérateur historique

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #472 le: 01 December 2014 13:32:55 »
L'ARCEP publie l'avis de l'Autorité de la Concurrence sur le rachat de SFR par Numericable. En préambule (cela pourrait reservir...), l'ADLC rappelle les règles concernant le passage devant les autorités :
"Les entreprises concernées réalisent ensemble un chiffre d’affaires sur le plan mondial de plus de 150 millions d’euros (Altice : 2,8 milliards d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 ; SFR : 10,2 milliards d’euros pour le même exercice). Chacune de ces entreprises a réalisé, en France, un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros (groupe Altice : 1,5 milliards d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 ; SFR : 10,2 milliards d’euros pour le même exercice). Les seuils de notification de l’article 1 paragraphe 2 du règlement (CE) 139/2004 sont franchis mais chacune des entreprises concernées réalise plus des deux tiers de son chiffre d’affaires dans l’Union en France. L’opération ne relève donc pas de la 11 compétence de l’Union européenne. En revanche, les seuils de contrôle mentionnés au I de l’article L. 430-2 du code de commerce sont franchis. Cette opération est donc soumise aux dispositions des articles L. 430-3 et suivants du code de commerce relatifs à la concentration économique.".

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #473 le: 02 December 2014 05:41:48 »
L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres provisoires concernant le haut et le très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2014.
L'occasion de faire un point plus précis sur le nombre de clients en croisant les chiffres de l'ARCEP et ceux publiés par les opérateurs.

Méthodologie
L’ARCEP prend en compte le nombre d'abonnements haut et très haut débit sur réseaux fixes et cumule les abonnements xDSL, câble, fibre optique, BLR, satellite et wifi. A la fois la clientèle "grand public" et "entreprise" et couvre la métropole et les DOM.
"Les chiffres sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d'accès, complétées le cas échéant par l'estimation des non-réponses. Les données publiées sont arrondies. Les évolutions commentées tiennent naturellement compte du degré de précision des données."



Le récapitulatif calculé avec les chiffres publiés par les opérateurs.  La catégorie « autres » est calculé en prenant le total ARCEP défalqué des totaux publiés par les  opérateurs : Orange, Free, SFR, Bouygues et Numericable.
On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM comme SRR, les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux. 



Evolutions
Globalement, sur les 12 derniers mois le marché poursuit sa croissance avec un taux de 4,0%, mais ce taux est en déclin depuis de nombreux trimestres. Il était de 4,3% il y a un an.

A noter que la croissance sur les douze derniers mois est juste au niveau du million avec 1,000 006 nouveaux abonnements dont 373 000 en haut débit et 633 000 en très haut débit.
Sur le dernier trimestre, l'ARCEP calcule 174 000 nouveaux clients dont 116 000 en haut débit et 144 000 en très haut débit, soit 55,4% des recrutements contre 73,6% pour le T2, 52,3% pour le T1 et  78% pour le T4 2013. C’est donc un bon trimestre en ce qui concerne le très haut débit.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #474 le: 02 December 2014 20:37:02 »
Précision : la catégorie « autres » est calculé en prenant le total ARCEP défalqué des totaux publiés par les  opérateurs : Orange, Free, SFR, Bouygues et Numericable.
On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM comme SRR (54 000 à fin T3 2014), Outremer Telecom (57 000 clients à fin 2012), Zeop (10 000 clients) et  Canal+-Mediaserv (28 000 clients).  les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux, les FAI alternatifs, mais aussi Virgin Mobile, La Poste Mobile (qui déclarait 50 000 clients à fin juin).

Merci à @infestedgrunt pour la précision. ;)
« Modifié: 03 December 2014 06:48:49 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #475 le: 03 December 2014 06:48:26 »
C’est aussi un feuilleton chez Orange. Que faire avec EE l’entreprise anglaise détenue avec Deutsche Telekom ? Depuis fin 2012, Orange s’interroge sur la possibilité de vendre en partie EE. L’opérateur compte 27 millions de clients dont 2 millions en 4G. EE est le plus grand opérateur mobile du Royaume-Uni (33% du marché), devant Vodafone, O2 (29% du marché) et Hutchinson. La valorisation serait de 10 milliards d’euros, dont la moitié pour Orange.

IL y a encore 2 mois, l’option envisagée était une introduction en Bourse, Le quotidien Les Echos(20/10) évoquait  une introduction en Bourse, mais également un sortie totale d’Orange. Orange était : "convaincu que la structure actionnariale actuelle est ce qui permet de valoriser au mieux l’entreprise". Stéphane Richard, confiait récemment que "la situation 50%-50%" ne pouvait pas durer "sur le long terme".

Un communiqué conjoint indique que la vente à British Telecom est également sur la table. Mais celui-ci qui souhaite revenir dans le mobile est également en train d’examiner le rachat de son ex branche mobile devenue O2 propriété de l’espagnol Telefonica.

La cession de la part d’Orange dans EE signerait la sortie de l’opérateur de Grande-Bretagne. Aujourd’hui, Orange a clairement fait le choix de l’Espagne, son deuxième marché après la France. Il est en train de racheter Jazztel, le quatrième opérateur espagnol, pour 3,4 milliards d’euros. Soit sa plus grosse acquisition depuis une dizaine d’années. La consolidation du secteur des télécoms se poursuit donc en Europe avec une stratégie de convergence fixe-mobile. A ce sujet, Vodafone étudie l’acquisition d’un câblo-opérateur comme Liberty Global qui est présent en Grande Bretagne sous la marque Virgin Média. 

Alors que la consolidation fixe/mobile semble en marche en Grande-Bretagne autour de Vodafone et de British Telecom, comme Orange n’est pas dans le jeu, l’heure est à la vente.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #476 le: 04 December 2014 05:28:18 »
Un tableau qui mesure par opérateur, le gain de nouveaux clients en évolution annuelle  (T3 2014/T3 2013) et ce que cela représente en part de conquête. Cela permet de voir un peu plus précisément les tendances sur le moyen terme. Chiffres exprimés en milliers pour le haut et très haut débit et basés sur les communiqués publiés par les opérateurs.



Orange se maintient avec ses recrutements sur le très haut débit. Le niveau est moyen, mais constant, ce qui lui permet de talonner Free, ce qui n’est pas si mal pour l’opérateur historique. Mais ce n’est pas assez dynamique pour reprendre des parts de marché.

Free termine sur la deuxième marche du podium ce trimestre, le tassement commence à être sensible, même si cela reste à un bon niveau.   

