bon dossier
notez que l'antispam de Free est déjà plutôt efficace, chez moi 98% de spam/virii en moins, stats à vue de nez.
sinon totalement HS mais ceci peut nous faire ganger des zeuros et des sious, oui..plein...
source le journal des finances:
Etude Iliad
LA VALEUR SE RAPPROCHE DE SON PLUS HAUT NIVEAU HISTORIQUE
Iliad dispose encore de belles réserves de croissance dans le haut débit
L'action Iliad a beau se rapprocher peu à peu de son plus haut niveau, atteint le 2 février, à 32,48 euros, les investisseurs semblent toujours conserver un soupçon de méfiance à l'égard de l'opérateur de télécommunications, plus connu au travers de sa filiale Free, fournisseur d'accès à Internet. Comme s'ils attendaient la venue d'une mauvaise nouvelle qui leur semble inévitable... Force est pourtant de constater que, jusqu'à présent, les dirigeants d'Iliad ont toujours dit ce qu'ils faisaient, et fait ce qu'ils disaient. Le groupe n'a encore jamais été pris en défaut sur ses objectifs, qu'il a souvent devancés. Aussi peut-on se montrer raisonnablement confiant envers une société qui, pour parler familièrement, « en a encore sous la pédale ».
Evacuons d'emblée les activités de téléphonie fixe d'Iliad, avec ses filiales One.tel et Kertel (cartes de télécommunications prépayées), des métiers solides mais au potentiel de croissance limité. Le premier sera évincé lentement mais sûrement par la téléphonie sur Internet, tandis que le second devrait enregistrer à l'avenir des hausses du chiffre d'affaires nettement moins spectaculaires qu'en 2004. Le vrai potentiel d'Iliad réside dans Free, qui bénéficie du développement extrêmement rapide de l'Internet à haut débit, porté par le dégroupage de la boucle locale (qui relie le central téléphonique aux foyers des utilisateurs, et permet de s'affranchir partiellement ou totalement de France Télécom). La hausse « naturelle » du nombre d'abonnés à l'Internet à haut débit en France, qui devrait continuer à progresser au rythme du développement du réseau, va tirer la croissance de Free. A ce titre, l'objectif du groupe de compter 1,5 million d'abonnés au haut débit à la fin de l'année (contre un peu plus d'un million au 31 décembre 2004, soit une part de marché de 17 %, derrière Wanadoo), paraît ambitieux mais réaliste. Cela ne représente pas moins de 15 millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaire. Au 31 mars, Free comptait déjà 1,2 million d'abonnés.
Mais le fournisseur d'accès à Internet dispose également d'autres relais de croissance, avec les services Freebox (le modem qui lui permet de proposer, pour 29,99 euros par mois, un accès à l'Internet à haut débit, la téléphonie fixe gratuite en métropole et plusieurs dizaines de chaînes de télévision gratuites, y compris en numérique). Ces services, qui augmentent le revenu généré par abonné, consistent notamment à proposer aux abonnés des chaînes de télévision payantes diffusées via Internet.
Si le bouquet TPS se refuse encore à Free, ce dernier a cependant signé un accord de diffusion avec CanalSatellite. Les services Freebox ont déjà permis d'enregistrer un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros au cours du premier trimestre 2005, contre 13 millions sur l'ensemble de l'exercice 2004. C'est dire le potentiel de cette activité, qui n'en restera pas là. Free mène en effet actuellement des discussions avec plusieurs studios de cinéma, afin de mettre en place un service de vidéo à la demande. Un ou plusieurs accords pourraient être signés d'ici à la fin de l'année, et une plate-forme mise en place. D'autres lancements de services, encore tenus secrets, sont prévus pour cette année, dont peut-être le fameux projet Armageddon, dont la teneur n'a toujours pas été révélée. « Ce projet n'est qu'une innovation parmi d'autres, tempère Olivier Rosenfeld, le directeur financier d'Iliad. Il fait partie de notre stratégie produits, à savoir, toujours plus d'innovations autour de la Freebox, mais avec un principe de base : nous ne dévoilerons les détails que lors de l'ouverture effective. »
Enfin, au-delà du potentiel de croissance de ses ventes, Free peut faire jouer le levier de l'amélioration de la rentabilité en accroissant le nombre de ses abonnés en dégroupage. Alors que le groupe dégage une marge brute proche de zéro auprès de ses abonnés non dégroupés, cette marge atteint 20 euros par mois et par abonné partiellement ou totalement dégroupé.
Free s'est donc fixé comme objectif de compter 70 % de ses abonnés en dégroupage partiel ou total d'ici à la fin de l'année. Un objectif d'autant plus réaliste que le passage au dégroupage se fait par la seule décision de Free, à mesure qu'il déploie son réseau. En outre, le groupe propose depuis quelques semaines à ses futurs clients de leur fournir un accès à Internet directement, sans passer par France Télécom, dans les zones géographiques où le dégroupage est possible. Cette amélioration de la rentabilité de Free devrait permettre à Iliad, comme le groupe s'y est engagé, de financer seul son développement et de générer un flux de trésorerie positif au second semestre 2005.
Comme le bilan du groupe est particulièrement sain, avec une trésorerie nette d'un peu plus de 1 million d'euros à la fin 2005, il pourra donc à l'avenir utiliser progressivement le levier de la dette pour dynamiser davantage encore la croissance. A plus court terme, nous estimons qu'Iliad, à la fin 2005, aura pratiquement doublé ses bénéfices par rapport à l'exercice 2003.
NOTRE CONSEIL : ACHAT
Le titre Iliad peut sembler aujourd'hui cher, puisqu'il capitalise plus de 25 fois les résultats attendus pour 2005. Mais nous estimons que le potentiel de croissance du groupe, ainsi que l'amélioration programmée de sa rentabilité, justifient une valorisation plus élevée. Nous restons donc acheteurs du titre Iliad, avec un objectif de cours relevé à 35 euros (code : ILD ; Comp. A, SRD).