Si ça permet de supprimer des postes de hauts fonctionnaires trop bien payés, pourquoi pas.
cliché classique. Le pendant, c'est qu'on va surtout supprimer des postes de "petite main". Or comment faire, quand les missions augmentent et que les effectifs diminuent, pour assurer les premières ?
Je veux bien réduire la fonction publique à sa plus simple expression: police, justice, armée, diplomatie. Mais alors ça veut dire que la santé et l'école sont purement privées à ce moment-là.
On peut aussi considérer que l'État peut très bien remplir ses missions actuelles avec très peu d'effectifs, il est bien connu que les fonctionnaires sont paresseux. Mais alors indiquer moi le bon ratio pour un service public : nombre de dossier/agent ?
Pour revenir au sujet, la fusion des trois autorités, qui n'est ici que proposée dans un rapport, impliquerait certes une mutualisation et des suppressions de postes, mais pas nécessairement un élargissement des missions ( l'établissement A s'occupe de A, le B de B et le C de C, mais l'établissement fusionné ne fera pas nécessairement plus que A, B et C). Rien ne dit que le budget sera seulement à la hauteur de l'addition des trois budgets précédents.
Donc peut-être fausse bonne idée, ou alors on choisit la logique comptable au détriment de l'efficacité : expliquez-moi comment surveiller internet avec deux pelés et trois tondus, si pointus soient-ils dans leurs domaines (ils devront d'ailleurs, à ce moment-là, coûter bonbon...).