Bouygues Telecom caracole en tête sur le trimestre. Il reste encore du chemin pour prendre des parts de marché significatives à ses concurrents. La montée en charge est impressionnante.

SFR poursuit sa chute. Il va être temps de rebondir avec la fusion avec Numericable.

Méthodologie
Comment lire ce tableau ?
Par exemple, entre le T1 2014 et le T1 2013, Orange a gagné 205 000 nouveaux clients, ce qui représente un gain de 2,1% de sa base clientèle sur la période et 24,0% en part de conquête cumulée sur cette même période. Pour les quatre FAI, il y a eu un gain de 853 000 nouveaux clients entre le premier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #477 le: 05 December 2014 05:40:42 »
Brèves du sport business et des médias - N° 94

Quelques chiffres sur le nombre de clients du groupe Canal+ suite à la publication des résultats de Vivendi à fin septembre. Le nombre total de clients baisse de 25 000 sur le trimestre, soit une baisse de 0,26%. Sur un an la baisse est de 16 000, soit 0,2%.



 * (Le Figaro, 21/02)
** (Electron Libre, 25/02).

Du coté de la concurrence (Tv payante et service SVod), beIn Sports serait à plus de 2 millions de clients, OCS à 2 millions et VideoFutur comptait 20 000 clients fin février. NetFlix serait à 100 000 clients un mois après son lancement.

La grosse affaire pour Canal+ va être d’absorber le choc Netflix. L’arrivée de beIn Sports semble avoir arrêter sa progression en France. Netflix signera-t-il son déclin ? Au regard des premiers chiffres, il va falloir du temps et de l'argent à Netflix pour mordre Canal+.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #478 le: 08 December 2014 05:44:33 »
Pour terminer le cycle des récapitulatifs sur les résultats des opérateurs à fin septembre, un tableau qui résume le nombre de clients sur le fixe et le mobile ainsi que le nombre total de clients.

Ce récapitulatif porte sur la période janvier 2012 à fin septembre 2014 et uniquement sur les cinq opérateurs plus importants. Sur le segment mobile, les clients Mvno sont inclus pour l’ensemble des opérateurs. Numericable est de ce fait traité 2 fois et a été regroupé avec SFR, mais n’affecte que très légèrement la vue globale. 

En part de marché, Orange a perdu 2,9 points (3,1 points à fin T2) principalement sur le segment mobile avec la perte de clients Mvno et prépayés, mais arrive à regagner un peu.  Le total SFR/Numericable cède 0,6%, mais regagne 0,1 par rapport à fin T2. Le nouvel ensemble pèsera autant que Bouygues et Free réunit. Bouygues cède 0,5% et se stabilise par rapport à la fin du T2.  Avec le mobile, Free a de son coté augmenté sa part de marché de 4 points. A noter qu'en 2013, Free est passé devant Bouygues en nombre total de clients.



Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #479 le: 09 December 2014 05:19:42 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°99

Orange en Espagne
En Espagne, le dossier du rachat de Jazztel par Orange Espagne se poursuit. Mi-octobre une offre de 3,4 milliards d’euros pour 100% du capital de Jazztel a été déposée.   
Si Orange arrive à racheter Jazztel, l’ensemble détiendrait une part de marché de 26,2 % dans le fixe et de 25,1 % dans celui de la téléphonie mobile et deviendrait le deuxième opérateur sur le fixe et le troisième sur le mobile.

Le rachat pourrait rapporter 1,3 milliards d’euros d'économies. Auparavant Orange devra débourser 3,3 milliards et attendre les avis des différents régulateurs. C’est la plus grosse acquisition d’Orange depuis 10 ans.
Les autorités européennes de la concurrence ont déclaré vouloir approfondir l’examen du projet de rachat et vont chercher "à déterminer si le projet d'acquisition de Jazztel par son concurrent français Orange était conforme au règlement de l'UE sur les concentrations". Elle s'est donnée jusqu'au 24 avril 2015 pour prendre une décision. Les dernières opérations de concentration ont donné lieu à une plus grande ouverture aux mvno.

Orange en Afrique
Le directeur exécutif d’Orange pour l’Afrique et le Moyen-Orient a fait le point (cbanque). Pour lui le marché va également se consolider dans ces zones. Orange y compte 40% de sa clientèle soit 100 millions de clients. Orange y réalise un chiffre d'affaires de 5,4 milliards d'euros et emploie 21.000 personnes.

Pour plus de visibilité Orange devrait choisir de rattacher toutes ses filiales dans un même holding. Orange y a développé son service de paiement mobile Orange Money et qui est utilisé par 12 millions de clients dans 14 pays pour un montant de transfert de 4,5 milliards d’euros (contre 2,2 milliards en 2013).

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #480 le: 10 December 2014 05:20:27 »
A la suite du rachat de SFR, de Virgin Mobile et de Portugal Telecom pour 7,4 milliards d'euros (Le Figaro, 09/12), le quotidien Les Echos a publié une infographie sur le nouvel empire de Patrick Drahi l’homme fort d’Altice. Cela commence à devenir un groupe assez important, même si l’endettement est lourd. Le groupe rembourse 1,2 milliard d’intérêts par an (avant économies d’impôts), pour le seul rachat de SFR, c’est 600 millions par an. Ce qui semble à priori assez supportable, car les banques suivent.

Reste à y mettre de la cohérence dans tout cela et surtout à réussir le rachat de SFR afin d'en faire (enfin ?) un opérateur dynamique.
Question subsidiaire : Bouygues Telecom sera-t-il le prochain sur la liste ? Ou la consolidation se poursuivra-t-elle en fonctions des opportunités ici ou là ?


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #481 le: 11 December 2014 05:29:04 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°100
Histoire de célébrer le n°100 de cette rubrique, retour sur une brève publiée lors du premier numéro, le 11/04/2011 et sur une brève du numéro 50, publiée le 11 juillet 2013. Le numéro 100 est donc publié le 11 décembre.

Free – N°1, le 11 avril 2011
Maxime Lombardini (Les Echos, 03/2011)., le directeur général du groupe, est serein : "Nous avons atteint un point bas de 15 % des recrutements nets dans l'ADSL au quatrième trimestre. Ce n'est pas déshonorant, d'autant que le lancement de la Freebox nous rend optimistes quant au retour vers notre part de marché historique de 24-25 %".
La part de marché d'Iliad dans l'ADSL a reculé à 21,7 % fin 2010 contre 23 % fin 2009. Bref, il y a du taf. Au maximum Iliad a atteint 25,5% fin 2008. La Freebox Révolution et l’arrivée de Free dans le mobile seront-ils des leviers de croissance pour atteindre cet objectif ?   

