A cela on pourra aussi rajouter que les emplois nouvellement créé par free mobile viennent (et viendront) au moins en partie compenser les emplois détruits chez les concurrents.
Qu'un concurrent baisse son nombre d'employés, parce que son chiffre d'affaire baisse, ou parce que sa part de marché diminue, c'est une adaptation somme toute logique (basique, mais logique).
Le gros soucis des récentes annonces, c'est que la baisse d'effectif est certainement démesurée par rapport à la réalité de la situation de concurrence.
On pourrait aussi se poser la question dans le sens inverse: En l'espace de dix ans, bien des commerces locaux ont été remplacés par des boutiques de téléphonie mobile, tel un nouvel el dorado, tout le monde voulait vendre de la téléphonie mobile: n'est-on pas à l'ère de l'explosion d'une bulle parfaitement injustifiée? Avait-on vraiment besoin d'autant de boutiques différentes pour choisir des offres artificiellement complexes, nombreuses, et particulièrement opaques?
Le réveil peut paraitre cruel (surtout pour les employés) mais quand un abonnement à 50 Euros voit la moitié de son coût justifié par un appareil certainement trop complexe et finalement inutile pour la majorité des clients, n'est-ce pas là un gâchis complet, qu'on ne devrait pas se permettre de nos jours?
Bref, free mobile sert certainement de bouc émissaire pour justifier bien des choix radicaux, mais n'est certainement pas le seul responsable/catalyseur à de tels changements.