42 mois après, on peut affirmer sans se tromper que la réponse est oui…Mais Free voulait doubler de taille pour 2015, pari réussi ? L’autre info portait sur l’avenir comme full mvno de Virgin Mobile, qui vient d'être vendu à SFR/Numericable. Destin croisé avec Free Mobile.   

Vivendi – N°50, le 11 juillet 2013
Vivendi est toujours dans la reflexion quant à l'avenir du groupe. Dernièrement, une réunion a juste confirmé que le conglomérat se séparerait d'une manière ou d'une autre du pôle télécom. Dans ce cadre, SFR prendrait petit à petit son autonomie pour aller jusqu'à une introduction en bourse en 2014. Reste à Vivendi à vendre sa filiale marocaine (Maroc Télécom) et sa filiale brésilienne (GVT).
Ne resterait chez Vivendi que le pôle "loisirs" : la télé avec Canal+, les jeux avec Activision et la musique avec Universal.

Moins de 18 mois plus tard, le problème est quasiment réglé pour Vivendi, GVT va être vendu courant 2015 et Vivendi se retrouver à la tête de 10 milliards d’euros de cash, un groupe sans dettes et recentré sur les médias. 

Vivement le numéro 200.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #482 le: 11 December 2014 07:13:21 »
L'ARCEP vient de donner quelques informations sur le VDSL2. On y apprend que cela ne représente que 1% des abonnements soit 249 000.

Sur le segment du très haut débit (hors ftth), il y a 1,695 million d'abonnements. Numericable en revendique 1,083 million soit 63,9%, Bouygues Telecom 362 000 soit 21,4% et donc le VDSL2 pour Free, Orange et SFR 249 000 soit 14,7%.Ces derniers ne donnent pas de chiffres sur ce segment.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #483 le: 11 December 2014 09:22:22 »
Le 1% de l'ARCEP.



Le récapitulatif de l'ARCEP à fin septembre, qui sépare le THD en Ftth et hors Ftth. 



Par contre, c'est 249 000 (Free, Orange et SFR) sur le THD hors FTTH et 256 000 au total en incluant Bouygues Telecom.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #484 le: 12 December 2014 05:21:51 »
Le nombre de forfaits sans engagement se développe sur le marché hexagonal : pour l’ARCEP, 48,5% des abonnements sont désormais libres d'engagement contre 44,0% à fin décembre 2013, 33% à fin décembre. En douze mois, le nombre de personnes sans engagement est ainsi passé de 23,8 millions à 30,4 millions.

Il est intéressant de voir ce que cela représente pour Sosh et B&You. SFR ne donnant plus de chiffres pour Red depuis fin mars, cela devient compliqué d‘être vraiment complet et de comparer…Mais à cette date Red se situait entre B&You et Sosh.
Pour rappel, Red (chiffres du 31 mars) compte 2,065 000 clients soit 14,4% de sa base clientèle et 18,2% de ses clients avec un forfait. 

B&You
Au 31 septembre, il y avait 2,044 millions de clients soit 18,5% de la  base clientèle totale de Bouygues et 20,4% de ses clients avec un forfait. Au 31 décembre 2013, cela représentait 15,7% du total de sa clientèle et 17,7% de ses forfaits. Au 31 décembre 2012, cela représentait 9,6% du total de sa clientèle et 11,4% de ses forfaits.

En terme de recrutement, sur les 9 premiers mois de l’année Bouygues a gagné 126 000 forfaits et recruté 294 000 clients B&You, et a donc perdu 168 000 forfaits avec engagement. Total B&You de 2,044 millions.
En 2013, Bouygues avait gagné 478 000 forfaits et recruté 672 000 clients B&You et avait donc perdu 194 000 forfaits avec engagement. Total B&You de 1,750 million.
En 2012, Bouygues avait gagné 317 000 forfaits et recruté 948 000 clients B&You et avait donc perdu 631 000 forfaits avec engagement. Total B&You de 1,078 million, contre 130 000 à fin 2011.

Sosh
Au 31 septembre, il y avait 2,292 millions de clients, ce qui représente 8,1% de la base clientèle totale d’Orange et 10,6% de ses clients avec un forfait. Au 31 décembre 2013, cela représentait et 6,9 du total de sa clientèle et 8,9% de ses forfaits. Au 31 décembre 2012, cela représentait 2,0% et 2,9%.

En terme de recrutement, sur les 9 premiers mois de l’année Orange a gagné 796 000 forfaits et recruté 458 000 clients Sosh, soit 57,5% des recrutements. Total Sosh 2,292 millions.
En 2013, Orange avait gagné 1,079 million forfaits et recruté 1,060 million de clients Sosh, soit 98,2% des recrutements. Total Sosh de 1,854 million.
En 2012, Orange avait gagné 251 000 forfaits et recruté 704 000 clients Sosh et avait donc perdu 453 000 sur les forfaits avec engagement. Total Sosh de 794 000 clients, contre 90 000 à fin 2011.

On peut donc constater que B&You est une partie primordiale, voir vital pour Bouygues Telecom, et qu’il est vraiment dépendant de ce segment pour continuer à maintenir des parts de marché. Pour Orange, l’étau se desserre un peu, mais Sosh reste plus que largement nécessaire pour maintenir ses parts de marché.


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #485 le: 15 December 2014 05:41:24 »
Brèves du sport business et des médias - N° 95

Top 14
La LNR (La ligue Nationale de Rugby) va remettre en jeu les droits TV du Top14 début janvier, pour un dépôt des offres entre le 20 et 25 janvier 2015. La procédure devra être close pour le 31 mars. Canal+, beIN Sports et Discovery devraient être candidats sur ces droits.
Selon Midi Olympique En cas d’exclusivité les droits pourraient dépasser 100 millions, mais la LNR pendra-t-elle le risque d'attribuer de nouveau le Top14 à une seule chaine ?

Suite à l'avis de l'Autorité De La Concurrence cassant l'actuel contrat signé par Canal+,  (355 millions d’euros pour la période allant de 2014 à 2019). La LNR et la chaîne cryptée, soupçonnées d’«entente anticoncurrentielle » avaient déposé un recours et la Cour d’appel avait confirmé l’avis de l’ADLC et avait pris acte du passage des droits du Top 14 dans la catégorie  "premium", comme ceux de la Ligue 1, ce qui nécessite de se conformer scrupuleusement aux règles de la concurrence et exclut les négociations de gré à gré comme celles qui ont pu amener à la conclusion de l'accord de janvier. La Cour d'Appel avait confirmé l'avis de l'ADLC. La LNR et Canal+ ont décidé de se pourvoir en cassation, mais cela ne désengage pas la LNR qui va devoir reformuler un appel d’offre pour les droits télévisuels du TOP14 avant le 31 mars 2015.

Foot : championnats étrangers
Les droits tv en France des championnats allemand, espagnol et italien vont être remis en jeu assez rapidement car l’échéance arrive à la fin de la saison. Pour le championnat espagnol, beIn Sports paye 22 millions par an, pour les championnats allemand et italien, beIn sport et Canal+ payent 22 millions par an. A titre de comparaison Canal+ débourse 63 millions par an pour le championnat anglais. Avec la présence du Real et du Barca, Les droits devraient donc logiquement augmenter pour les droits espagnols. Au total, les droits tv du championnat espagnol rapportent 825 millions par an (600 sur l’Espagne et 225 à l’international).

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #486 le: 16 December 2014 05:22:48 »
L’affaire qui oppose Orange à Cogent à peut-être trouvée son épilogue judiciaire. Pour rappel, Cogent est un opérateur de transit international qui apporte le trafic issu de Google ou de tout autre acteur du Net jusqu’aux fournisseurs d’accès.
Mais cela ne règle pas le problème de fond. L’essor de la vidéo en ligne et des services va certainement obliger aussi à avoir plus de transparence financière sur l’activité de peering. Le trafic internet est en train de passer d’une économie de troc à une économie marchande et régulée.
Rappel de quelques dates.

Décembre 2009
Des clients d’Orange se plaignent des débits sur plusieurs sites dont Megaupload. En fait il s’agit d’un conflit entre un intermédiaire Cogent et Orange, celui-ci invitant Orange à augmenter ses capacités de trafic. Orange répondant que le trafic de Cogent avait explosé suite à son contrat avec MegaUpload, qui représentait alors 90% du trafic envoyé par Cogent. Orange demandant aux opérateurs de payer quand le ratio dépasse 2,5, et avait donc demandé à Cogent de passer à la caisse.

Mai 2011
Cogent attaque Orange devant l’Autorité de la Concurrence

Septembre 2012
Au mois de septembre (Zdnet, 20/09) l'Autorité de la Concurrence donne raison en grande partie à Orange dans le conflit qui l’opposait à Cogent, mais demande également plus de transparence financières dans la gestion des échanges.
L’avis autorise Orange à demander une rémunération en échange de l'ouverture de capacités de «peering» supplémentaires. L’asymétrie des échanges étant devenue importante : un trafic entrant jusqu’à 13 fois supérieur au trafic sortant. Suite à cette décision, Cogent se tourne vers la Commission Européenne.

Juillet 2013
(Les Echos, 10/07), le Conseil d’Etat autorise l’ARCEP à collecter des informations sur les relations qu’entretiennent les opérateurs - français et étrangers (lorsque leur activité impacte sérieusement les internautes français)  - avec les géants du Net tels que Google, Amazon, Apple et Facebook. Cela devrait permettre d’y voir plus clair sur le peering et d’essayer de déterminer qui doit payer qui/quoi pour acheminer les données. Certains blocages actuels pouvant remettre partiellement en cause la Neutralité du Net.

Aout 2013
La Commission Européenne perquisitionne les bureaux d’Orange, mais également ceux de Deutsche Telekom et de Telefonica.
La Commission s'est autosaisie du dossier et recherche depuis des preuves de distorsion de concurrence. Des "inspections" constituent une première étape en cas de soupçon de pratiques contraires aux règles de la concurrence, et ne préjugent pas de la culpabilité des entreprises en cause ni de l’issue de l’enquête.

Décembre 2013
Cogent perd une nouvelle manche contre Orange (ZdNet, 20/12). La société de transit contestait la décision de l’Autorité de la Concurrence du mois de septembre 2012.
Mais la Cour d’Appel vient de confirmer cette décision. Il reste encore le recours via une décision de Bruxelles.

Octobre 2014
La Commission européenne met fin à 14 mois d'enquête sur le conflit entre les opérateurs télécoms et les sociétés de la toile. Elle n'a pas trouvé de preuves incriminantes (BfmTV, 03/10). La CE a toutefois déclaré qu'elle continuerait de suivre le dossier de près.

Novembre 2014
Orange perd son procès (BfmTv, 25/11). L’opérateur contestait la perquisition effectuée en juillet 2013 dans ses locaux par la direction de la concurrence bruxelloise.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #487 le: 17 December 2014 05:26:36 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°101

OCS, Netflic
OCS serait à 2,2 millions de clients. Source Challenges (édition papier du 11/12/2014). Le dernier chiffre était de 2 millions à fin avril. De son coté CanalPlay revendique 600 000 clients et Netflix serait entre 200 et 250 000 clients. Le tout démontre qu’à ce jour l’évolution est relativement lente en recrutements.
De son coté, alors qu’Orange parlait de constituer un Netflix à la française, ce ne sera qu’un service autour de la SVOD pour enfants avec TF1 (Bfmtv, 10/12). Au vu du développement tranquille de Netflix, rien ne semble urgent. 

700Mhz
Il ne manquait plus qu’elle ! La décision du Gouvernement est désormais connue sur le calendrier du lancement de la bande de fréquence du 700Mhz. l'attribution aura lieu en décembre 2015, ce qui permettra d’affecter les 2,3 milliards attendus au budget de La Défense 2015. 
"Leur transfert effectif aura lieu entre le 1er octobre 2017 et le 30 juin 2019, à l'exception de quelques zones où ces derniers pourraient les utiliser dès avril 2016" selon le communiqué de Matignon. L'Arcep, va lancer une consultation publique sur le processus d'attribution "prochainement".
Cela confirme le calendrier précisé par Jean-Ludovic Silicani – le président de l’ARCEP - : "Si l’attribution a lieu fin 2015 ou début 2016, alors les fréquences pourront être utilisées par les télécoms à partir de 2018 ou 2019".

Ce sujet devrait alimenter les discussions pendant l’année 2015 et la bataille des opérateurs devrait être passionnante...

No future
Le feuilleton de la vente de EE est en train de se terminer pour Orange. L’opérateur mobile britannique détenu à parité depuis 2010 avec Deutsche Telekom devrait être vendu à British Telecom.

Cela devrait rapporter 4,6 milliards d’euros de cash à Orange sans compter une prise de participation de 4% dans BT. Le rachat d'EE par BT doit encore recevoir l'approbation des actionnaires de BT et celle de l'Autorité de la concurrence. Le dossier devrait être examiné par Bruxelles. Orange a besoin de cash pour notamment financer le rachat de l'opérateur espagnol Jazztel pour 3,2 milliards d'euros. 

Le marché du mobile en Grande-Bretagne est le suivant :
EE (filiale d’Orange et de Deutsche Telekom) 27 millions de clients, dont 5,6 millions en 4G,
O2 (filiale de Telefonica) 22 millions de clients,
Vodafone 19 millions de clients,
« 3 » (filiale de Hutchison Whampoa)8 millions de clients.

Faut-il rappeler que c’est une partie de l’histoire d’Orange qui se joue. France Telecom avait racheté le britannique Orange en 2000 avant d’adopter ce nom à l’ensemble du groupe. Faute d’avoir un pied dans le fixe et d’être acteur de la convergence fixe/mobile, c’est donc une sortie du marché britannique (et à un bon prix)  pour Orange. 
Ce rachat devrait voir se poursuivre la consolidation du marché en Grande-Bretagne.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #488 le: 18 December 2014 05:21:17 »
L’audience doit se tenir aujourd’hui. Bouygues Telecom a assigné Free devant le tribunal de Commerce de Paris pour "pratique commerciale trompeuse" sur son offre mobile et l’accuse de bridage pour limiter les coûts de son contrat d’itinérance avec Orange (Les Echos (25/11). Bouygues demande au moins 100 millions d’euros come préjudice.
Cette assignation relance la polémique entre Bouygues et Free, alors que les eux opérateurs avaient signé un paix des braves au moment de la tentative de rachat de SFR par Bouygues.

Ce n’est pas la première fois que le contrat d’itinérance entre Orange et Free est attaqué par SFR et surtout par Bouygues Telecom qui a toujours pensé que l’arrivée de Free Mobile était la cause principale des ses difficultés.

Attaque de SFR devant la Commission Européenne
En mars 2013, SFR avait attaqué Orange devant les instances européennes en alléguant une "acquisition de contrôle conjointe de France Télécom sur Free Mobile". En clair, Orange serait en mesure de "contrôler" Free Mobile et donc pourrait perturber la concurrence sur le marché des télécommunications en France. "La Commission a classé cette plainte, car nous sommes arrivés à la conclusion que ce contrat d'itinérance n'était pas un rachat tel que défini dans le droit des rachats", explique le porte-parole du commissaire européen à la concurrence Joaquin Almunia. La Commission Européenne avait renvoyé le dossier vers l’ARCEP. Et le régulateur n’a jamais rien trouvé à redire sur cet accord. Pour l’ARCEP, le contrat d’itinérance 3G entre Orange et Free est un accord de droit privé et n’est pas de son ressort. Pour le régulateur, sa seule mission est de vérifier que Free est dans les clous sur la couverture tel que prévue dans sa licence.

ADLC et ARCEP sur le contrat d’itinérance
D’autre part, un avis consultatif sur l'accord entre Free et Orange avait été demandé par le gouvernement à l'Autorité de la concurrence (Communiqué de presse) qui avait réaffirmé les principes de l’itinérance mais avait estimé qu’il ne devait pas être renouvelé.
Pour rappel, sur la 2G, l'itinérance court jusqu’en janvier 2016, mais pour l'Autorité de la Concurrence ce sera modulable en fonction de l’état du parc : "C’est à l’aune de cette évolution qu’il conviendra d’apprécier s’il est approprié de demander à Free de réaliser la migration de son parc avant les autres opérateurs, ou si une solution d’itinérance 2G encadrée est moins susceptible de fragiliser la dynamique concurrentielle."

Pour la 3G, c’est  2018, mais c'est dénonçable par un signataire (Free et/ou Orange) à partir de 2016. Selon les termes de sa licence, Free s’est engagé à couvrir, par son réseau propre, 75% de la population dès 2015 et 90% en 2018. Il devrait donc de lui-même demander à sortir de l’itinérance au fil de l’eau.

Au mois de juillet, L'Autorité De La Concurrence avait émis des doutes sur cet accord d'itinérance (La Tribune, 11/07). Pour l'ADLC, le problème semble être surtout du coté de l’ARCEP : "L'itinérance doit prendre fin, en 2016 voire 2018. Comment ? Il faut que l'Arcep mette en demeure Free avant l'échéance réglementaire, il faut anticiper et ne pas attendre le dernier moment, pour vérifier qu'il est sur la bonne trajectoire d'investissement (...) Mais nous avons émis des doutes et des craintes sur la pérennisation de l'itinérance, qui crée une situation de dépendance financière d'un côté et stratégique de l'autre. (il ne s'agit) pas de supprimer la licence en mettant en demeure Free de façon anticipée, avant janvier 2015.".

Pour L'ADLC, la balle est du coté de l'ARCEP : "Nous n'avons vu aucune étude à la suite de cette proposition, aucune proposition concrète, aucune réunion menée par le régulateur pour mettre en place le calendrier et la méthodologie que nous avons suggéré. Nous sommes déçus que rien n'ait été fait depuis un an. C'est un peu dommage (...) On aimerait que ce soit au moins expertisé. Réfléchir à une méthodologie pour envisager une extinction progressive par plaques régionales de l'itinérance, c'est un travail qui ne peut être mené effectivement que par l'Arcep".

La charge de l'ADLC n'est pas nouvelle et la dernière salve date du mois de juin lors d'un colloque organisé par Les Echos. L'ARCEP a même lancé une enquête, et elle : "vérifie que Free est bien sur une trajectoire d'investissement pour tenir ses obligations de couverture de 75% de la population à une échéance très proche, janvier 2015 : c'est demain matin (ajoutant) A ce stade, on ne sent pas d'enthousiasme à accélérer le calendrier (d'extinction de l'itinérance) chez l'opérateur qui en tire des revenus significatifs (...) Dès 2015, il faudra regarder dans le détail cette extinction par plaque à partir de 2016 ou 2018". 

Attaque de Bouygues devant le Conseil d’Etat
Enfin en juin 2014, Bouygues Telecom a attaqué l’ARCEP devant le Conseil D’Etat, Bouygues dénonçant le manque de clarté de la sortie de l’itinérance 3G qui lie Orange et Free.

Préjudice de 100 millions ?
Reste à déterminer le préjudice financier exact pour Bouygues Telecom. Depuis le lancement de Free Mobile, Bouygues a gagné 867 000 clients sur les forfaits, mais perdu 1,290 millions en prépayé, soit un solde négatif de 423 000 clients. Cela vaut-il 100 millions, plus ? S’agit-il des pertes financières cumulées de Bouygues Telecom ? Même pas, car sur l’année 2012 et 2013, Bouygues a perdu 798 Millions de chiffre d’affaire.

Yoyomalu18

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #489 le: 18 December 2014 06:31:18 »
Au 31 mars 2013, Orange est de loin le premier opérateur du marché du haut débit et très haut débit, avec 41,1% des abonnements (9,9 millions d'abonnés). Suivent derrière Free (22,54%, 5,46 millions d'abonnés), SFR (21,2%, 5,13 millions d'abonnés) et Bouygues (7,81%, 1,89 million d'abonnés).






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« Modifié: 22 December 2014 08:44:05 par Yoyomalu18 »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #490 le: 18 December 2014 13:49:31 »
Après Monaco télécom, Le Holding de Xavier Niel continue ses emplettes, et rachète Orange Suisse au fonds d'investissements Apax pour 2,3 milliards d'euros (source Les Echos). Iliad avait déjà été candidat au moment de la vente d'orange.

Orange l'avait vendu pour 1,8 milliard il y a 3 ans. La plus-value est belle. Les opérateurs télécoms se vendent bien en ce moment (SFR, Portugal Telecom, EE, Jazztel, etc...)

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #491 le: 19 December 2014 05:43:02 »
Où en est- on de la volonté européenne de lutter contre l’optimisation fiscale de Google, Amazon, Apple, Microsoft, eBay, etc…?
Le sujet est sur la table depuis deux ans cela bouge doucement après moult rapports, commissions parlementaires. Le but est de bipasser les obstacles techniques et politiques afin de taxer même à minima ces optimisateurs invétérés.     

Alors que le chiffre d'affaires de ces géants du Net dépasserait, selon la Fédération française des télécoms, 8 milliards d'euros dans l'Hexagone, ils y auraient seulement payé... 37 millions d'euros au titre de l'impôt sur les sociétés en 2011. Sur un montant théorique de 800 millions d'euros.

A noter qu’Apple préfère emprunter pour payer des dividendes que rapatrier des paradis fiscaux.
Alors que les budgets des Etats sont de plus en plus serrés, en juillet 2013 les membres du G20 ont demandé à l’OCDE de proposer un plan d’action. L'OCDE a publié des propositions au mois de septembre et les solutions tournent autour de la relocalisation des profits sur le territoire ou ils sont effectués et de valoriser les données des utilisateurs qui sont exploitées par les géants du Web. L’OCDE a demandé aux états de mettre en œuvre ces propositions pour fin 2015. Il va falloir convaincre quelques états récalcitrants comme l’Irlande, le Luxembourg  d’être coopératifs.   

Cela pousse la Fédération Française des Télécoms (représentant les opérateurs) à demander une équité fiscale avec les géants du web mondial et demande donc une harmonisation de la TVA en Europe et pousse pour la mise en place des mesures préconisés par l’OCDE et bien sur par une baisse des taxes nationales (Les Echos, 27/11). Sinon le risque serait grand de voir les gros acteurs européens complétement décrocher et donc de réduire les investissements et donc pénaliser l’ensemble de l’économie…

Il y a un an (pour solde de tout compte ?) la France a signé avec Google un fonds de soutien de 60 millions d'euros pour la presse française, alors que la plus grosse régie publicitaire mondiale est en litige en Espagne et en Allemagne. Pour solde de tout compte, l’Angleterre la joue également "solo" et veut juste imposer une taxe de 25 % aux multinationales sur leurs bénéfices réalisés au Royaume-Uni mais "artificiellement transférés" dans des pays à la fiscalité plus généreuse, comme l’Irlande.

En France, Google a déclaré un bénéfice net de 8,3 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 192,9 millions d’euros en 2012. Pour cet exercice, les impôts payés par la multinationale en France se sont donc élevés à 6,5 millions d’euros, soit un montant bien inférieur à ce que le groupe aurait dû verser s’il avait déclaré ses véritables revenus compris entre 1,25 et 1,4 milliard d’euros selon les estimations…

C’est encore un long chemin qui s’annonce…


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #492 le: 22 December 2014 08:02:50 »
Le 9 décembre dernier, l’ARCEP et Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGE) ont publié une enquête du CREDOC sur la diffusion des technologies de l'information et de la communication dans la société française. L’étude est à lire ici.

Beaucoup de données sont publiées, et une porte plus particulièrement sur la diffusion du quadruple-play : 63 % des personnes qui disposent d’un accès internet et d’un téléphone mobile souscrivent leur abonnement auprès du même opérateur (+3% sur un an, +9% sur 2 ans).
Cela permet de réduire leur facture dans 80% des cas, c’est un gain de 6 points sur un an. Sur ces 63%, 50% bénéficient d’une offre groupée (+6 sur un an, +15% sur deux ans), 11% d’une offre différente et 1% ne sait pas.
Avec la simplification et les économies générées, la convergence fixe/mobile est un phénomène en constante augmentation.   



A partir des chiffres des opérateurs
En reprenant les chiffres donnés par Orange et SFR, ceux estimés pour Bouygues Telecom (Depuis 1an Idéo n’est plus commercialisé. 1,800 million est l’estimation du nombre d’Idéo à fin septembre 2013)
et ceux estimés pour Free (+/- 50% des clients Adsl/Fibre Optique) et Numericable, cela donne le décompte suivant :   
 
Orange 5,765 millions sur 10,258 000 millions, soit 56,2% (42,5% à fin septembre 2013) des clients.
Free 2,902 000 sur 5,805 000 soit 50%.
Bouygues +/- 1,800 000 sur 2,319 000 soit 77,6% (92,7% à fin septembre 2013).
SFR 2,576 000 sur 5,217 000 soit 49,4% (43,5% à fin septembre 2013).
Numericable : 236 000 sur 1,083 000 soit 21,8% (16,4% à fin septembre 2013).

Total 13,279 millions de clients pour un total de 25,665 millions soit  51,7% des clients. En 2013, c’était 11,273 millions pour un total de 23,795 millions de clients, soit 47,4% des clients.
« Modifié: 22 December 2014 08:11:31 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #493 le: 23 December 2014 07:24:44 »
Brèves du sport business et des médias - N° 96
La guerre commercial entre Canal+ et beIN Sports devrait prendre un tour plus âpre avec la mise sur le marché des droits tv du Top 14 et de la premièr league anglaise.

Droits TV du Top 14 et de la Pro D2
La Ligue Nationale de Rugby (LNR) vient de lancer un appel d’offre sur les droits TV du Top14 et sur ceux de Pro D2. Ceux du Top 14 se découpent en 6 lots et  s’étendent des saisons 2015-2016 à 2018-2019. La LNR en attend autant que l’accord actuel soit 71 millions par saison.  Les droits de la Pro D2 s’étendent pour les saisons 2015-2016 à 2019-2020.
Il faut espérer que l’attribution des lots se fera sans les  « arrangements » habituels. Canal+ et la LNR ont été condamnés  d’«entente anticoncurrentielle » sur l’attribution des derniers droits du Top14. Résultat des course pour le 19 janvier.

Packs Diffuseur Officiel
Les deux Packs Diffuseur Officiel sont identiques. Ils incluent chacun : un match par journée pendant la saison régulière, alternativement de choix 3 ou de choix 4 ; des droits d’utilisation d’extraits pendant la semaine.

Le Pack Premium 1
Le premier choix d’un match à chaque journée de la saison régulière, dont 7 matches en exclusivité totale (matches Top 7) qui pourront être choisis par le diffuseur du Pack Premium 1 dès l’élaboration du calendrier de la saison afin d’optimiser leur exposition. C’est le même système que pour le Top 10 des meilleures affiches de Ligue 1 diffusées par Canal+. Le premier choix d’un match des barrages et des demi-finales.

Un lot pour Canal+ ?
 
Le Pack Premium 2
Un match de choix 2 à chaque journée de la saison régulière ;
Un match de choix 2 lors des barrages et des demi-finales ;
Un magazine officiel hebdomadaire le dimanche.

Un lot pour beIN Sports ?
 
Le Pack Premium 3
La co-diffusion en direct de 9 matches pendant la saison régulière (à l’exception des Matches « Top 7 ») ; Le multiplex de la dernière journée ; La co-diffusion en direct des 4 matches de barrages et de demi-finales ; Un magazine officiel programmé le samedi lors de chaque journée.

Un lot pour Canal+ ?
 
Le Pack Premium 4
Les 3 matches (choix 5 à 7) non décalés de chaque journée de la saison régulière.

Un lot pour beIN Sports ? 

Foot anglais
D’autres droits importants vont être remis sur le tapis (L’Equipe, 15/12) : ceux du championnat de foot anglais pour les saisons 2016-2017 à 2018-2019. Actuellement, Canal+ paye 60 millions d’euros par saison. Le marché intérieur lui rapporte 1,350 milliard et les droits internationaux près de 800 millions d’euros, soit un total de 2,150 milliards.   
Logiquement, les droits devraient monter, car beIn Sports devrait aussi s’y intéresser. Dans le quotidien Le Monde (20/08), Florent Houzot, directeur de la rédaction de BeIn déclare : "A partir du moment où nous voulons être la chaîne premium de sport en France, la Premier League nous intéresse forcément. Mais pas à n’importe quel prix".

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #494 le: 24 December 2014 07:20:04 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°102

Vente d’Outremer Telecom
Dans le cadre du rachat de SFR par Altice, ce dernier doit vendre au plus vite sa filiale de l’Ile de La Réunion. 7 candidats se sont manifestés : Free, le groupe réunionnais Océinde (propriétaire de Zeop qui est présent sur l’internet fixe), l'opérateur caribéen Digicel, l'opérateur historique de Madagascar, Telma. Des fonds d'investissement ont aussi répondu à l'appel. Altice attendrait une centaine de millions d'euros de la transaction. C’est l’Autorité de la Concurrence qui aura le dernier mot. 

La situation du marché est la suivante (Les Echos édition papier)  :



T-Mobile US
T-Mobile va autoriser ses abonnés à cumuler la data non consommée (Degroupnews). Par exemple : pour un forfait disposant d’une enveloppe de trafic mobile de 3 Go, si un abonné n’en a consommé que 2 Go, il cumulera le Go restant avec sa nouvelle enveloppe mensuelle de 3 Go le mois suivant. En outre, il sera possible de cumuler sa data sur une année glissante.
Excellente initiative, le client doit pouvoir disposer librement du stock de son volume data.   

Rachat d’Orange Suisse par Xavier Niel
Coût : 2,3 milliards d'euros pour le troisième opérateur suisse avec une part de marché de 20% et 2,1 millions d’abonnés. Le premier est Swisscom avec 59% et le deuxième Sunrise avec 21%. Le rachat devra être validé par les autorités compétentes.

Free dans les clous pour sa couverture
C’est le président partant de l’ARCEP qui le dit : "Selon les informations disponibles à ce jour, Free devrait être à même de respecter mi-janvier son obligation d'une couverture de 75 % de la population, par ses propres fréquences, donc indépendamment de l'accord d'itinérance avec Orange qui devra bien sûr progressivement prendre fin.". Prochain objectif réglementaire : 90% de la population en janvier 2018.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #495 le: 24 December 2014 14:35:32 »
Joyeux Noël à tous (attention sur les routes, toussa, toussa...)

« Modifié: 25 December 2014 08:38:14 par Hammett »

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #496 le: 26 December 2014 08:06:58 »
Un graphique a été publié par le quotidien Les Echos (édition papier du 8/12) qui donne quelques chiffres intéressants sur l’audience de la vidéo sur internet. C’est sans appel, Youtube et Facebook vampirisent les accès à une vidéo.



Pour la France, en décembre 2012, le CSA lors de la publication de son rapport annuel sur  la visualisation de vidéos sur Internet. Sans surprise, c’était le mastodonte Youtube qui arrivait en tête. Le total du deuxième, Facebook et du troisième Dailymotion était inférieur au total de Youtube. Loin derrière, des groupes audiovisuels (TF1, France Télévisions, M6 et Canal+) et de quelques indépendants (aufeminin.com, allociné). Le seul opérateur présent dans le top15 était Orange.



Le quotidien Les Echos avait également publié des statistiques début 2012.



En France et en deux ans le quatuor de tête n’a pas bougé, toujours largement dominé par Youtube suivi de Facebook. Seule différence notable, être déjà un groupe de média pour avoir une visibilité. A noter la montée en charge de Télé Loisirs et d’Orange.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #497 le: 29 December 2014 08:51:13 »
Le nom du futur patron de l’ARCEP est connu, il s’agit de Sébastien Soriano. Dans un communiqué, c’est l'Elysée qui a annoncé le 23 décembre la nomination de l'actuel conseil spécial de Fleur Pellerin. Après l'approbation du président de l'Assemblée nationale et du président du Sénat, il prendra la tête du gendarme des télécoms début janvier. 
Le précédent patron Jean-Ludovic Silicani est revenu sur son bilan à la tête de l’ARCEP, dans une interview au quotidien Les Echos (18/12) et un résumé de son discours d’adieu (La Tribune, 18/12). Evidemment, il juge son bilan plutôt bon. Son mandat s’achève le 3 janvier 2015. Il est bien sûr contre la fusion de l’ARCEP et CSA et revient sur les sujets chauds du jour. Reste que certains trouveront son bilan trop consumériste, voir trop politique, et même trop proche de Free...

Bilan globalement positif
"Sur le fond, tous les objectifs fixés ont été atteints, voire dépassés. En quatre ans, le marché mobile français a été transfiguré : le coût de la facture moyenne mobile a baissé de plus de 40 % alors que le contenu du service s'est accru ; la moitié des abonnements sont désormais découplés et sans engagement ; le parc d'abonnés mobiles - sur un marché qu'on qualifiait de mature - a connu le taux de croissance le plus élevé d'Europe : +35 % en 5 ans. La part de marché détenue par les MVNO, c'est-à-dire les opérateurs sans réseau, est passée de 7 à presque 12 %.". Depuis, Virgin a été racheté par SFR/Numericable, le pourcentage va donc baisser.

Free dans les clous pour sa couverture
"Selon les informations disponibles à ce jour, Free devrait être à même de respecter mi-janvier son obligation d'une couverture de 75 % de la population, par ses propres fréquences, donc indépendamment de l'accord d'itinérance avec Orange qui devra bien sûr progressivement prendre fin.".

Consolidation en France
Pour lui Bouygues Telecom peut survivre seul : "Je ne suis pas devin, mais pourquoi pas ! (…) Sur le nombre d’opérateurs, il n’y a pas de chiffre magique, il faut juste que le marché soit animé et non bloqué et pour lui c’était le cas avant l’arrivée de Free mobile.".

Accord d’itinérance
"C’est un contrat de droit privé entre deux opérateurs. Chacun peut l’attaquer devant le tribunal de commerce ou porter un règlement de différend devant l’Arcep. Les tiers peuvent aussi le contester devant l’Autorité de la concurrence. Celle-ci a recommandé l’extinction progressive de l’accord d’itinérance « par plaques ». Or, en la matière, nous n’avons pas de pouvoir contraignant. Mais nous avons encouragé les deux opérateurs à s’y préparer. Au-delà des contraintes juridiques, je crois que, pour Free, la meilleure incitation à déployer son réseau reste les montants considérables qu’il verse chaque année à Orange au titre de ce contrat d’itinérance. L’Arcep vérifiera bientôt que Free a respecté son obligation de couvrir 75% de la population à la mi-janvier 2015.".

Le nouveau président aura-t-il le même regard ? Ce sera à suivre lors de son discours d'investiture. L'année 2015 devrait être chargée avec les enchères sur la bande de fréquences du 700Mz.

Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #498 le: 30 December 2014 08:42:43 »
C’est la fin de l’année 2014 et traditionnellement en fin d’année, c’est l’heure des bilans, en voici un tout à fait subjectif sur quelques événements de l’année 2014.
 
Mobile
Lancement commercial de la 4G. 10 millions de clients selon l’ARCEP.
Free qui est en train de complétement passer devant Bouygues télécom qui recentre et remuscle ses offres. La «gueguerre» entre les deux se poursuit.
Free devrait être à 75% de couverture en janvier 2015.
L’itinérance entre Orange et Free continue de faire des vagues.
SFR et Bouygues mutualisent une partir de leurs réseaux mobiles.
Le calendrier des enchères de la 5G est lancée.

Fixe
Décollage du FTTH pour Orange et arrêt de la baisse des ventes sur le mobile. Stéphane Richard est réélu pour un mandat de 4 ans.
Baisse des prix de Bouygues sur son réseau, pas de réplique générale de la concurrence.

Consolidation
Rachat de SFR et Virgin mobile par Numericable, SFR redevient le deuxième opérateur et Vivendi devient riche. Bouygues était sur les rangs et avait même passé un deal avec Free.
Bouygues renonce à se faire acheter. 
Free n’a pas pu acheter Deutsche Mobile US, mais rachète Monaco Telecom et Orange Suisse.
La fusion ARCEP/CSA relancée, l'ARCEP change de président. 

Sport et médias
Annulation de l’appel d’offre des droits du Top14 entre la LNR et Canal+.
Celui pour la Ligue1 s’est déroulé normalement.
beIN Sports continue d’acquérir des droits.
Netflix débarque, la minceur de son catalogue étant compensée par un gros buzz. 


Hammett

Re : Parts de marché dans le haut débit et le mobile
« Réponse #499 le: 31 December 2014 07:46:13 »
En octobre dernier, le Conseil Général du 92 a résilié le contrat que le liait à Sequalum (filiale de Numericable & SFR collectivités) pour absence de résultats. Le contrat (très controversé) datait de 2008 et prévoyait que 825.900 prises soient raccordées à fin 2015 – "573 000 prises disponibles sur le palier des immeuble ou en limite de propriété des pavillons.". En juillet, selon les décomptes du Conseil Général, seules 113.000 étaient effectivement raccordées – et 556.000 raccordables.
D’autre part, le CG reproche à Numericable d’avoir totalement négligé les zones déficitaires dont le raccordement était pourtant prévu grâce au versement d’une subvention de 59 millions d’euros (dont 26 millions versés en septembre).

Il y a quelques jours, une nouvelle étape a été franchie : le conseil général des Hauts-de-Seine vient d'adresser une mise en demeure à Numericable-SFR pour que le calendrier de déploiement soit respecté malgré la résiliation du contrat les liant.

Sequalum a trois mois pour remédier aux "nouveaux retards de construction" constatés par les Hauts-de-Seine. "A l'issue de cette période, si le retard est toujours constaté, le Département pourrait appliquer de nouvelles pénalités évaluées à plusieurs dizaines de millions d'euros". Les Hauts-de-Seine réclament déjà 45 millions d'euros de pénalités à Numericable-SFR pour le retard pris dans la construction du réseau.

Contractuellement, Sequalum est présent jusqu’au 30 juin 2015, ensuite ce sont une dizaine de candidats qui se sont portés candidats à la reprise en totalité ou en partie du réseau : Orange, Numericable, Bouygues Telecom, Iliad, Altitude Infrastructure, Covage, Sipartech, Telcité, Tutor et Zayo France.Courant janvier, Le CG devrait annoncer quels sont les candidats retenus pour la suite du processus.

Habitant du département et donc un peu concerné, c’est Orange qui fibre la partie de ma commune. Cela m’évite le «chantier» Sequalum et donc l’arrivée de la fibre à la saint glinglin…